L'axe Sud-Nord, l'axe de la royauté, est constitué de quatre pylônes, en partie reliés par des murs formant une cour à l'avant de chaque pylône.
L'axe Sud-Nord, l'axe de la royauté, est constitué de quatre pylônes, en partie reliés par des murs formant une cour à l'avant de chaque pylône.
La porte, située tout au fond, est positionnée sur le mur Nord qui sépare la cour comprise entre le troisième et le quatrième pylône. Dans cette cour se trouve l'obélisque de Thoutmosis Ier, elle est la jonction de l'axe divin et de l'axe royal. Le plus rapproché des pylônes de l'axe Est-Ouest, est le septième, il fait partie des grands remaniements de Thoutmosis III.
Le mur Ouest de la cour est très mutilé, les architectes romains y ancrèrent les poutres de leurs palans pour haler l'obélisque unique de Thoutmosis IV. 
Le fond de la cour, est fermé par le septième pylône. L'intérêt de cette cour est surtout lié à son histoire récente. Vers la fin de la splendeur de Karnak, peut-être deux siècles avant J.-C., son sol fut éventré et creusé très profondément jusqu'à l'eau. Puis les équipes attachés au lieu saint empilèrent là tous les objets vénérables qui encombraient le temple.
Accumulés parfois depuis deux millénaires, en grand nombre brisés, ces précieux souvenirs du passé gênaient le travail des artisans chargés de réparer les dommages dus au dernier passage des perses et aux cataclysmes naturels des années précédentes. C'est par des dizaines de milliers que des statues royales, divines, privées, des ex-voto de tout ordre, des éléments de monuments furent ainsi enfouis dans le sol de cette cour. Du nom de "salle de Fêtes", la cour porte aussi aujourd'hui l'appellation de "Cour de la Cachette". Le musée du Caire, le musée de Louqsor et le musée de Plein Air de Karnak offrent de multiples exemples des trouvailles réalisées en 1901.
La porte du septième pylône est encadré, sur la face Nord, par sept statues.
Une statue osiriaque et une statue représentant le roi debout, sont placées à gauche de la porte du pylône.
Comme il est de tradition, les môles des pylônes étaient décorés du massacre des ennemis. Dans l'antiquité le septième pylône devait mesurer environ 26 mètres de haut.
Sur le côté droit de la porte nous trouvons aussi une statue osiriaque et une statue de roi debout.
Sur ce côté viennent s'ajouter trois autres statues, plus réduites, deux assises et la troisième debout. 
Une statue osiriaque et une statue représentant le roi debout, sont placées à gauche de la porte du pylône.
La statue du roi, située à droite de la porte, est coiffée de la double couronne, la statue osiriaque est proche de celle située contre le môle gauche. La brèche, présente dans le mur Ouest de la cour, est l'œuvre des romains sous le commandement de Constantin. Ils arrachèrent l'obélisque unique de Thoutmosis IV. L'obélisque sortit du domaine d'Amon en longeant le Lac Sacré jusqu'à la cour de la Cachette, au moyen de cinq palans, dont les points d'ancrage sont encore visible dans le mur Ouest de la cour.
La statue osiriaque, coiffé de la couronne de Haute Égypte, serre les signes ankh dans ses deux mains.
Le roi est coiffé, lui aussi, de la couronne blanche de Haute Égypte, il est vêtu du pagne, le barbe divine descend sur sa poitrine.
Sur le côté droit de la porte nous trouvons aussi une statue osiriaque et une statue de roi debout.
Sur ce côté viennent s'ajouter trois autres statues, plus réduites, deux assises et la troisième debout. 
La porte axiale du pylône a ses montants et les seuils en granit rose. Le passage était fermé par un vantail unique qui se rabattait sur l'embrasure de gauche, côté Est. L'embrasure de droite, côté Ouest, enfermait dans ses deux petites niches des statuettes de Thoutmosis III, édificateur de ce pylône.
Le colosse osiriaque, placé à gauche de la porte, comprend une colonne de textes.
Le cartouche contient le nom de Ramsès, probablement une usurpation de la statue.
Statue osiriaque et une statue de roi debout.
Trois autres statues, plus réduites, deux assises et la troisième debout, sont placées à droite des statues debout. 
Les trois statues, de taille réduite, portent le némès comme coiffe.
L'uræus orne le front du roi, la barbe vient s'appuyer sur la poitrine du roi.
Sur l'embrasure l'on distingue les deux niches qui contenaient les statuettes de Thoutmosis III.
A droite des niches, le roi est agenouillé devant le dieu Amon, derrière Amon, le fils Khonsou  représenté sous les traits d'un faucon portant le croissant lunaire et le disque. Derrière le roi la déesse Mout.
Le roi est accompagné par deux divinités, les cartouches sont au nom de couronnement de Thoutmosis III.
Men-kheper-Rê, la manifestation de Rê demeure.
La cour de la "Cachette", depuis la porte du 7ème pylône.
Au passage l'obélisque à détruit un nilomètre situé près du lac, il a écrasé la base de l'édifice de Taharqa du lac. Puis l'obélisque, après la cour de la cachette, a rejoint la glissière préparée pour son acheminement, située à l'avant du septième pylône. L'obélisque unique qui devait peser environ 500 tonnes est aujourd'hui à Rome. Les points d'ancrage des palans sont encore visible dans le mur Ouest de la cour. La cour de la Cachette renfermait dans son sous-sol 779 statues en pierre, 17000 environ en bronze et un nombre incalculable d'ex-voto. 
Franchissons la porte du septième pylône : nous trouvons les vestiges de deux colosses debout en granit rose de Thoutmosis III. Les colosses flanquaient l'entrée. Le jambage du colosse, placé contre la môle Ouest, porte une décoration qui représente le roi, coiffé du némès, tenant les insignes royaux. Le cartouche est au nom de Ramsès, nouvelle usurpation. L'angle Nord-Ouest du septième pylône (à gauche) conserve les restes des échafaudages et supports de briques en terre crue, dressés pour l'abattage des obélisques, par les charpentiers de la marine romaine.
De cette cour ne subsiste que le mur Est, le mur Ouest qui délimitait la cour a complètement disparu, fondations comprises, alors que des arrachements à ses extrémités montrent qu'il avait un jour existé. Ce mur a été totalement démonté, pour permettre la construction de la base de l'échafaudage, et le passage de l'obélisque une fois abattu.
Les décorations, des faces Sud des môles est identique à celle qui figure sur les faces Nord du pylône.
L'on y trouve le massacre des ennemis par le roi devant le dieu Amon. Les môles du pylône englobent de larges rainures, au nombre de deux par massif, qui étaient le support des mâts à oriflammes.
Les deux colosses debout, qui flanquaient l'entrée, étaient précédés d'une paire d'obélisques.
L'obélisque du môle Ouest, du septième pylône partit à Constantinople, appelé aujourd'hui Istanbul.
Il fut érigé sur l'hippodrome de cette ville en 390 par le préfet Proclus sous le règne de Théodose Ier.
L'obélisque de Théodose, prélevé dans le temple de Karnak fut ériger au milieu de la spina en 390.
L'obélisque de Théodose Ier est un monolithe en granit rose de 300 tonnes. L'on trouve également une autre appellation sur la matière de l'obélisque : le porphyre, en grec porphura, pourpre, qui est une roche magmatique à grands cristaux de feldspath et à pâte colorée (rouge, verte, bleue, noire) utilisée en décoration. A l'origine il mesurait 32,50 mètres de haut, mais pour faciliter son transport, on supprima à la base près de 49% de sa longueur. Il mesure à présent 20 mètres. La base de l'obélisque n'étant pas franche, on le posa sur quatre cubes de bronze reposant sur un socle en marbre. Le socle en marbre a été exécuté en 389. Il est décoré de bas-reliefs illustrant des courses de chars, l'érection de l'obélisque, la loge impériale, la remise des couronnes, la présentation des cadeaux à l'empereur, etc. 
L'obélisque de Théodose est le plus ancien monument d'Istanbul car il est daté du XVème siècle avant notre ère, soit il y a 3 500 ans. Il a été exécuté par le pharaon Thoutmosis III pour célébrer sa victoire en Mésopotamie lors de sa huitième campagne en l'an 33. C'est l'empereur  romain Constantin le Grand (324-337) qui ordonna a ce que l'obélisque du temple de Karnak soit transporté à Constantinople. Bien qu'il mourût avant l'arrivée de celui-ci, son fils Constantin II (337-361) tenta d'exhausser son souhait.
L'obélisque fut transporté à Alexandrie où il resta plusieurs années avant d'être embarqué pour Constantinople. C'est Julianus (361-363) qui écrivit dans une lettre aux autorités Alexandrines: "Il serait bon que vous envoyez ce monument à Constantinople, une ville qui vous a généreusement ouvert les bras et a accordé le droit de passage de vos navires vers la Mer Noire, au point que vous pourriez participer à l'embellissement de la cité". C'est sous le règne de Théodose Ier le Grand que l'obélisque sera dressé au centre de la spina (dorsale).
Le massacre symbolique des Nubiens est représenté sur la face Sud, les asiatiques sont figurés sur la face Nord.
La couronne de Haute-Egypte brisée.
Le pied gauche en avant, dans le sens de la marche, statue "vivante" représentant le roi.
Le socle d'un obélisque.
Le roi massacre les ennemis.
Offrandes du roi aux divinités.
Les cartouches sont de Ramsès II.
Le deuxième colosse, debout devant le môle Est, est brisé au niveau de la taille, devant la statue nous trouvons le socle d'un obélisque.
Deux obélisques, dont on aperçoit le socle de celui de droite, figuraient devant les môles Sud du septième pylône.
Devant le septième pylône s'ouvre une vaste cour qui conduit vers le huitième pylône de Karnak.
Une vaste cour sépare le septième pylône du huitième.
Les murs qui relient le VIIIème au VIIème pylône datent de Thoutmosis III. Seul le mur oriental est conservé. Sur sa face intérieure figurent six reliefs dans le creux de Ramsès III. La façade extérieure, qui donne sur le lac sacré, est dédiée aux inscriptions des grands prêtres d'Amon. Un reposoir de barque y est adossé près du VIIème pylône. Sur une plate-forme de grès s'élève un kiosque en albâtre.
Le huitième pylône mesurait 21 mètres de haut. La porte massive, en grès du Gebel Siliseh, n'a ni la finesse ni l'élégance de celle du septième faite de beaux blocs de granit. La décoration de la face Nord est très mutilée.
La vaste esplanade, située entre le septième pylône et le huitième, est jonchée par des débris des obélisques. 
L'on peut y voir quelques détails de la procession de la barque d'Amon ou les épisodes essentiels de l'investiture royale. 
Sur la face nord du pylône sont représentées des scènes d'offrandes, de processions et de montée royale, aux noms de Séthi Ier, Ramsès III, Thoutmosis Ier.
Le souverain, lors de son investiture, devait suivre cette voie du Sud, celle de la terre d'Égypte, pour aller à la rencontre d'Amon-Rê, le roi des dieux, qui lui conférait la charge suprême.
Les décorations du pylône furent martelées à l'époque amarnienne, une partie des reliefs fut restaurée sous le règne de Toutankhamon, qui n'a pas cherché à usurpé le monument. Séthi Ier n'hésita pas à imposer son nom sur l'ensemble de la décoration, même si les textes indiquent honnêtement qu'il participa en fait à la restauration des images divines.
Le souvenir de la reine Hatshepsout n'a pu être totalement effacé. 
 Les parois du huitième pylône ont subi les affres d'une histoire complexe, qui devait s'achever avec la fermeture officielle des temples égyptiens. Cette structure architecturale imposante servit aux premiers moines chrétiens pour l'installation d'un couvent. Ils n'hésitèrent pas à percer les façades d'innombrables trous de boulins pour implanter la structure de base de la nouvelle construction.
Une scène, gravée sur le môle Ouest, nous montre le roi recevant le "baptême" des dieux Horus et Thot.
 
Le huitième pylône est l'œuvre conjointe d'Hatshepsout et de Thoutmosis III.
A gauche cartouches au nom de Thoutmosis II.
Le huitième pylône est le témoin d'une corégence dont les éléments révèlent la présence de la reine, malgré l'acharnement à effacer les traces.
La façade méridionale du huitième pylône est devancée par des colosses des rois de la XVIIIème dynastie.
Six colosses royaux et quatre oriflammes se dressaient devant lui. La face sud est pourvue de scènes de massacre figurant Amenhotep II devant Amon.
Chacun des môles est pourvu de deux encoches verticales ayant contenu des mâts à oriflammes.
 Ces derniers ayant brûlé, les pierres enserrant ces encoches ont éclatées, et la façade Sud montre aujourd'hui une architecture assez peu structurée. Les inscriptions qui courent sur les encoches indiquent que les mâts auraient été mis en place sous Aménophis II, réalité ou propagande de ce roi !
Le huitième pylône.
Le huitième pylône avant restauration.