La scène du tribunal et présentation du défunt justifié au dieu Osiris par Horus.
Les Champs des Bienheureux.
Papyrus du Livre des Morts enroulé.
Scarabées dont celui du centre est cerclé d'or.
La scène du tribunal, (chapitre 125 du Livre des Morts) et présentation du défunt justifié au dieu Osiris par Horus (papyrus de Hounefer)
Le papyrus de Hounefer (EA 9901/3) est exposé au British Museum à Londres. Il est daté de la XIXème dynastie (vers 1275 avant notre ère). Il fut trouvé à Thèbes et mesure 39 cm de haut.
Dans le premier tiers supérieur, le défunt fait face aux différents dieux (les 14 personnages assis) qu'il va nommer avant de pouvoir être jugé. En effet, le défunt doit connaitre et nommer les dieux, afin que ces derniers fassent un bon rapport pour lui devant le Maître, Osiris.
Le défunt en robe blanche se présente devant un tribunal présidé par Osiris, qui décidera s'il est digne d'entrer dans le monde divin. Hounefer, scribe royal de la XIXème  dynastie, sous Séthier est conduit par Anubis le dieu à tête de chacal, patron des embaumeurs.
Le dieu Anubis donne la main au défunt, dans la main gauche il tient le signe de vie.

h-w-nfr, H-ou-nefer : Hounefer. Le déterminatif représente un roi assis tenant le flagellum. (scribe royal)

Le scribe royal Hounefer est agenouillé, il lève les mains en signe d'adoration. Devant lui est placé une table d'offrande. 
Le défunt énumère devant ces entités les fautes qu'il n'a pas commise. Une sorte de confession négative qui élimine par le verbe ses défaillances éventuelles. L'égyptologue Pascal Vernus dit à propos de ce chapitre 125 du "Livre des Morts" : ...Dans la pensée égyptienne, il ne s'agit pas de bien se conduire pour gagner l'au-delà, mais d'ensorceler tout le monde, les juges, Thot ...et la balance! La preuve : le verdict est toujours favorable. C'est la magie qui est prégnante, pas la morale. 14 juges sont présents dans le papyrus de Hounefer, 14 est à mettre en relation avec le cycle lunaire. 7 juges portent la croix de vie, l'ankh, de gauche vers la droite nous trouvons les dieux : Rê, Atoum, Chou, Tefnout, Geb, Sekhmet, Horus, Isis, Nephthys, Hou, Sia et trois divinités représentant des nomes (provinces) d'Egypte.... ces dieux portent la croix de vie.
Le cœur du défunt -siège de la conscience, de ses pensées, et de sa mémoire- est déposé sur le plateau d'une balance, tandis que sur l'autre se trouve une plume d'autruche symbolisant Maât, déesse de la vérité et de la justice. Si le cœur pèse autant que la plume, c'est que le mort a vécu selon les règles de la morale et peut accéder à la vie éternelle. Si le cœur pèse plus lourd, il a vécu dans le mal : il sera avalé par la "Grande dévoreuse". La "Grande dévoreuse" est un monstre, de sexe féminin, qui se trouve à proximité de la balance prête à dévorer le cœur du défunt et elle condamne celui-ci à une mort certaine. Son nom égyptien est "Ammit" qui vient de cm = dévorer et mwt = mort, elle est la "dévoreuse des morts", elle est attentive au verdict du dieu Thot. 
 La "Grande dévoreuse" est un monstre à tête de crocodile; la crinière, le torse et les pattes sont du lion; le postérieur est celui de l'hippopotame.
 Le dieu Thot, le scribe des dieux, inscrit les actions de la vie passée du défunt.
Le dieu Anubis agenouillé sur un coffre vérifie l'aiguille de la balance qui est ornée de la plume de Maât. Sur le sommet du fléau nous trouvons une nouvelle fois une effigie de la déesse Maât.
Hounefer justifié est amené à Osiris.
Il est représenté en vêtement blanc, devant lui se tient le dieu Horus, fils d'Isis. Le dieu Horus présente le scribe au seigneur du royaume des morts, dans la main gauche il tient le signe de vie. De la ceinture, comme pour les dieux Anubis et Thot, pend derrière lui la queue de taureau qui fait partie des ornements royaux. Le dieu Horus, le bras droit levé annonce à Osiris que le scribe Hounefer est justifié, qu'il n'a péché contre aucun dieu ni aucune déesse et que Thot a dirigé la pesée selon les règles. Le dieu Osiris trône dans la salle du jugement. Cette chapelle se compose de quatre poteaux d'angle soutenant une corniche à cavet, elle même coiffée d'une frise ininterrompue d'uraeus qui assurent une protection. Sur deux côtés nous trouvons une colonne papyriforme ornée d'oriflammes. Le trône d'Osiris a la forme de la façade d'une maison, sur le côté droit on remarque le motif de la fausse porte, qui joua un rôle important dans la construction des mastabas de l'Ancien Empire. Cette porte sépare les deux mondes, elle permettait au défunt de la franchir pour recevoir les offrandes qui lui étaient destinées. Le dieu Osiris porte la couronne Atef, un grand collier autour du cou et il tient dans ses mains les attributs de sa puissance : le bâton de berger et le fouet royal.
Le trône est posé sur un socle évoquant l'élément liquide. Du socle émerge une fleur de lotus ou se tiennent les quatre Enfants d'Horus, il étaient les dieux protecteurs des viscères. Au-dessus du dieu nous trouvons un œil Oudjat ailé tenant dans ses griffes le signe chen et une plume qui apportera le souffle vital à la vie. Derrière Osiris se tiennent les deux sœurs, Isis et Nephthys.
Chapitre 125 du Livre des Morts du scribe royal Hounefer.
Chapitre 16 du Livre des Morts.
Le chapitre 16 du Livre des Morts est un hommage au dieu Rê.
Vignettes de la planche 6 du Livre des Morts d'Ani.
Tout à fait à droite on voit la tombe d'Ani, couronnée d'une petite pyramide, comme il était en usage sous le Nouvel Empire. Devant se tient la momie, que le dieu des morts Anubis entoure de ses bras pour lui insuffler de nouvelles forces vitales. Devant la momie la veuve d'Ani est agenouillée, elle fait ses adieux à son époux. Derrière elle, la table des offrandes, devant laquelle se tient deux prêtres. Le prêtre setem porte la peau de panthère, il tient dans sa main droite une cruche de libation, et dans la gauche un encensoir. Le prêtre qui se tient à ses côté porte en sa main droite un instrument avec lequel il touchera la bouche et les yeux de la momie. Cet instrument se nomme wr-hk-3w : "grand de magie". Il se compose d'une tige de bois en forme de serpent qui se termine par une tête de bélier. Dans l'autre main, il porte l'instrument de l'ouverture de la bouche qui a la forme d'une herminette de menuiser.
Derrière les prêtres sont placés les autres instruments que l'on utilisait lors de l'ouverture de la bouche -renaissance- le Mes'chet, qui à la forme d'un pilon de bœuf, et porte aussi le nom de khepesh, puis l'herminette, un doigt, un couteau de boucher, un doigt, des tonneaux de chaux..etc. Tout à fait en bas un coffre qui à la forme d'une chapelle de la Haute Egypte. Derrière les deux prêtres, le récitant lit sur un rouleau de papyrus les prières des morts.
Derrière le récitant une vache et son jeune veau, qui semble amputé d'un patte avant.
Au-dessous deux sièges de bois peint sur lesquels sont posés des fleurs. Devant, court un serviteur au crâne rasé qui teint en ses mains une cuisse de veau fraichement coupée. La patte avant droite « khepesh » constituait le morceau de choix, dont la découpe est souvent illustrée.
10 pleureuses, dont deux sont représentées à genoux accompagnent le défunt lors des funérailles.
Le cortège funéraire est conduit par deux serviteurs qui portent sur l'épaule, au moyen d'une palanche, des coffres et des fleurs.
A gauche un homme porte une cruche et une règle. Les deux femmes se couvrent les cheveux de terre, signe de deuil.
Chapitre 110 du Livre des Morts.
Stèle pour le dieu Rê.
Sarcophage.
Sarcophage avec sa momie recouverte d'une résille en perle.
Sarcophage avec la déesse Nout peinte dans le fond de la cuve.
Le nom de la déesse Nout est placé au-dessus de sa tête.
Sarcophage.
Sarcophages.
Le large collier ousekh possède deux têtes de faucon comme fermoir.