Représentation
de l’adoration d’Aton par la famille royale. Le roi et la reine, coiffée de la couronne atef, sont suivis de trois princesses.
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"Quand il se lève dans le ciel, il se réjouit pour son fils ; il l’embrasse de ses rayons ; il lui donne l’éternité en tant que roi comme l’Aton, Neferkheperourê Ouaenrê, mon dieu qui m’a fait et qui a fait advenir mon ka. […] Le père divin, porte-étendard à la droite du roi, chef de toute la cavalerie de sa Majesté, scribe véritable du roi qui l’aime, Ay, dit : "J’ai été loyal envers le roi…". | ||||||||||
"Quand il se lève dans le ciel, il se réjouit pour son fils ; il l’embrasse de ses rayons ; il lui donne l’éternité en tant que roi comme l’Aton, Neferkheperourê Ouaenrê, mon dieu qui m’a fait et qui a fait advenir mon ka. […] Le père divin, porte-étendard à la droite du roi, chef de toute la cavalerie de sa Majesté, scribe véritable du roi qui l’aime, Ay, dit : "J’ai été loyal envers le roi…". | ||||||||||
"Quand il se lève dans le ciel, il se réjouit pour son fils ; il l’embrasse de ses rayons ; il lui donne l’éternité en tant que roi comme l’Aton, Neferkheperourê Ouaenrê, mon dieu qui m’a fait et qui a fait advenir mon ka. […] Le père divin, porte-étendard à la droite du roi, chef de toute la cavalerie de sa Majesté, scribe véritable du roi qui l’aime, Ay, dit : "J’ai été loyal envers le roi…". | ||||||||||
La
longue prière accompagnée d’une représentation d‘Ay et Tiy à genoux. La lecture de la prière s'effectue, en colonnes, de gauche à droite, vers les époux. |
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La
longue prière accompagnée d’une représentation d‘Ay et Tiy à genoux. Le roi et la reine sont chaussés de sandales. |
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Le couloir d'entrée mesure
approximativement 2m30 sur 1m40. Mur Ouest du couloir d'entrée. La scène est orientée vers l'extérieur de la tombe, comme pour le côté Est, les protagonistes regardent vers la lumière du soleil. On retrouve ici des représentations d’Ay et Tiy à genoux adorant Aton. Elles donnent un bon exemple du style amarnien au modelé doux tout en courbes accentuées. Les visages sont assez mal conservés, mais on remarque l’élégance des figures : jeux de transparence des vêtements, colliers, bracelets et mèches de cheveux détaillées avec précision. C’est ici que l’on trouve le texte que l’on appelle le Grand Hymne à Aton. |
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Ay et Tiy à genoux adorant Aton. Bon exemple du style amarnien au modelé doux tout en courbes accentuées. Les visages sont assez mal conservés, mais on remarque l’élégance des figures : jeux de transparence des vêtements, colliers, bracelets et mèches de cheveux détaillées avec précision. | ||||||||||
Ay et Tiy. | ||||||||||
L’Hymne à Aton. Ay et Tiy. | ||||||||||
L’Hymne à Aton. Malgré la détérioration actuelle du mur, il s’agit de l’exemplaire le plus complet que l’on connaisse. Il fut heureusement copié par U. Bouriant à la fin du siècle dernier, avant d’être partiellement détruit en 1890. Le Grand Hymne à Aton passe pour avoir été rédigé par Akhenaton lui-même. Il décrit minutieusement l’action bénéfique et universelle du soleil. Il s’agit de dix strophes de douze vers, traitant de deux thèmes prédominants : le cycle quotidien du soleil, et la Révélation du dieu à son « fils » Akhenaton. | ||||||||||
Tiy, est coiffée d'une perruque bouclée,
surmontée d'un cône à parfum. Elle lève les mains en signe d'adoration. |
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Ay porte une courte perruque bouclée, les deux mains sont levés en signe d'adoration. | ||||||||||
Ay. | ||||||||||
La perruque de Tiy est maintenu par un bandeau de tête
et par un ruban, positionné au niveau des oreilles. L'on distingue les boucles du bandeau et du ruban. |
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L’Hymne à Aton a cinq versions abrégées (dites du Petit Hymne à Aton). Cinq ont été retrouvées dans les autres sépultures des dignitaires d’Amarna : les tombes n°4 de Meryra I, n° 8 de Toutou, n°9 de Mahou, n°10 d’Apy et n°23 d’Any. On peut supposer que les hymnes à Aton constituaient des textes liturgiques, destinés à être récités lors du culte dans les temples d’Akhetaton. Ils possèdent une métrique analogue à celle de notre poésie. | ||||||||||
Ay et Tiy en adoration au disque d'Aton. Comme pour le roi et la reine, sur le mur en face, ils portent des sandales. |
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Les Hymnes à Aton étaient
probablement des textes liturgiques destinés à être récité ou psalmodiés
lors du culte dans les temples de la capitale. Ce sont des textes dont la
haute élévation spirituelle est incontestable. La traduction, qui suit, du grand hymne à Aton est donnée par Pierre Gilbert dans A. Eggebrecht, L'Égypte ancienne, p.238 |
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Tu te
lèves beau dans l'horizon du ciel,
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