Au-dessus de la chapelle funéraire d'Osiris, nous trouvons une représentation du dieu Sokaris.
De part et d'autre du lit nous trouvons Isis et Nephthys.
Quatre êtres momiformes, coiffés de la couronne blanche, sont placés derrière la déesse Isis.
A droite du lit funéraire, et posé sur un socle étayé par une touffe de papyrus, nous trouvons une grenouille. Le batracien symbolisait les transformations différentes pour parvenir à la vie, mais aussi le retour à l'élément primordial. Dans les hiéroglyphes, cent mille est représenté par le têtard hefen. Sous le lit nous trouvons le dieu Bès, deux cobras et une divinité qui complète la protection du dieu Osiris.
Le dieu Osiris se redresse et Horus lui présente une sorte de nourriture.

                                                          Le pilier djed symbole d'Osiris.
La légende, transmise par Plutarque, racontait que le corps d'Osiris avait été dépecé par Seth et jeté par lui dans le fleuve. Isis, aidé d'Horus, d'Anubis et de Thot, les avait recherché et avait dressé un cénotaphe dans chaque ville où elle en avait trouvé un. Dendara était l'une de ces cités sainte osiriaque. Non seulement on y conservait une relique du dieu assassiné, mais on y célébrait, au mois de Khoïak, le mystère de sa résurrection. Les salles nécessaires à  ce culte étaient situées sur le toit, dans la partie où les magasins de la salle d'apparition touchent la salle hypostyle. Les chapelles osiriennes de l'Ouest et de l'Est étaient constituées de trois chapelles. La première est une cour à ciel ouvert, la chapelle médiane possède des fenêtres, la dernière est obscure car elle abrite le mystère du dieu. Le nom le plus courant pour cet ensemble est : "sanctuaire où est enseveli Osiris".

Le roi pratique une offrande à Osiris qui se redresse, son épouse le protège de ses grandes ailes.
A droite représentation de la naissance dans les marais du fils du dieu sous la forme du roi.
Représentation de la naissance dans les marais du fils du dieu sous la forme du roi.
Le roi, agenouillé derrière Isis, offre de l'encens
Le plafond de la salle est décoré de la déesse Nout.
Le second tombeau osiriaque du toit, situé à l'Ouest, avait exactement la même disposition architecturale que le précédent, mais les tableaux sont originaux. Le première salle contenait un plafond curieux. Nout y figure, comme souvent ailleurs, en posture courbée. Mais cette fois, au-dessous d'elle, on voit le dieu de la terre, Geb, faisant une gymnastique assez extraordinaire. Pour S. CAUVILLE, le dieu Geb est ici remplacé par son fils le dieu Osiris dans une position fœtale. 
Le dieu de la terre, Geb, faisant une gymnastique assez extraordinaire.
 Pour S. CAUVILLE, le dieu Geb est ici remplacé par son fils le dieu Osiris dans une position fœtale. 
Visage de la déesse Nout.
Le dieu de la terre, Geb, faisant une gymnastique assez extraordinaire.
Visage de la déesse Nout.
Sur le toit, nous arrivons d'abord dans une partie basse, entourée de murs élevés. Cette disposition indique clairement que les cérémonies mystérieuses se déroulaient en ce lieu et qu'elles devaient demeurer invisibles aux profanes. Tel était le cas en particulier, de la fête du nouvel an. En avançant vers le Sud, le visiteur arrive, dans l'angle Sud-ouest, à un kiosque très remarquable par sa légèreté et son élégance.
Dans l'angle Sud-Ouest nous trouvons un kiosque très remarquable par sa légèreté et son élégance. Alors que celui d'Edfou à  disparu complètement, de celui-ci il manque seulement deux colonnes du mur Sud, remplacées par Baraize.
 Le kiosque se compose de douze colonnes hathoriques reliées par des murs -bahuts et percées de deux portes.
Le kiosque est séparé du mur qui entoure la terrasse.
On voit nettement dans les architraves les mortaises qui permirent autrefois d'y fixer un toit en bois, arqué.
Les figurations et les textes nombreux gravés sur les parois et les colonnes montrent qu'il s'agit là du lieu où se déroulait l'acte fondamental du rite d'unir au disque la statue de la déesse.
On dévoilait, aux rayons du soleil levant, la statuette placée dans le naos portatif et sans doute aussi des dieux parèdres. A l'extérieur, du côté Nord et du côté Est, on a gravé les grandes offrandes solennelles faites à Hathor, lors de la fête capitale; mais, comme on ne disposait pas d'autant de place que dans la cour du "siège de la première fête" elles sont moins abondantes.
A l'intérieur étaient les naos divins. Quand les rites étaient accomplis, la procession empruntait l'escalier de l'Est, celui de la descente, qui était direct comme une descenderie de tombeau, avec laquelle on peut parfaitement l'assimiler.
 Le kiosque se compose de douze colonnes hathoriques reliées par des murs-bahuts et percées de deux portes.
 Le kiosque sur le toit du temple.
 Chapiteau hathorique.
Chapiteau hathorique.