Sarcophage et coffre à ouchebtis.
Ouchebtis.
Stèle funéraire en bois d'une offrande au dieu Rê-Harakhty.
Le disque solaire ailé couronne le cintre de la stèle.
Au-dessous du disque solaire ailé l'on y trouve un texte hiéroglyphique.
Le défunt, qui est coiffé du cône à parfum, verse une libation sur des offrandes qu'il apporte à la divinité, et de l'autre main il salut.
Le dieu est assis sur une trône, le disque solaire comme coiffure et il tient les insignes de la royauté.
Stèle funéraire d'offrandes à Rê-Harakhty.
Couvercle d'un sarcophage.
La lourde perruque est maintenue par un bandeau de tête.
Le visage est doré à la feuille d'or.
La cuve contient un deuxième sarcophage.
Des traces de dorure sont encore visible sur le second sarcophage.
Le tenon permettait de lier la cuve au couvercle.
Sarcophages.
Coffre à ouchebtis avec trois compartiments et ses couvercles.
Chaque colonne commence par le nom d'Osiris.
Ouchebtis.
Le fond de la cuve est décoré de diverses divinités.
Sarcophages.
Sarcophages de la XXIème et XXIIème dynastie.
Ces sarcophages étaient le plus souvent élaborés en bois de sycomore.
Le sycomore (Ficus sycomorus L) est une sorte de figuier produisant des fruits très appréciés par les Égyptiens. Dans le nord du pays l’étaient aussi ceux du figuier méditerranéen (Ficus carica). Le bois du sycomore est facile à travailler, mais solide. Il était en particulier utilisé pour la confection des sarcophages, et donc mis en rapport avec la déesse Nout, déesse du ciel chargée de remettre au monde le défunt, à laquelle était assimilé le couvercle du sarcophage. Ses figues, entaillées vertes, étaient consommées, et de nombreuses peintures de tombes les font figurer parmi les offrandes ou en évoquent la cueillette par des personnages, quelquefois aidés par des singes. Le sycomore, arbre nourricier, devient ainsi le réceptacle d’une divinité féminine, pourvoyeuse d’eau et d’aliments. Ainsi, dans la tombe de Sennefer (XVIIème dynastie), à Thèbes, Isis est transmuée en sycomore pour dispenser la vie, apporter le pain, l’eau et la brise au défunt. Ce rôle est en général dévolu à Nout, Dame du sycomore telle qu’elle apparaît sur la vignette des chapitres 57 à 60 du Livre des Morts. Celle-ci peut aussi montrer le seul arbre, d’où sortent deux bras, l’un tenant un plat et ses denrées alimentaires, l’autre une aiguière d’où coule un filet d’eau que réceptionne le défunt. La formule qui s’y rapporte a pour titre :
« Formule pour vivre de la brise et avoir de l’eau à volonté dans l’empire des morts ».
La matière même du sarcophage contribuait ainsi à en assurer les fonctions : protecteur, générateur de vie, et fournissant au défunt ce qui était nécessaire à sa vie. (Chapitre 3, page 34 "Le sarcophage du Muséum d'Histoire Naturelle de Perpignan. La momie de Iouefenkhonsou" Entreprise collective menée par les membres de l'association "Les Amis de l'Egypte Ancienne et Mesdames Nadine Guilhou et Annie Perraud).
Sarcophages.
Sarcophages.
Sarcophages.
Sarcophages.
La frise qui ceinture le haut de la cuve est composée de plumes de Maât et de cobras.
Sarcophages.
Sarcophages.
Intérieur de la cuve d'un sarcophage.
Sarcophage avec sa "planchette".
D
ès l’époque ramesside, lors des funérailles des particuliers on utilisait une sorte de couvercle en bois peint reposant directement sur la momie, dit aussi « couverture de momie » ou « planchette ». (Chapitre 18, page 129 "Le sarcophage du Muséum d'Histoire Naturelle de Perpignan. La momie de Iouefenkhonsou" Entreprise collective menée par les membres de l'association "Les Amis de l'Egypte Ancienne et Mesdames Nadine Guilhou et Annie Perraud).