Scène rituelle en l'honneur d'une mangouste.

En alliage cuivreux cette statuette date de la Basse Epoque. Elle mesure 21,6 cm de haut, large de 9,2 cm et longue de 26,7 cm.

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, C'est un nommé Padihor qui dédie cette petite scène de bronze à la déesse Ouadjet et il est représenté en train de verser l'eau lustrale devant un ichneumon en taille héroïque.

Padihor est représenté en train de verser l'eau lustrale.

L'ichneumon est dressé sur ses pattes arrières et se tient sur une fleur de lotus épanouie.

L'ichneumon semble émerger tel le soleil au matin du monde.

La mangouste est coiffée du disque solaire accompagné de l'uraeus.

Les connotations solaires attribuées à la mangouste sont liées au fait que ce petit animal, sans peur, triomphe, dans la nature, de divers reptiles, créatures des ténèbres et ennemis de Rê.

C'est pourquoi la mangouste est associé ici à Ouadjet de Bouto, cobra bénéfique dentifié au foudroyant œil de Rê.

Cet objet pourrait provenir d'une ville du Delta.

Scène rituelle en l'honneur d'une mangouste.

Cercueils de musaraignes.

Cercueil de musaraigne en bois de tamaris, long de 18,3 cm, large de 3,9 cm et haut de 4,2 cm.

Ce cercueil de musaraigne date de la Basse Epoque. L'apparence ressemblance de la mangouste à la musaraigne (malgré leur taille différente) et sans doute à l'origine de leurs conceptions zoologico-religieuses des Egyptiens.

Ce cercueil de musaraignes en alliage cuivreux date de la Basse Epoque et mesure 6,3 cm de long, 4,1 cm de large pour 3,5 cm de haut.

Cercueil de musaraignes.

Cercueil de musaraignes.

Ce cercueil de musaraigne en bois peint mesure 16,8 cm de long, large de 8,5 cm et haut de 13,8 cm.

La présence d'un divinité hiéracocéphale évoque probablement le faucon de Létopolis, Horus Mekhentirty, dont la musaraigne incarnait l'aspect nocturne.

Divinité hiéracocéphale.

La musaraigne a le museau pointu, la queue effilée et les pattes frêles.

La présence du reptile qui serpente en partie supérieure s'explique par l'association avec la mangouste.

Leur mode de vie à la fois nocturne et diurne, a fait assimiler les musaraignes au dieu Osiris, mais aussi à des aspect nocturnes du faucon Horus Mekhentirty de Létopolis.

Bien que les corps de ces petits animaux n'aient que rarement subi un véritable traitement d'embaumement, des momies de musaraignes ont été mises à jour à Akhmim, où elles ont été agglomérées dans du bitume par groupe de cinquante à soixante-quinze.