Ramsès III.
La triade thébaine : Amon, Mout et Khonsou.
Le mur Ouest du temple et l'angle Sud-Ouest
Le mur Ouest du temple.
Tous les pigments utilisés dans l'Égypte ancienne étaient d'origine minérale, d'où leurs extraordinaire résistance.
Le rouge et le jaune (les ocres) provenaient d'oxydes de fer directement broyés, alors que le bleu et le vert étaient obtenus artificiellement dans des fours, à partie d'oxydes de cuivre. Les peintures étaient liées à l'aide d'une gomme végétale provenant de l'acacia d'Égypte. La peinture était appliquée sur une surface humide.
Le mur Ouest du temple.
L'angle Sud-Ouest.
Tout au fond le décrochement du môle Sud du premier pylône.
Le mur Ouest du temple.
Le mur Ouest du temple, à droite, et l'enceinte en brique crue.
Vestiges des maisons copte.
Le reste de l'aire du site de Medinet-Habou était occupé par les logements des prêtres, les bâtiments administratifs, les ateliers, greniers et magasins. La maison du scribe Boutehamon témoigne de l'habitat présent à Medinet-Habou. Le scribe Boutehamon : Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la XXème et du début de la XXIème dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ere de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Parmi ses fonctions, il assurait l'inspection des tombeaux royaux de la rive Ouest de Thèbes. Lorsqu'un de ceux-ci était trouvé pillé, Boutehamon s'occupait de la ré-inhumation du souverain et du transfert de ce qui restait du matériel funéraire. Ainsi a-t-il fait pour Aménophis Ier et Ahmes-Nefertari en les dissimulant dans la cache de Deir el-Bahari.
A sa mort, son corps est placé dans trois cercueils anthropomorphes complétés d'un faux couvercle, conservés à Turin et à Bruxelles.
Il est tout à fait intéressant que ce personnage ait choisi de faire figurer sur le couvercle de son cercueil extérieur des images où il effectue une libation ou présente des offrandes à Aménophis Ier, Ahotep et Ahmes-Nefertari, ainsi qu'aux enfants d'Ahmes-Nefertari. Une des colonnes, de la maison du scribe, porte le cartouche d'Aménophis Ier (voir document au-dessous).
Les colonnes de la maison du scribe Boutehamon sont encore debout à l'angle Sud-Ouest du temenos de Ramsès III.  

Les colonnes reposent sur des bases cylindriques.
La maison date du règne de Ramsès XI (1098-1070 av. J.-C.)
Le scribe en adoration devant le dieu Rê.
A gauche, le dieu Hâpy, lie les plantes héraldiques de l'Egypte.
L'emblème du séma-taoui et le dieu Hâpy.
Le scribe en adoration devant le dieu Rê.
A gauche, le dieu Hâpy, lie les plantes héraldiques de l'Egypte.
Colonne de texte sur cette colonne.
Colonnes de la maison du scribe Boutehamon.
Le scribe en adoration au dieu Rê.
Colonne de la maison du scribe Boutehamon.
Colonne de la maison du scribe Boutehamon.
Les colonnes portent des décorations et des textes. 
Sur cette colonne nous apercevons le dieu Amon assis sur un trône.
Colonne de la maison du scribe Boutehamon avec une colonne de texte.
Le dieu Amon assis sur un trône.
Offrande du scribe au dieu Amon assis sur un trône.
Colonnes.
Cartouche du pharaon Aménophis Ier : Djoser-Ka-Rê, Le Ka de Rê est inaccessible.
Si à cette époque, un homme comme Boutehamon invoque sur ses cercueils, sur cette colonne de sa maison ; ces ancêtres vénérables, il montre l'extraordinaire prestige dont jouissait encore la famille royale des débuts de la XVIIIème dynastie et traduit sans doute la nostalgie d'une époque vécue comme une des plus glorieuses de l'histoire de l'Égypte.
Le séma-taoui.
Depuis la maison du scribe, la face Ouest, à gauche, et la face Sud, à droite.