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Amulette de cœur, en jaspe, au
nom de Khâemouaset, d'une hauteur de 5,90 cm et large de 3,05 cm. Provenant du Sérapéum elle fut découverte le 2 mai 1853 avec la momie au masque d'or. |
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Provenant du Sérapéum l'amulette
ouadj, en amazonite et or fut découverte le 2 mai 1853 avec la momie au
masque d'or. L'amulette est au nom de Khâemouaset et était suspendue à la chaînette. |
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Provenant du Sérapéum ces bijoux
furent découvert le 2 mai 1853 avec la momie au masque d'or. La chaîne en or mesure 103 cm de long et elle est épaisse de 0,20 cm. Sa longueur laisse supposer qu'elle était passée plusieurs fois autour du corps de la momie. |
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Amulette en faïence siliceuse
d'une hauteur de 8,40 cm, large de 4,20 cm et épaisse de 0,90 cm. L'amulette
représente le dieu Thot en position de marche, tenant le sceptre ouas,
symbole de force, de la main gauche et l'ankh de la main droite. Voir détail de la chaîne, qui est montée par une enchainement de carrés, qui lui donne une solidité remarquable. |
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Amulette en verre bleu, d'une
hauteur de 6,85 cm et large de 2,60 cm, représentant le dieu Horus. La bélière, au sommet des amulettes, permettait de suspendre les amulettes à une chaîne. Voir détail de la chaîne. |
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| Des perforations présentes sur le bord du masque ont probablement servi à le coudre sur un linceul ou des bandelettes, voire à le fixer sur une âme en bois. | |||
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| Les sourcils et les yeux semblent avoir été incrustés, mais rien ne subsiste des incrustations, ni du moyen de les faire tenir dans les cavités. | |||
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| Masque de momie en or. | |||
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| Masque de momie en or. | |||
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Chaouabti au nom de Khâemouaset
en grauwacke, d'une hauteur de 27,20 cm, large de 9,10 cm et profond de 6
cm. La grauwacke (mot allemand, vieux terme de mineur que certains écrivent également graywacke ou greywacke) est une roche sédimentaire détritique de la classe des arénites ; en général de teinte sombre, à matrice assez abondante (> 15 %) d'origine marine, constituée de grains anguleux, de dimension comprise entre 60 µm et 2 mm : feldspath, quartz, micas, débris à grains fins (roches magmatiques basiques et schistes), cimentés par un liant argileux riche en chlorite, ce qui la colore en vert. Faiblement métamorphisée, elle est souvent abondante dans diverses séries du Paléozoïque. C'était un matériau très apprécié des Égyptiens, surtout dans sa couleur verte. |
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| En très bon état de conservation ce chaouabti de Khâemouaset, est momiforme, coiffé d'une perruque ronde et sa tresse latérale à enroulement, signe de sa fonction de Grand Prêtre de Ptah. Le menton est orné d'une barbiche carrée, le cou marqué de deux rides, est paré d'un large collier auquel est suspendu un pendentif associant une amulette ankh et un signe hetep. Il croise ses bras, dépourvus de bracelets, tenant deux amulettes, un piler djed et un "nœud d'Isis" tit dans sa main gauche. | |||
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| Le dos et les jambes sont couverts d'une longue inscription hiéroglyphique. | |||
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| Chaouabti de Khâemouaset. | |||
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| Détail du chouabti. | |||
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| Détail du chouabti. | |||
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Papyrus du deuxième conte de
Setné-Khâemouaset. D'une longueur de 141 cm (longueur du cadre) et 50,50 cm de haut, ce papyrus est écrit en grec sur le recto et en démotique au verso, il date du Ier siècle de notre ère. Même si Setné-Khâemouaset n'a pas grand-chose à voir avec son modèle historique, ce conte montre la prospérité du prince Khâemouaset. Plus de 1000 ans après sa mort, il était toujours considéré comme l'image même de l'érudit. |
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Le recto du rouleau contient un
cadastre grec daté de l'an 7 de l'empereur Claude (46-47 de notre ère). Le narration démotique du verso conte un rêve éprouvé par Méhousékhé, l'épouse de Setné et une suite de contes à tiroirs. |
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| Le second récit mettant en scène Setné relate comment Setné eut un fils et comment ce fils, Siousir, accomplit plusieurs prodiges magiques. Setné et sa femme Méhousékhé se désolent de ne pas avoir d'enfant jusqu'au jour où Méhousékhé fait un rêve qui lui indique comment tomber enceinte de Setné en lui faisant cueillir et manger une graine poussée à l'endroit où Setné urine. Méhousékhé tombe enceinte et le fils qui en naît, Siousir, grandit et mûrit à une vitesse surnaturelle. Dès son enfance, Siousir devient un scribe précoce et très doué, réputé pour sa grande intelligence. Un jour, Siousir et Setné contemplent le cortège funèbre d'un homme riche, suivi de nombreux proches endeuillés et de pleureuses ; Setné remarque alors, non loin de là, le cortège funéraire d'un homme pauvre qui s'en va sans être accompagné de personne, dans une grande misère. Siousir souhaite à Setné d'avoir un cortège funéraire semblable à celui de l'homme pauvre, ce qui étonne et attriste Setné. Siousir emmène Setné dans une grotte et lui montre un aperçu de l'au-delà, du jugement de l'âme et du sort des hommes après leur mort. L'homme pauvre, qui s'est montré vertueux pendant sa vie, obtient un sort bien plus heureux que l'homme riche, qui a été injuste pendant sa vie et se trouve condamné à porter dans l'orbite d'un de ses yeux le gond de la porte de l'au-delà. Siousir avait prévu cela, ce qui explique son souhait pour son père. | |||
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| Par la suite, Siousir vient en aide à Setné dans une lutte contre un magicien venu du pays de Koush pour défier le pharaon. Le magicien de Koush met le pharaon au défi de lire le contenu d'une lettre qu'il a apportée sur lui, mais sans défaire le sceau qui la ferme et sans l'ouvrir. Le pharaon, embarrassé, s'en remet à Setné, qui se désole. Il finit par s'ouvrir de son problème à Siousir, qui affirme, puis prouve, qu'il est capable de lire le contenu d'un livre situé dans la même pièce sans besoin de l'ouvrir. Setné amène son fils devant le pharaon et le magicien de Koush. Siousir lit le contenu de la lettre. La lettre apportée par le magicien de Koush relate les ruses préparées par trois magiciens de Koush contre le pharaon 1500 ans plus tôt. Ces trois magiciens sont nommés Hor fils de la truie, Hor fils de la Nubienne et Hor fils de la vierge. Ils discutent entre eux au sujet du mal qu'ils voudraient faire au pharaon Ménekhphrê-Siamon. Le kour qui gouverne la région surprend leur conversation et les incite à passer à l'acte. Hor, fils de la Nubienne, façonne un cortège en cire qui va s'emparer du pharaon, l'emporte hors d'Égypte jusqu'au pays de Koush, lui inflige cinq cents coups de bâton et à le fait ramener dans son palais, le tout en l'espace d'une nuit, en moins de six heures. Le pharaon, meurtri, s'adresse à l'un de ses magiciens, Hor fils de Pnesh, qui fait une prière au dieu Thot. Thot lui apparaît en rêve et lui indique comment trouver et recopier l'un de ses grimoires magiques, le Livre de magie. Hor fils de Pnesh utilise ensuite ses talismans pour protéger le pharaon en empêchant les serviteurs de cire de venir le chercher la nuit suivante. Il lance à son tour un sortilège contre le kour, qui est à son tour pris par des serviteurs de cire, emporté au loin et brisé de coups de bâton avant d'être rapporté chez lui, le tout en moins de six heures. Hor fils de la Nubienne tente de protéger le kour mais Hor fils de Pnesh déploie une magie supérieure. Le kour envoie Hor fils de la Nubienne jusqu'en Égypte où il défie Hor fils de Pnesh à un duel magique. Le magicien koushite invoque une grande flamme, que le magicien égyptien éteint à l'aide d'une trombe d'eau. | |||
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| Le magicien koushite invoque des ténèbres épaisses, mais le magicien égyptien les fait dissiper par un grand vent. Hor fils de la Nubienne fait apparaître un énorme dôme de pierre qui coupe du monde le pharaon et ses princes, mais Hor fils de Pnesh fait apparaître une barque sur laquelle il place le dôme avant de l'envoyer au loin jusqu'au lac Moéris. Hor fils de la Nubienne tente de fuir sous la forme d'un oiseau, mais Hor fils de Pnesh le stoppe et fait apparaître un chasseur prêt à le tuer. La Nubienne, mère de Hor le koushite, vient à son secours sous la forme d'une oie, mais Hor fils de Pnesh la maîtrise de la même façon. | |||
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| Les Koushites doivent s'avouer vaincus. Hor fils de Pnesh les bannit et leur fait prêter serment de ne plus revenir en Égypte avant les 1500 prochaines années. Après avoir lu le contenu de la lettre, Siousir révèle que le magicien koushite qui est venu l'apporter n'est autre que Hor fils de la Nubienne, qui revient défier le pharaon d'Égypte 1500 ans plus tard. Siousir révèle qu'il est lui-même la réincarnation de Hor fils de Pnesh, car il avait subodoré les complots des magiciens de Koush et a prié Osiris de lui permettre de remonter sur terre afin de protéger une nouvelle fois le pharaon. Siousir invoque un grand feu qui consume Hor fils de la Nubienne, puis il disparaît. Setné, affligé, a perdu son fils. Le pharaon le récompense par des réjouissances. Le soir, Siousir se couche auprès de sa femme Méhousékhé et ils font l'amour. Méhousékhé tombe à nouveau enceinte et accouche d'un second fils, Ousimenrê. Setné se réjouit et rend honneur à Siousir/Hor fils de Pnesh dans ses prières. | |||
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| Livre des Morts de Tiba-akhet d'une hauteur de 40,50 cm de haut et 122,10 cm de large et datant de l'Epoque Ptolémaïque. | |||
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Ce papyrus appartient à l'une des
femmes membres du corps sacerdotal du dieu Amon-Rê au sein duquel elle
officiait comme chanteuse. Prénommée Tib-akhet, le Livre des Morts de la chanteuse est écrit en hiératique. |
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| Des personnages important sont mentionnés dans ce Livre des Morts : le célèbre architecte Amenhotep fils d'Hapou et Khâemouaset. | |||
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| Le recours à Khâemouaset comme figure d'autorité s'explique sur plusieurs plans : il a une connaissance des écrits du passé, mais est également dépositaire d'un savoir magique. | |||
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| Livre des Morts de la chanteuse d'Amon Tiba-akhet. | |||
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Vue du Sérapéum de Saqqara à
Memphis, aux époques ptolémaïques et romaine. Aquarelle de Jean-Claude Golvin. |
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| Salle de l'exposition. | |||
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| Salle de l'exposition. | |||
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| Salle de l'exposition. | |||
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| Salle de l'exposition. | |||
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| Salle de l'exposition. | |||
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| Amulettes d'uraeus en électrum retrouvées dans la tombe du 3ème Apis de la XIXème dynastie. | |||
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Ce mélange d'or et d'argent,
l'électrum, était présent à l'état natif en Egypte. Les yeux étaient probablement incrustés d'une pierre qui devait accentuer l'aspect saisissant de l'animal et ainsi accroître son efficacité. |
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| Ces amulettes étaient travaillées sous la forme d'une feuille ensuite repoussée et ciselée. | |||
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| Amulette de vautour en électrum, retrouvée dans la tombe du 3ème Apis de la XIXème dynastie. | |||
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| Amulette de vautour en électrum, retrouvée dans la tombe du 3ème Apis de la XIXème dynastie. | |||
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Khâ-m-Ouaset, Il apparaît dans
Ouaset (Thèbes)![]() |