Murs avec des fresques de monuments égyptien.
Abu-Simbel.
Abu-Simbel.
Kiosque de Trajan à Philae.
Kiosque de Trajan à Philae.
Les fresques sont abîmées.
Le temple d'Edfou.
Un obélisque.
Relief provenant de la tombe de Séthi Ier.
Le roi est debout devant le dieu Osiris, qui repose sur un socle biseauté, symbolisant le concept de maât.
Au-dessus du nom de naissance du roi il est écrit : Fils de Rê.

Men-Maât-Rê : La justice de Rê demeure

Séthy mery en Ptah = celui de Seth
Sur ce fragment le dieu Seth a été remplacé par le dieu Osiris.
Le roi est coiffé du némès, il porte l'uraeus au front, la fausse-barbe au menton, des bracelets aux poignets et aux bras.
Son pagne triangulaire est décoré d'une ceinture avec deux uraei.
Relief représentant le roi Amenhotep Ier et provenant de la tombe d'Inherkhâou (TT 359), qui était "Chef d'équipe du Maitre des Deux Terres dans la Place de Vérité" située à Deir el-Medinah. Inherkhâou vécut sous les règnes de Ramsès III et Ramsès IV.
Le roi et sa mère étaient vénérés dans le village des artisans de Deir el-Medinah.
Imen hotep (Amenhotep) : Amon est satisfait
Djoser-ka-Rê : le ka de Rê est inaccessible
Information sur le relief d'Amenhotep Ier.
Les textes qui accompagnent les cartouches sont : Le maitre des couronnes Amenhotep, Le maitre des Deux Terres, Djoser-ka-Rê.
Et sous les deux cartouches la mention : Qu'il soit vivant à jamais, doué de vie.
Information sur le relief de la mère d'Amenhotep et qui provient de la même tombe.
La mère d'Amenhotep  Ier Ahmès-Nefertari.
La carnation de la reine Ahmès-Nefertari est souvent représentée avec les pigments noirs, mais qui exclut une origine Africaine.
Son nom Iahms (=w) -nfr.t iry signifie "le dieu lune est né - la belle qui lui appartient".
Fille de roi, sœur de roi, épouse de roi (Ahmosis est son mari et son frère), mère de roi (Amenhotp Ier), la reine Ahmes-Nefertari a donné naissance à de nombreux enfants (dont la plupart n'atteindront pas l'âge adulte). Elle a aussi joué un rôle politique très important, à la fois aux côtés de son époux et de son fils, puis dans le choix d'un successeur à ce dernier, mort sans héritier mâle. Elle comporte de nombreux attributs classiques des épouses royales. Ainsi la grande perruque tripartite, sur laquelle est posée une dépouille de vautour factice (rappelant la déesse vautour Nekhbet, patronne tutélaire d'el-Kab et de toute la Haute Égypte). L'ensemble est recouvert d'une sorte de galette ronde appelée mortier ou modius, encadrée (si la place le permet) par deux hautes plumes ressemblant à (mais légèrement différentes de) celles d'Amon. Bien sûr, il existe quelques variantes, comme ici la déesse Nekhbet posée sur le mortier.
À la différence des déesses, on essaie toujours de parer la reine des robes les plus somptueuses, robes amples, généralement transparentes, robes fourreaux (rouges sur peau noire, vertes sur peau claire), avec des ceintures gaufrées.
Le culte de la reine, seule ou associée à des membres de sa famille, ou à des dieux, semble démarrer doucement. Une centaine d'années après sa mort, sous les ramessides, il prendra une ampleur extraordinaire, sans qu'on sache vraiment pourquoi, et il perdurera jusqu'à la fin du Nouvel Empire.
Les deux scènes furent découpées, puis rapportée à Berlin, par l'expédition prussienne de Lepsius.
Le caveau de la tombe TT 359 d'Inerkhaou à Deir el Medineh après le passage de Prussiens.
L'exécution soignée des peintures est un excellent exemple de l'art ramesside de la XXème dynastie. C'est ainsi que la transparence des vêtements (tuniques à amples manches) laisse entrevoir la carnation des personnages. Tous deux sont debout sur un mastaba et font face à l'entrée.
Informations du site Osirisnet : https://www.osirisnet.net/tombes/artisans/inerkhaou359/inerkhaou359_03.htm

Le roi porte les attributs du pouvoir en main. Sa tête est coiffée d'une perruque (représentée bleue, mais ce n'est pas le casque Kepresh, elle reproduit la couleur du lapis lazuli) associée à un bandeau comportant deux uraei (trois avec le côté masqué). Aux pieds, il porte des sandales à bouts recourbés qui rappellent un peu les poulaines du Moyen-Age. Son devanteau est richement orné, ainsi que le collier Ousekh autour de son cou. Au-dessus de la tête du souverain nous trouvons un soleil rougeâtre encerclé par un double uraeus.

La reine Ahmes-Nefertari, ("mère royale, Grande Épouse royale") encore une fois avec la peau noire, porte une ample robe plissée, serrée à la taille par un long ruban multicolore. Ses poignets et ses biceps s'ornent de bracelets, un large collier souligne son cou ; sa tête est recouverte par une coiffe composite qui associe une corniche rouge supportant deux cobras et un vautour (images de Nekhbet, déesse vautour tutélaire de Haute Égypte et de Ouadjit, déesse cobra tutélaire de la Basse Égypte). Le tout est posé sur la dépouille de vautour dont nous avons parlé plus haut.

Sur le tympan mutilé se trouvait une déesse, ailes déployées. L'effondrement de la poutre l'a malheureusement défigurée.

Le roi Amenemhat III debout dans l'attitude de la marche.
Les mains sont posées à plat sur le pagne.
Le nez est cassé, le roi est coiffé du némès, l'encoche au front permettait d'y insérer l'uraeus.
Memphis - Diorite - Moyen Empire, XIIème dynastie, vers 1840-1800 avant J.-C.
Information sur la statue de Sésostris Ier.
Fragment d'une statue en gneiss - Moyen Empire, XIIème dynastie, vers 1950 avant J.-C.
La statue appartient au roi Sésostris Ier. Il est coiffé du némès et porte l'uraeus au front.