Vitrine avec des figurines dit "Concert d'Egine", un fragment de sarcophage, un bas relief de banquet, une peinture murale et une stèle.
Figurine d'Eros citharède -fin du Ier siècle av. J.-C.-
Provenant de Myrina en Turquie cette figurine en argile peinte présente le dieu Eros, couronné de lierre et déployant ses ailes, se tenant à côté d'une colonnette sur laquelle est posée une cithare.
Figurines dit "Concert d'Egine", en argile peinte, datant du IIIème siècle av. J.-C., dont la provenance n'est pas certaine -Grèce ou Turquie-
Un nain danseur.
Une joueuse de cithare.
Une danseuse au crotale.
Deux joueuses de cithare.
Eros jouant du cithare.
Sarcophage d'Oupouaoutemhat, provenant d'Assiout, datant de la XIIème dynastie -2016-1786 av. J.-C.
En bois polychromé la dame Oupouaoutemhat a fait représenté parmi les offrandes -pièces de viande, bouquetin vivant mené par un serviteur, mais aussi sandales et autres objets utiles- un petit harpiste agenouillé en train de pincer sa harpe arquée. Les deux yeux permettaient à la défunte de communiquer vers l'extérieur, vers le domaine des vivants.
Les textes hiéroglyphiques sont écrits en lignes et en colonnes.
La défunte respire une fleur de nénuphar ouverte et derrière elle nous trouvons les victuailles qui l'accompagneront dans l'au-delà.
Offrandes qui permettront à la dame Oupouaoutemhat de se nourrir dans l'autre monde.
Un homme conduit un bouquetin et au dessus de nombreuses offrandes carnés.
Derrière le bouquetin un harpiste participe au culte funéraire.
Offrandes à la dame Oupouaoutemhat.
Le bouquetin conduit par un serviteur et le harpiste.
Le harpiste est agenouillé en train de pincer sa harpe arquée.
La harpe est munie de quatre cordes, celle-ci arbore une caisse de résonnance habillée d'une peau de bovidé reconnaissable à son pelage de noir et blanc.
Peinture murale, réalisée sur du calcaire, provenant de la tombe de Neferhabef située à Dra Abou el-Nagg à Thèbes Ouest.
Datée du Nouvel Empire -1427-1353 av. J.-C.- la scène représente un banquet funéraire.
Extraite d'une scène du banquet funéraire du scribe, comptable des grains, Neferhabef elle nous montre trois jeunes femmes s'approchant de jarres à onguent dont deux jouent respectivement du double hautbois et de la harpe.
Stèle en calcaire de Nakhtimen provenant d'Abydos en Egypte et datant du Nouvel Empire, fin de la XVIIIème dynastie -1327-1295 av. J.-C.-
Dans le cintre de la stèle le défunt Nakhtimen et son épouse Âouy reçoivent des offrandes et une libation qui est versée au-dessus.
A l'aide d'une aiguière un homme verse une libation sur les offrandes qui sont apportées au couple.
Dans le registre du dessous des volailles vivantes et des fleurs -nénuphars et papyrus- sont apportés au couple.
Dans le dernier registre, qui est la suite du banquet funéraire, nous trouvons en premier une joueuse de double hautbois suivit de porteurs d'offrandes.
La joueuse de double hautbois est le seul personnage animé de la scène du banquet funéraire parmi les fils et les filles de Nakhtimen.
La musicienne se tient sur la pointe des pieds, jambes légèrement fléchies : nous avons l'expression corporelle d'une musicienne en pleine interprétation.
Bas relief en calcaire sculpté et peint du banquet funéraire de Sénousret provenant d'Abydos et datant du Moyen Empire, XIIIème dynastie -1757-1712 av. J.-C.
Dans le registre supérieur Sénousret apparait devant une table d'offrandes et un bœuf vivant. Dans le deuxième registre les convives portent des fleurs à leurs narines. Dans le registre du bas trois femmes, assises sur leurs talons, frappent dans leurs mains tandis qu'une musicienne joue d'une harpe arquée devant laquelle danse un petit personnage.
Dans le registre du bas trois femmes, assises sur leurs talons, frappent dans leurs mains tandis qu'une musicienne joue d'une harpe arquée devant laquelle danse un petit personnage.
La musicienne joue d'une harpe arquée devant laquelle danse un petit personnage.
Sarcophage de Julia Tyrrania, en calcaire, provenant de la nécropole des Alyscamps à Arles -fin IIème début IIIème siècle apr. J.-C.
La cuve offre l'une des plus belle représentations d'instruments de musique qui soit et, qui de plus, est en dehors de Rome.
Le tombeau de cette jeune femme, Julia Tyrrana, qui est morte à 20 ans reste une énigme du pourquoi de cette riche décoration.
A gauche l'on découvre une orgue hydraulique et un syrinx disposés aux côtés d'un pin et d'un mouton.
Inscription centrale du sarcophage.
A droite l'on découvre une cithare avec son plectre et un luth, de profil, associés à un diptyque.
Sarcophage de Julia Tyrrania.