Un escalier de dix marches en calcaire aboutit à un couloir voûté construit en briques. Ce couloir se poursuit pour parvenir, par une nouvelle porte cintrée, vers une salle irrégulière qui devait contenir le mobilier funéraire et peut-être aussi les corps des membres de la famille de Pached enterrés après lui. A l'Ouest de cette salle, que l'on peut appeler l'antichambre, une nouvelle galerie, sorte de petit tunnel, mène au caveau proprement dit.
Cette chambre funéraire, orientée Est-Ouest, est accessible après le passage d'un tunnel voûté. Deux Anubis ornent le tunnel. Il s'agit de la représentation de deux chacals, de couleur noire, couchés sur une chapelle. Les chacals sont tournés vers l'Est, vers l'extérieur de la tombe, vers le soleil levant. Ils jouent le rôle de gardiens de la tombe mais aussi celui de la renaissance.
Le chacal Anubis est couché sur la chapelle.
Le dieu porte l'écharpe rouge autour du cou, signe de protection, le flagellum est placé dans son dos.
Le fond de la salle funéraire est consacré à une scène relative à "l'allumage de la torche pour Osiris qui préside à la nécropole".
On y voit Osiris assis sur un trône avec devant lui un génie porteur de torches. Sous le tympan Ouest de la chambre funéraire ainsi que sous les tableaux de navigation des parois Nord et Sud, l'on ne voit plus de nos jours que les murs avec son enduit de boue, remis à neuf il y a quelques années. Point de décoration ici, pour la bonne raison qu'à cet emplacement, se dressait la cuve du sarcophage de Pached.
La moitié gauche de la scène figure la montagne de la nécropole habité par un grand faucon, un œil oudjat portant une torche et enfin Pached dans l'attitude de l'adoration. Le dieu Osiris est assis sur un trône, il est coiffé du némès. Il tient dans ses mains les insignes royaux : le flagellum et la crosse. Son corps est enveloppé dans une gaine blanche, une ceinture de couleur rouge enserre sa taille. La couleur de ses chairs est verte, couleur de renaissance, la barbe recourbée des divinités orne son menton. La montagne est figurée par des lignes courbes et des grains de sable.
Le grand faucon est placé sur le côté Sud de la paroi. La barbe qui orne le menton du dieu Osiris est une barbe factice, l'on aperçoit la cordelette sur la joue qui maintient cette barbe. La face du trône du dieu est décorée de dessins géométriques.
Le génie assis qui présente la torche à Osiris porte lui aussi une fausse barbe recourbée. C'est sous le tympan Ouest, et sous les deux tableaux de navigation Nord et Sud, que se trouvait le sarcophage de Pached. Du sarcophage il ne subsiste que quelques fragments, or ce sarcophage était un monument qui parachevait la décoration de la tombe. Nous avons la chance d'avoir les dessins réalisés par Robert Hay pour connaître cette cuve. Ce sarcophage était en pierre formé par cinq plaques de calcaire plus le couvercle. Il s'appuyait directement sur les trois parois du fond. Les pillards découpèrent la cuve et dispersèrent ce monument. Cette grande cuve de calcaire était décorée sur toutes ses faces, l'intérieur et l'extérieur étaient couverts de textes et de représentations religieuses. Si le fond des murs de la chambre funéraire était de couleur jaune, la décoration du sarcophage était réalisée sur fond blanc. La paroi externe mesurait 2,26 m de long sur 1,16 m de haut et se présentait comme une suite de la paroi occidentale de la chambre. On y voyait, sous une corniche à gorge rapportée, la défunt Pached arrivant dans la "salle des deux Maât" peuplée de 42 juges, avec un peu plus loin les deux Maât sous leur forme masculine et féminine. Le défunt récitait une partie du chapitre 125 B du "Livre des Morts" dont une des fameuse "confessions négatives". L'intérieur de la cuve était presque entièrement couvert de textes. Les faces Est, Nord et Ouest présentaient une suite de 63 colonnes d'inscriptions entrecoupées à l'Ouest par une vignette. On trouve dans ces textes des extraits des chapitres 1, 72 et 17 du "Livre des Morts". La face Sud était décorée de la scène bien connue des tombes de Der el-Medineh, où l'on y voit le dieu Anubis penché sur la momie du défunt, allongée sur un lit, et pratiquant les rites nécessaires à la survie du trépassé.
Sur la moitié Sud de cette paroi figure une longue procession, sur trois registres, de la famille du défunt. Tous les membres de la famille avancent les bras levés, en signe d'adoration, vers l'angle Sud-Est, comme si eux aussi voulaient rendre hommage au grand "faucon divin" représenté sur la paroi Sud. Les trois registres des membres de la famille. Les parents de Pached, placés dans le registre supérieur, sont accompagnés de divers jeunes gens les bras levés en signe d'adoration.
Vingt-deux personnages sont nommés ou représentés dans le tombeau de Pached.
Dans les trois registres du mur nous trouvons : cinq personnages représentés dans le registre supérieur: quatre hommes et une femme. 
Six sont présents dans le registre médian: cinq femmes et un homme. Nous trouvons cinq membres de la famille dans le registre du bas : trois femmes et deux hommes. Lorsque l'on fait la somme des sexes, nous avons 7 hommes pour 9 femmes.
Le nombre sept, ou multiple de sept, était largement utilisé dans le "Livre de Morts", notamment dans le nombre des portes à franchir.
Le nombre 9 correspondait à l'Ennéade divine. Les trois registres et le tunnel décoré du chacal Anubis posé sur une chapelle. Ces trois registres sont connus car l'on y trouve une figuration assez rare de la figuration de la vieillesse.
 Au pieds des parents deux enfants sont représentés nus. Le premier lève les mains en signe d'adoration. Le deuxième lève la main gauche, il tient une tige de papyrus dans la main droite. Les deux enfants portent une boucle d'oreille, l'un est coiffé de la mèche de l'enfance, l'autre possède trois touffes de cheveux sur le crâne.
Les époux lèvent les bras en signe d'adoration. Pached porte un large collier, une petite barbe orne son menton. Nedjemetbehedet, son épouse, est habillée d'une tunique ample qui recouvre une robe, la perruque tripartite est maintenue par le bandeau de tête. Un gros anneau fait office de boucle d'oreille, le cône à parfum est posé sur le sommet de son crâne. Au pieds des parents deux enfants sont représentés nus. Le premier lève les mains en signe d'adoration. Le deuxième lève la main gauche, il tient une tige de papyrus dans la main droite. Les deux enfants portent une boucle d'oreille, l'un est coiffé de la mèche de l'enfance, l'autre possède trois touffes de cheveux sur le crâne.
Entre le tympan et la porte, sous la large bande qui évoque le ciel, nous trouvons une petite scène montrant la déesse Nout sortant d'un sycomore et offrant à boire à Pached. La déesse Nout, déesse du ciel, se confond avec le sycomore. Le sycomore est bien garni de fruits, le corps de la déesse se confond avec le tronc de l'arbre. Elle tend une aiguière, d'où s'échappe trois filets d'eau. L'un des filets d'eau se pose dans les mains que tend Pached qui pourra se désaltérer. Les deux autre filets servent à enclore le défunt comme dans un acte de purification et de protection.
La déesse Nout porte une perruque tripartite, un bandeau enserre son front.
La langue égyptienne est friande de jeu de mots et nous en trouvons un entre le sycomore et protection.
Les mots, sycomore et protection, s'écrivent nht.
Le dieu à droite possède un visage humain, ce visage est très détérioré. Il s'agit du dieu Atoum, le démiurge des premiers temps. Le dieu Atoum porte lui aussi le signe ankh et le sceptre ouas. Le dieu à  tête de scarabée est le dieu Khépri, le soleil du matin. Nous avons ici la présence des trois formes du soleil au cours de son cycle journalier : Khépri le matin, Rê-Horakhty le jour et enfin Atoum le soir.
Le dieu Khépri porte les mêmes objets que les deux dieux qui le précédent. Derrière Khépri nous trouvons le dieu Ptah de Memphis.
Le dieu Ptah est considéré comme le patron des artisans. Il est représenté comme un homme emmailloté, il ne porte pas de coiffure mais ce qui ressemble à un bonnet de bain. Le dieu Ptah est un dieu chtonien. Le dieu tient dans ses deux mains, qui émergent du linceul, un objet composite. Cet objet est formé du pilier djed surmonté du signe chen et du sceptre ouas. La canne qui supporte ces emblèmes descend le long du corps du dieu en épousant celui ci. Derrière le dieu nous trouvons le pilier djed personnifié. Le pilier djed est muni de bras qui maintiennent les insignes royaux, deux yeux sont placés dans la partie supérieure du pilier qui est coiffé de cornes horizontales supportant le disque solaire et deux plumes. Le pilier djed qui représente ici le dieu Osiris, est un symbole de stabilité et de durée.
Sur la paroi Nord Pached et une de ses filles se tiennent en adoration devant une série de dieux. Le premier dieu assis est Rê-Horakhty. Le dieu est coiffé du disque solaire qu'encercle le serpent uræus. Il tient dans sa main droite le signe ankh et le sceptre ouas dans la main gauche. La fille de Pached lève les mains en signe d'adoration. L'enfant est nu, un collier orne son cou, la mèche de l'enfance descend dans son dos et cache partiellement une boucle d'oreille.
Préoccupé  par la hantise du manque d'eau, Pached à consacré toute la moitié Nord de la paroi Est, à combattre magiquement ce risque redoutable. On y trouve une scène célèbre dans les annales de la peinture égyptienne : Pached est agenouillé au pied d'un grand palmier doum et boit directement au fil de l'eau d'un canal. Comme pour le sycomore, le palmier doum procura au défunt une nourriture.
Les mèches de la coiffure de Pached sont bouclées. Il porte un pagne de couleur blanche noué à la taille. Ses ongles sont marqués par une touche de peinture blanche. Dans cette scène nous trouvons 21 colonnes de texte qui correspondent en gros aux chapitres 62-63 A et 54 A du Livre des Morts. Le chapitre 62 commence ainsi : "Formule pour pouvoir boire de l'eau dans l'empire des morts, par N".
Le chapitre 63 A commence ainsi : "Formule pour pouvoir boire de l'eau et ne pas être desséché par le feu".
Le chapitre 54 A est une "Formule pour donner la brise à N dans l'empire des morts".

Osiris est le premier dieu. Il est tourné vers l'Est, il tient dans ses mains les insignes royaux: la crosse et le fouet.
La déesse Isis, son épouse, est assise derrière le dieu de l'au-delà. Elle tient le signe ankh dans sa main, le signe du siège, qui sert à écrire son nom est posé sur sa tête. Pui suivent :  la déesse Nout, la déesse du ciel, fille de Chou et de Tefnout, épousa son frère Geb, le dieu de la terre. Le couple aura quatre enfants: Isis, Nephthys, Osiris et Seth. Un cinquième dieu, Horus l'Ancien, naîtra aussi à ce moment là.
La déesse tient le signe ankh dans sa main. La déesse Nout est représentée avec le signe hiéroglyphique du ciel surmonté d'un vase et du signe qui est la marque du féminin. Le dieu Noun, est placé derrière la déesse. Cette divinité masculine représente l'étendue d'eau avant la naissance de la lumière. Dans le Livre des Morts le dieu Noun est appelé "le père des dieux", ses enfants sont nommés "nourrisson du Noun".
Une longue barbe recourbée orne le menton du dieu qui tient le signe ankh. Son nom s'écrit à l'aide du signe hiéroglyphique du ciel surmonté de trois vases qui évoquent l'eau.

La déesse Nephthys, qui tient elle aussi le signe ankh, suit le dieu du premier temps.
 Le signe qui sert à écrire son nom, et qu'elle porte comme coiffe, signifie "Maîtresse du château". Fille de Geb et de Nout, sœur d'Isis et d'Osiris, elle épousa son frère Seth dont elle n'aura pas d'enfant. On lui attribue parfois pour fils Anubis, qu'elle aurait eu d'Osiris, et une fille du dieu faucon Hemen. Le dieu Geb, le dieu de la terre, est placé derrière Nephthys, il est le fils de Chou et de Tefnout, il épousa sa sœur Nout.
Une oie posée sur sa tête sert à écrire son nom. Deux divinités à tête de chacal ferment la procession des huit divinités.
Le premier dieu chacal est Anubis, le patron des embaumeurs. Un autre chacal suit Anubis, son nom est Oupouaout, "l'ouvreur des chemins". Les noms d'Anubis et d'Oupouaout sont écrits dans la colonne placée au-dessus de l'extrémité du museau des deux chacals. Sous les deux chacals une petite scène, qui possède sa contrepartie sur la paroi Nord, représente le couple navigant sur le Nil. La barque navigue vers la paroi Ouest de la tombe, vers la nécropole. Les deux époux sont assis sur des fauteuils, un guéridon garni de pains est posé devant les époux. Les deux époux sont emmaillotés dans des gaines, les bras émergent de cette enveloppe. Pached tient dans ses deux mains le sceptre sekhem qui est un symbole d'autorité. 

Une épaisse barre bleue sépare la paroi de la voûte. Juste au dessus de cette barre est représentée une suite de huit divinités assises.
Osiris, Thot, Hathor, Rê-Horakhty, Neith, Selkis, Anubis et Oupouaout sont les huit divinités.
La paroi Est de la chambre funéraire comporte un tympan délimité par une épaisse barre bleue ayant la forme du hiéroglyphe du ciel. Le tympan représente le dieu Ptah-Sokar sous la forme d'un faucon aux ailes déployées se tenant dans une barque.
En se rapprochant du sommet de la voûte l'on ne rencontre que des textes.
Un bandeau inscrit traverse toute la longueur du caveau, il sépare deux textes de 45 colonnes.
Un œil oudjat est dessiné au-dessus de la tête du faucon. De chaque côté de la barque nous trouvons un petit personnage agenouillé en adoration. Il s'agit des fils de Pached déjà adolescents ou même adultes. Le dieu Ptah-Sokar navigue sur une barque de papyrus, celle-ci est orientée dans le sens Nord-Sud. Les fils de Pached, agenouillés, sont en adoration devant la divinité. Détail d'un des fils en adoration.
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