L'obélisque sur la la Place de la Concorde.
Quatre obélisques, jamais déplacés, demeurent aujourd'hui en Égypte : 
- deux à Karnak, celui de Thoutmosis Ier (19 m 50) et celui de sa fille la Reine Hatshepsout (29 m 56).
- un à Héliopolis consacré par Sésostris Ier (20m41)- un à Louqsor dressé par Ramsès II.
Un petit obélisque orne le jardin public de Zamalek au Caire, et un autre est situé à l'aérodrome d'Héliopolis (17 m). Ces deux petits obélisques proviennent des fouilles de Tanis.
Dès la conquête de l'Égypte par les Romains, 48 obélisques (d'après les textes) quitteront les rives du Nil pour s'élever dans le ciel de Rome. Aujourd'hui 13 obélisques égyptiens ornent les plus illustres places de Rome. (un est situé à Florence)
La ville de Constantinople possède encore à ce jour un obélisque (29 m) parmi les 5 qui ornaient la ville.
Le 28 novembre 1830 le Pacha Méhèmet Ali (le père d'Ibrahim Pacha) offrait à la France trois obélisques : l'aiguille de Cléopâtre à Alexandrie et les deux obélisques de Louqsor.
Les deux obélisques de Louqsor proviennent des carrières d'Assouan, ils sont en granit rose. L'obélisque qui fut choisi se trouvait à l'ouest du pylône, il est environ 1 mètre plus petit (22 m 84) que celui toujours présent à Louqsor. Pour pallier à  cette différence de hauteur, les architectes égyptiens le placèrent sur un socle plus élevé et le positionnèrent un peu plus à l'avant du pylône. Cette implantation avait pour résultat de "donner"  par un effet optique la même hauteur aux deux "aiguilles". Le poids de l'obélisque de Paris est estimé à environ 229 tonnes 500 kg. Ramsès II "dressa" les deux obélisques vers l'an 4 de son règne.
Le bateau qui transporta l'obélisque vers Paris prit le nom du "Louqsor", il mesurait 43 m de long pour 9 m de large.
Il quitta le port de Toulon le 15 avril 1831. Après une escale à Alexandrie, il remonta le Nil jusqu'à Louqsor. Après "l'abattage" de l'obélisque et son chargement effectué, le "Louqsor" quitta Thèbes pour le Caire le 23 septembre 1832.
 Le 1er Avril 1833 le bateau quitta Alexandrie, remorqué par le vapeur "le Sphinx", ils arrivèrent à Toulon le 20 juin 1833. Gibraltar franchit ils mouillèrent à Cherbourg le 12 août 1833.
La remontée de la Seine s'effectua à l'aide du vapeur "le Heva" mais aussi par endroit avec la contribution de chevaux. Le Louqsor et son chargement arrivèrent à Paris le 23 décembre 1833. Ce n'est que trois ans plus tard, le 25 octobre 1836 que l'obélisque fut érigé place de la Concorde.
Information sur la cérémonie qui a couronné le pyramidion le 14 mai 1998 sous la Présidence de Jacques Chirac .
Sur cette face du piédestal sont reproduits, gravés et dorés, les principaux croquis de l'ingénieur Lebas relatifs à l'abattage de l'obélisque devant le temple de Louqsor. C'est l'ingénieur Jean-Baptiste Apollinaire LEBAS qui fut chargé des travaux de l'abattage et de l'érection de l'obélisque sous le ciel de Paris. Le monolithe fut entouré d'une carapace de bois afin de le protéger pendant toutes la durée des opérations - l'abattage, le transport, et l'érection - Une machinerie fut réalisée pour descendre l'aiguille de son socle. Cette scène est figurée sur le piédestal de l'obélisque. L'abattage et l'érection de l'obélisque ont été réalisés en employant uniquement la force humaine. Des chevalets constitués de mâts, des cabestans, des moufles, des poulies, des cordages ...etc. et des hommes réalisèrent ces opérations. 200 hommes exécutèrent cet exploit en 25 minutes.
Face Est de l'obélisque.
La traductions des différentes faces de l'obélisque gardera l'orientation initiale. 
La face Sud regardait le pylône, la face ouest était orientée vers le Nil, la face Nord était exposée vers l'allée se sphinx, la face Est était tournée vers le deuxième obélisque. Pour plus de documentations voir le travail de Madame Bernadette Menu, avec une préface de Christiane Desroches-Noblecourt, "l'Obélisque de la Concorde" aux Éditions du Lunx
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Face Est de l'obélisque.
Face Est de l'obélisque.
Face Est de l'obélisque.
Face Est de l'obélisque.
Face Est de l'obélisque.
Face Est de l'obélisque.
Hiéroglyphes de la colonne centrale.
L'Horus : Taureau puissant de Rê qui brise les Asiatiques. Les Deux Maîtresses : Qui combat la multitude, lion au cœur vaillant. L'Horus d'or, Grand de victoires sur tous les pays étrangers. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê, taureau sur sa frontière, pour s'abattre sur tout pays qui fuit devant lui, sur ordre d'Amon, son vénérable père. Il l'a fait pour lui le fils de Rê Ramsès Méryimen, puisse-t-il vivre éternellement
Hiéroglyphes de la colonne de droite.
L'Horus : Taureau puissant, grand de jubilés, aimé des Deux Terres, roi victorieux qui combat et qui saisit les Deux Terres, souverain au grand règne comme Atoum. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê, Ramsès Méryimen, les chefs de tous les pays étrangers sont sous tes sandales. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê Ramsès Méryimen, doué de vie.
Hiéroglyphes de la colonne de gauche.
L'Horus : Taureau puissant, grand de victoires qui combat de son bras vigoureux, roi grand d'acclamations, maître d'effroi, sa force brise tous les pays étrangers. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê, Ramsès Méryimen, aimé dès son apparition comme appartenant à la domination. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê Ramsès Méryimen, doué de vie.
200 000 personnes assistèrent au spectacle de l'érection, dont le roi Louis-Philippe et sa famille occupant le balcon de l'hôtel de la Marine
. Sur cette face du piédestal des gravures dorées mémorisent cette date.
Information sur la dénomination de la place.
Face Nord de l'obélisque.
Face Nord de l'obélisque.
Face Nord de l'obélisque.
Face Nord de l'obélisque.
Face Nord de l'obélisque.
Face Nord de l'obélisque.
Hiéroglyphes de la colonne centrale.
 
L'Horus : Taureau puissant aimé de Maât. Les Deux maîtresses, protecteur de l'Égypte, victorieux des pays étrangers. L'Horus d'or, riche d'années, grand de victoires. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê, souverain des souverains, qu'a engendré Atoum, d'une seule chair avec lui, pour créer sa royauté sur terre éternellement, pour doter le domaine d'Amon de vivres. Il l'a fait pour lui le fils de Rê Ramsès Méryimen, puisse-t-il vivre éternellement.
 
Hiéroglyphes de la colonne de droite.
L'Horus : Taureau puissant aimé de Rê, souverain à la grande rage de vaincre, à la force terrible, il fait trembler tous les pays par sa valeur. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê, le fils de Rê, Ramsès Méryimen, Montou fils de Montou qui œuvre de ses bras. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê Ramsès Méryimen, doué de vie.
Hiéroglyphes de la colonne de gauche.
L'Horus : Taureau victorieux à la force puissante qui gouverne les foules grâce à son bras vigoureux, qui capture tous les pays é trangers dans ses victoires. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê, le fils de Rê, Ramsès Méryimen. Tous les pays é trangers avancent vers lui , chargé s de tributs. Le roi de Haute et Basse Égypte, Ouser Maât Rê Setepenrê. Le fils de Rê Ramsès Méryimen, doué de vie.