Le jambage de l'ouverture (8) conduisant vers la deuxième salle est composé d'une colonne de cercles rouges ponctués au centre.
Le linteau est décoré de deux yeux oudjat.
Les trois colonnes jaunes qui composent le linteau ne possèdent pas de textes.
Le linteau est décoré de deux yeux oudjat.
Le linteau est décoré de deux yeux oudjat.
La salle, située à droite en entrant dans la chapelle, possède quelques scènes mais qui sont aussi très détériorées.
La décoration est composée de deux registres sur les côtés et d'un registre sur le mur du fond.
Dans le premier registre de gauche, le défunt accompagné de membres de sa famille apporte des offrandes au dieu Osiris.
Le registre placé au-dessous est une suite de barques funéraires.
La scène du mur du fond représente le défunt, apportant des offrandes à la déesse du sycomore, et recevant l'eau nécessaire pour la vie dans l'au-delà.
La décoration du mur de droite est divisée en deux registres, très détériorés, qui nous montrent le défunt et son épouse recevant des offrandes des membres de la famille et une purification du prêtre setem.
Le dieu Osiris, probablement suivit d'Isis et peut-être Nephthys, est assis sur un trône, à l'intérieur d'une chapelle.
Devant le dieu Osiris se dressent une fleur et des boutons de lotus.
Les quatre Enfants d'Horus naissent de la fleur de lotus.
La nébride, attribut du dieu Osiris, est aussi présente.
La corniche de la chapelle est décorée d'une frise d'uraei.
Les quatre Enfants d'Horus sont posés sur la fleur de lotus.
 La nébride, ainsi qu'un vase, sont placés devant la touffe de lotus.
Les quatre Enfants d'Horus.
Amenemhab, son épouse et des membres de la famille apportent des offrandes au dieu Osiris.
Un guéridon bien garni de denrées alimentaires et florales, sont offertes par Amenemhab.
On aperçoit les mains levés d'Amenemhab ainsi que ses pieds et son vêtement.
Amenemhab est suivit par quatre femmes et un homme intercalé.
Les quatre femmes ont une longue robe qui descend jusqu'au sol.
Dans le registre, au-dessous de la scène d'offrandes au dieu Osiris, nous trouvons une suite de barques funéraires.
La première barque, en partant de la gauche, transporte le reliquaire du dieu Osiris qui renfermait sa tête
Le reliquaire d'Osiris est protégé par deux béliers posés sur un pavois.
Les béliers, sont coiffés du disque solaire encadré par deux hautes plumes, il s'agit de la représentation du dieu Amon-Rê.
La barque, qui semble posséder des rames, est posée sur un socle.
Devant la barque est représentée une grande offrande qui est apportée par Amenemhab, dont on aperçoit les pieds, ainsi que ceux de son épouse.
Devant la barque est représentée une grande offrande qui est apportée par Amenemhab, dont on aperçoit les pieds, ainsi que ceux de son épouse.
Derrière le couple trois barques, chargées du mobilier funéraire, naviguent sur le Nil.
Les deux barques, qui se superposent, transportent le mobilier funéraire : sarcophage, chapelle...etc.
Dans celle du bas l'on aperçoit le barreur qui actionne le gouvernail.
Les deux barques sont dépourvues de voiles.
La grande barque qui suit possède une grande voile actionnée par trois hommes : un à chaque extrémité et un au centre.
Le barreur actionne lui aussi le gouvernail, pour diriger la barque.
La représentation, dans les scènes funéraires de barques, si elles sont dépourvues de voile laisse à penser qu'elles descendent le Nil grâce au courant, pour aller en pèlerinage vers Abydos. Pèlerinage réel ou symbolique. Par contre, celles munies d'une voile, remontent le Nil grâce au vent du Nord. Il s'agit peut-être aussi s'un remorquage de deux barques.
Amenemhab et sa famille apportent des offrandes au dieu Osiris.
Au-dessous quatre barques funéraires.
Salle à droite en entrant dans la chapelle.
La dernière femme, qui accomplit des offrandes au dieu Osiris, est coiffée d'une perruque noire surmontée d'un cône à parfum.
A droite le visage d'Amenemhab face à la déesse du sycomore.
Les colonnes, matérialisées par des traits rouges sur fond jaune, ne possèdent pas de texte hiéroglyphique.
Amenemhab et son épouse sont assis sur un fauteuil dont les pieds sont munis de cales.
Les deux époux posent les pieds sur des escabeaux. Devant Amenemhab est placé un guéridon garni de pains et des offrandes.
Devant Amenemhab un grand arbre occupe tout le registre.
Amenemhab, son épouse, et la déesse du sycomore, qui abreuve les défunts.
Visage d'Amenemhab dont la perruque est maintenue par un bandeau blanc.
Les déesses Hathor, Nout et Isis s'alternent comme dame du sycomore.
Les deux déesses apparaissent dans cet arbre pour nourrir et abreuver le mort, le bas de leurs corps, se confondant souvent avec le tronc.
Déesse nourricière du défunt, véritable déesse-arbre, Hathor abreuve le mort de son aiguière et lui présente un plateau de pains.
La coiffe de la déesse : cornes encadrant le disque solaire nous fournit la nature divine, il s'agit ici, même si les textes sont absents, de la déesse Hathor.
La déesse tient deux aiguières dans ses mains.

Le sycomore (Ficus sycomorus L) est une sorte de figuier produisant des fruits très appréciés par les Égyptiens. Dans le nord du pays l’étaient aussi ceux du figuier méditerranéen (Ficus carica). Le bois du sycomore est facile à travailler, mais solide. Il était en particulier utilisé pour la confection des sarcophages, et donc mis en rapport avec la déesse Nout, déesse du ciel chargée de remettre au monde le défunt, à laquelle était assimilé le couvercle du sarcophage. Ses figues, entaillées vertes, étaient consommées, et de nombreuses peintures de tombes les font figurer parmi les offrandes ou en évoquent la cueillette par des personnages, quelquefois aidés par des singes. Le sycomore, arbre nourricier, devient ainsi le réceptacle d’une divinité féminine, pourvoyeuse d’eau et d’aliments. Ainsi, dans la tombe de Sennefer (XVIIème dynastie), à Thèbes, Isis est transmuée en sycomore pour dispenser la vie, apporter le pain, l’eau et la brise au défunt. Ce rôle est en général dévolu à Nout, Dame du sycomore telle qu’elle apparaît sur la vignette des chapitres 57 à 60 du Livre des Morts. Celle-ci peut aussi montrer le seul arbre, d’où sortent deux bras, l’un tenant un plat et ses denrées alimentaires, l’autre une aiguière d’où coule un filet d’eau que réceptionne le défunt. La formule qui s’y rapporte a pour titre :
« Formule pour vivre de la brise et avoir de l’eau à volonté dans l’empire des morts... ».
Pour un sarcophage la matière même contribuait ainsi à en assurer les fonctions : protecteur, générateur de vie, et fournissant au défunt ce qui était nécessaire à sa vie.
Extrait de la publication du sarcophage de IouefenKhonsou du Muséum de Perpignan (page 34)
"Le sarcophage du Muséum d'Histoire Naturelle de Perpignan. La momie de IouefenKhonsou". Entreprise collective menée par les membres de l'association -Les Amis de l'Egypte Ancienne- Madame Nadine GUILHOU, Docteur en égyptologie à l'Université Paul Valéry à Montpellier et Madame Annie PERRAUD du CHU Guy de Chauliac à Montpellier.

Les scènes sur la paroi de droite sont très dégradées, elles sont représentées sur deux registres.
Registre du bas, un homme apporte une offrande au couple de défunts.
Amenemhab et son épouse reçoivent les offrandes.
L'épouse, coiffée d'une longue perruque, porte le cône à parfum sur le crâne.
Derrière l'épouse un prêtre setem verse une libation sur des offrandes.
Le prêtre setem est vêtu d'une peau de panthère.
Le prêtre setem est vêtu d'une peau de panthère.
Du registre du haut il ne subsiste qu'une scène qui montre Amenemhat et son épouse, assis sur un fauteuil, face à un prêtre setem.
Amenemhat et son épouse, assis sur un fauteuil, face à un prêtre setem.
Des offrandes étaient présentées devant le couple, l'on aperçoit le pied d'un guéridon.
Le prêtre setem, vêtue d'une peau de panthère, tient dans sa main un vase pour verser une libation.
 De la cour l'on pénètre dans la chapelle qui est décorée, mais les scènes sont très détériorées. Une ouverture au centre du mur Nord permet d'accéder à une autre chambre anépigraphe qui comportait une niche sur le mur Nord. De cette salle l'on pouvait rejoindre la descenderie du caveau, située à droite de la salle. Dans la partie gauche de la salle seule est conservé une scène (4) qui montre la déesse Hathor accueillant le défunt et son épouse dans son royaume de l'Occident. Le linteau du petit couloir (8) qui conduit vers la deuxième salle est décoré de deux yeux oudjats. Sur la paroi (7), dans le premier registre le défunt accompagné de membres de sa famille apporte des offrandes au dieu Osiris. Le registre placé au-dessous est une suite de barques funéraires. Dans la paroi du fond (6) l'on trouve Amenemhab, son épouse, et la déesse du sycomore, qui abreuve les défunts. Sur la paroi (5), registre inférieur, Amenemhab et son épouse reçoivent les offrandes. Derrière l'épouse un prêtre setem verse une libation sur des offrandes. Le registre supérieur montre Amenemhat et son épouse, assis sur un fauteuil, face à un prêtre setem.
Salle à droite en entrant dans la chapelle.
Salle à gauche en entrant dans la chapelle.
Couloir qui conduit vers la deuxième salle anépigraphe et la descenderie du caveau.