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Hathor déesse de l'amour |
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Le
roi Toutankhamon est assis sur sur un trône,
les pieds posés sur les coussins d'un tabouret, alors que son épouse lui
applique un onguent sur l'épaule gauche.
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La
musique et la danse permettent de découvrir des corps dénudés. Le torse
de la musicienne et nu. La danseuse acrobatique, sur un ostracon, faisant le pont, est probablement une esquisse préparatoire à une figuration plus officielle. On remarque le torse complètement nu, le minuscule pagne noué, la boucle d'oreille et la magnifique chevelure de la jeune femme: tous les détails et surtout la figure exécutée concourent à former une image très érotique. |
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| De nombreux objets, comme la cuiller à la danseuse nue, évoquent l'érotisme. | ||
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Les enfants sont montrés nus, la mèche de l'enfance pendant sur un côté du crâne. |
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| La déesse du sycomore, la déesse Hathor, dispense nourriture alimentaire et boisson aux défunts. | ||
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| Cette image funéraire, de la déesse du sycomore, est aussi une iconographie amoureuse, car les deux se confondent dès le début de la Création. Cette déesse qui n'est autre qu'Hathor rafraîchissant le défunt et, en l'occurrence, étanchant l'ardeur amoureuse. | ||
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| Hathor, représentée sous forme de vache, allaite l'enfant roi. L'image est purement symbolique dans le monde divin, car l'allaitement correspond, dans cette iconographie, à la période de gestation, donc à l'existence prénatale, pendant laquelle l'être en devenir est nourri du "lait divin", de l'essence, du sang de sa mère. | ||
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| La sensualité féminine de l'art amarnien se superpose à la physionomie hors norme d'Akhenaton. La reine Néfertiti, dont le nom signifie "la Belle est venue", nous procure toute la sensualité féminine par cette statuette du torse d'une hauteur de 29 cm. Il n'est pas besoin s'être un spécialiste pour reconnaître au premier coup d'œil cette œuvre comme amarnienne. Akhenaton a imposé à ses artistes des modes d'expression très particuliers. A cette philosophie nouvelle -l'amour de la vie, les sentiments affichés, l'exaltation des joies de la famille, la sensibilité à la nature et à toutes les beautés gracieuses que crée Aton, le dieu unique aux rayons vivifiants- s'ajoutent, lorsqu'il s'agit de représentation humaines, des traits physiques d'un expressionnisme exagéré, peut-être influencé par l'aspect réel du roi: hanches très rondes, larges cuisses, ventre ballonné, épaules étroites, long cou, menton en avant, crâne déformé vers l'arrière. Le plissé moulant de la robe de la reine laisse deviner ses formes sensuelles: ses seins fermes, son petit ventre, son pubis et les hanches, ne peuvent qu'inviter à l'amour charnel. |