L'axe de la porte est bien orienté dans l'axe du pylône du temple de Khonsou. 
Le roi devant les divinités.
Le roi devant les divinités.
Le roi devant les divinités.
Le roi devant les divinités.
Intérieur de la porte gravée d'ankh et sceptre ouas.
Plafond de la porte décoré de vautours.
Plafond de la porte décoré de vautours.
Face sud du pylône.
Allée conduisant au temple de Mout.
Tout au fond le croisement des dromos.
A droite, le dromos conduit vers la porte construite sous Ptolémée III Évergète.
A gauche, le dromos conduit vers le temple de Louqsor.
Croisement des dromos.

L'enceinte de Mout. D'après "l'Égypte restituée".

Les temples de Karnak.

En rouge, le dromos arrivant du temple de Louqsor, il bifurque à droite pour rejoindre le temple de Mout, puis part sur la gauche pour arriver à la porte du 10ème pylône.
En bleue, le dromos se dirige vers la porte d'enceinte
construite sous Ptolémée III Évergète.

L'enceinte de Mout et le lac sacré, sous forme du croissant lunaire.
Au bas du cliché l'on trouve le dromos qui arrive de Louqsor, puis il se dirige vers l'entrée du temple de Mout, et enfin s'oriente vers la gauche pour rejoindre le 10ème pylône.

Entrée du temple de Mout.
Le temple n'était pas accessible au public en octobre 2010. Avec un pourboire, l'on est rentré jusqu'aux fouilles en actuelles.
Le temple de Mout est une construction d'Aménophis III et restauré par Ramsès II.
Cartouche d'un Ptolémée.
Cartouche d'un Ptolémée.
Procession des nomes.
Le temple de Mout aurait été fondé par Hatchepsout puis remanié et agrandit par ses successeurs notamment Amenhotep III. De nombreuses statues ou parties de colosses datant de son règne y ont été retrouvées. Il était composé d'une avant-cour avec un portail monumental, dont le dernier état date de la période lagide, d'un pylône arasé aujourd'hui, d'une seconde cour qui comprenait et comprend encore beaucoup de statues de Sekhmet, d'un second pylône et de la zone du sanctuaire avec sa salle de la barque et son naos. Une chapelle y était adossée et donnait sur le lac sacré que l'on nommait alors "Isherou".
Mur du portail avec des musiciennes.
Gravures de l'époque des Lagides.
Béliers d'Amon.
Béliers d'Amon et vestiges du temple.
Béliers d'Amon et vestiges du temple.
Ce sont donc dans les cours du temple de Mout et de ses environs immédiats qu'ont été trouvées et dispersées dans les grands musées du monde les fameuses statues de Sekhmet, assise ou debout, dont la tradition rapporte qu'il en existait 365 pour le jour et 365 pour la nuit.
Les fouilles récentes en ont révélé encore beaucoup en place même si ces exemples là sont eux en moins bon état que ceux qui se trouvent dans les célèbres collections égyptologiques. Celles qui subsistent encore en place donnent au site un aspect mystérieux, avec des corps à tête de lionne émergeant des sables et des bosquets marécageux qui bordent le lac sacré.
Ailleurs elles ont été redressées par les archéologues depuis la reprise des fouilles et alignées dans ce qui reste des espaces à ciel ouvert que le temple réservait aux cérémonies rituelles qui associaient ainsi la terrible déesse solaire à l'image de la mère divine que Mout représentait dans la triade thébaine. Ces statues sont les restes les plus saisissant du domaine et datent toutes du règne d'Aménophis III de la XVIIIe dynastie, dont un certain nombre ont été réinscrite au nom de Sheshonq Ier. Outre les cour à ciel ouvert ces statues étaient également placées tout autour du temple et ainsi replacées semblent former une seconde enceinte protectrice ou prophylactique, du temple de la déesse.