Derrière
les scènes, plus ou moins conventionnelles des tombes privées,
l’on découvre des Egyptiens au tempérament fougueux, exercent leur
verve et leur satire à l’égard du sexe. Des contes nous enseignent
sur le désir des deux sexes; les Chants d’Amour sont empreints
d’une forte connotation érotique; des petites figurines nous
montrent un sexe masculin disproportionné. Le papyrus de Turin est
l’un des rares témoignages qui nous présente la sexualité au
premier degré. Dans le temple de la reine Hatshepsout, à Deir
el-Bahari, figure un graffiti érotique très suggestif concernant les
relations intimes qui unissaient la reine et le Grand Intendant Sénènmout.
Tous ces documents montrent que la société égyptienne n’était
pas seulement austère et empreinte de religiosité mais qu’elle
voulait aussi jouir de la Vie. |