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Le Sérapéum |
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| Comme dans les tombeaux de pharaons ou de particuliers, la chapelle et le caveau pouvaient être décorés les artistes qui travaillèrent sur la fouille nous ont gardé le décor des caveaux de deux d’entre eux. L’un fait pour l'Apis mort durant le règne d’Horemheb et l’autre pour l’Apis mort sous Ramsès Il. Quelques grands personnages ayant participé à l’enterrement ont fait sceller leur stèle sur les soubassements de la chapelle. Certains ont aussi fait déposer plusieurs chaouabtis à leur nom dans le caveau de l’Apis comme pour l’accompagner et le servir pour l’éternité et, ainsi, bénéficier, plus tard, de la survie osirienne. | |
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| La tombe la plus ancienne date du règne d’Aménophis III. Auguste Mariette nous rapporte que sa chapelle était décorée et que son caveau était inscrit. La dernière en date de ces tombes isolées abrite un Apis mort en l’an 30 de Ramsès Il. Au total Auguste Mariette a découvert huit caveaux individuels pour cette période du Nouvel Empire. | |
| Certains enterrements sont bien datés mais de nombreuses questions restent en suspens: le caveau inviolé daté de l’époque de Ramsès. Il contenait deux sarcophages, comme si l’on avait enterré les deux Apis morts sous ce règne dans le même caveau, laissant un caveau annexe vide aucune momie de taureau n'a été effectivement retrouvée, en dehors d’un tête de bovidé dans le caveau inviolé daté du règne d’Horemheb les carnets de fouilles au jour le jour d’Auguste Mariette sont inaccessibles à ce jour, peut-être perdus. | |
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| On sait qu’aux époques tardives (à partir du VIIe siècle avant J.-C.), les rites d’embaumement des animaux sacrés étaient les mêmes que ceux des humains. Il est difficile d’étendre cette constatation au Nouvel Empire en particulier quand, pour les deux caveaux d’Apis de cette époque retrouvés inviolés par Auguste Mariette on constate l’absence de momie. Il n’en est pas moins vrai que les objets qui entouraient l’Apis dans Sa tombe étaient les mêmes que ceux que l’on destinait aux humains, à l’exception de la pratique qui consiste pour un grand personnage de placer un ou plusieurs de ses chaouabtis près du sarcophage d’Apis. | |
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Parmi les bijoux parvenus au Musée du Louvre, on peut admirer la qualité de ceux qui furent exhumés de la tombe de l’Apis mort en l'an 30 de Ramsès Il. Il est plaisant de comparer le dessin d’un pectoral fait par les artistes qui accompagnaient Auguste Mariette à une époque où la photographie archéologique ne s’était pas encore totalement imposée et le cliché de cette même pièce aujourd’hui conservée au Musée du Louvre. |
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| On s’est souvent interrogé sur l’existence d’autres caveaux isolés durant cette période ainsi que sur l’emplacement des lieux d’enterrement d’Apis morts avant Aménophis III. Il est généralement admis que tous les tombeaux isolés de cette époque ne sont pas encore découverts ni, a fortiori, les lieux d’enterrement des Apis des périodes précédentes. | |
| En admettant
que chaque caveau abritait un seul Apis l'hypothèse la plus probable
aujourd’hui, on obtient le tableau suivant: - un Apis mort durant le règne d’Aménophis III - un Apis mort durant le règne
de Toutankhamon - deux Apis morts durant le règne d’Horemheb
- un Apis mort durant le règne
de Séthi Ier - deux Apis morts durant le
règne de Ramsès Il, en l’an 16 et 30 de Ramsès Il - un Apis mort à une date inconnue |
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| Si l’on pense que le caveau non attribué doit être daté à intérieur de la période 1391-1260 avant J-C., on comptera huit Apis pour une durée de cent trente et un ans, soit une durée de vie moyenne des Apis d’un peu moins de dix-sept ans. Les observations qui ont été faites sur la moyenne de vie des taureaux sacrés. |
