Statue cube de Roy, dignitaire sous Ramsès II, présentant un sistre hathorique.
La statue a été découverte dans le temple d'Amon-Rê à Karnak.
Une barbichette orne le menton de Roy.
La déesse Hathor est représentée avec le visage humain, des oreilles de vache, une perruque tripartite et un sistre comme coiffe.
Statue-cube "naophore" (qui présente un naos divin) en granite rouge appartenant à Ânkhkhrednefer, datée du règne d'Osorkon II et découverte près de Tell el-Maskhuta en 1883
Un scarabée est posé sur le crâne de la statue-cube qui mesure 62 cm de haut. La statue fait allusion, par la couleur rouge de la pierre et par l'iconographie, à la régénération solaire attendue du dieu solaire, qui, chaque matin, conformément à la théologie solaire, est "mis au monde" sous la forme du disque solaire rouge. Des représentations complémentaires permettent d'illustrer cette statue de quatre formes différentes du dieu solaire. Les reliefs dans le creux sur les côtés du corps représentent des groupes de trois divinités : la triade héliopolitaine, Rê-Horakhty, Chou et Tefnout, occupe le côté gauche, tandis que la famille divine thébaine, Amon, Mout et Khonsou est positionnée sur le côté droit.
La triade thébaine, Amon, Mout et Khonsou.
Le dieu Amon, au entre, est reconnaissable à sa couronne.
Dans le naos divin, sur la face avant, on peut voir une représentation du dieu Atoum - à la fois forme vespérale et nocturne du soleil - tandis qu'au sommet de la perruque Khépri, un scarabée réalisé en haut relief, symbole du soleil du matin nouvellement mis au monde. Des deux côtés du scarabée, sont gravés avec des inscriptions attenantes le dieu des morts Osiris de Bousiris et son homologue memphite Sokar. Le scarabée saillant sur le sommet de la perruque ne pouvait être trouvé, jusqu'à la période ramesside, que sur les statues royales.
Les cartouches du souverain Osorkon II sont inscrits sur le dessus de la statue-cube.
(Voir l'article de Helmut Brandl "L'autoreprésentation des élites à l'Epoque Libyennes. Statues privées égyptiennes de la fin du Nouvel Empire à l'Epoque Tardive" Page 11 à 20 de la revue Egypte Afrique & Orient N° 81)
Les cartouches du souverain Osorkon II sont inscrits sur le dessus de la statue-cube.


Ouasirken méry Imen sa Bastet,
 Osorkon, aimé d'Amon fils de Bastet






 

 





Le dieu Atoum est assis à l'intérieur du naos.

Rez-de-chaussée de la collection égyptienne.
Représentation d'un chat, animal symbolique et sacré de la déesse Bastet.
Datant de la Basse-Epoque, le chat est en bronze, argent et or, et mesure 38 cm de haut.
L'amulette protectrice de l'œil oudjat est en argent, les yeux étaient incrustés à l'origine.
Sur le cou, un scarabée pousse le soleil du matin, en argent.
Sur le cou, un scarabée pousse le soleil du matin, en argent.
L'amulette de l'œil oudjat est en argent.
Elle est incrustée sous la forme d'un pectoral.
Un collier ciselé décore le cou du chat.
Le scarabée ailé pousse le soleil du matin, en argent.
Les oreilles et les narines sont percées pour recevoir un anneau en or.
Un petit scarabée, en relief, la tête tournée vers le visage du chat, est présent sur le crâne entre les deux oreilles.
Le félin en bronze a une fière allure.
Les boucles d'oreilles sont aujourd'hui fixées par un fil.
Les décorations enjolivent ce chat, animal sacré de la déesse Bastet.
Les incrustations, dans le bronze, de l'amulette et du disque solaire apparaissent bien sur cette vue.
La longue queue du chat, rejoint ses pattes avant.