Vitrine.
Tablette, en argile, présentant un chant de deuil envers le dieu Dumuzi par la déesse Inanna -Mésopotamie (Irak) vers 1200-700 av. J.-C.
Trompette en alliage cuivreux provenant de l'Asie centrale , civilisation de l'Oxus -2200-170 av. J.-C.
Clochette en argile peinte et un simulacre de sistre arqué.
Clochette provenant de Myrina en Turquie et datant du IIème-Ier siècle av. J.-C.
La fonction de la clochette est de chassé les mauvais esprits pour protéger le défunt dans l'au-delà.
Simulacre de sistre arqué provenant de Deir el-Médina tombe d'Ani (TT1069), Nouvel Empire, époque ramesside 1295-1069 av. J.-C.
Lyre asymétrique provenant de Deir el-Médina, cimetière Est, tombe 1389, datant du Nouvel Empire, règne de Thoutmosis III 1479-1425 av. J.-C.
La lyre est en bois de tamaris, alliage cuivreux et traces de peinture rouge.
Sarcophage de Madja, en bois peint, provenant de Deir el-Médina, cimetière Est, tombe 1370.
Le sarcophage date des règnes de la reine Hatchepsout-Thoutmosis III 1479-1425 av. J.-C.
Une déesse, debout sur le signe neb, et qui occupe la cuve et le couvercle, lève les bras pour former le ka.
Le décor peint sur le côté droit de la cuve du sarcophage de la dame Madja, illustre une étape de son enterrement, le jour des funérailles.
Deux hommes tirent vers la tombe, un traineau sur lequel est placé le cercueil.
Deux femmes debout l'accompagnent de leurs lamentations, ce sont les pleureuses, les cheveux enveloppés d'un linge, qui reproduisent les gestes d'Isis et Nephthys pour le dieu Osiris assassiné.
Les deux hommes qui tirent le traineau.
Deux autres pleureuses semblent attendre l'arrivée du cortège, vêtues de la même robe, agenouillées, le bras levé et la main au niveau de la tête.
Un œil oudjat est posé au-dessus de la chapelle de la tombe.
Un large collier ousekh, avec le fermoir à tête de faucon, protège la momie.
Au-dessus des pleureuses agenouillées, sur le couvercle, l'on trouve une représentation du dieu Anubis couché sur le toit de la tombe.
Le sarcophage est peint en blanc avec des bandes jaunes gravées de hiéroglyphes de couleur noire.
Les bandes jaunes évoquent les bandelettes qui entourent la momie.
Au-dessus des deux premières pleureuses, sur le couvercle, l'on retrouve une représentation du dieu Anubis couche sur le toit d'une tombe.
Les deux femmes agenouillées sont dans l'attitude codifiée des pleureuses décrite dans les Textes de Pyramides de l'Ancien Empire.
Vitrine avec une statue fragmentaire d'une pleureuse, une hydrie et une lécythe.
La lécythe, en argile, à figures noires est décorée de trois sirènes. Provenant d'Athènes elle est datée de 500-490 av. J.-C.
Trois sirènes aux ailes déployées sont posées sur des éminences en forme coniques figurant une promontoire rocheux ou un flot.
La sirène du milieu joue de la lyre, tandis que les deux autres écoutent le chant divin.
Statue fragmentaire, en terre cuite peinte, du buste d'une pleureuse.
Début de la XVIIIème dynastie 1550-1425 av. J.-C.
La main droite posée sur la tête dans l'attitude de la veuve pleurant son époux, est l'un des très rares exemples, souvent réalisé en terre cuite peinte.