Un barque et son équipage.
Un atelier.
Le labour à l'aide de bovidés.
Scène de boucherie.
Un atelier.
Un escalier permet d'accéder sur le toit.
L'atelier est en bois.
Vitrine avec des ateliers et des barques.
Tête d'une statue.
Vitrines.
Sarcophage.
Sarcophage.
Sarcophage.
Ivoires magiques.
Ivoires magiques.
Objets connus sous les noms de « ivoires magiques », « bâtons de jet », « bâtons magiques », ou atropaïa (objets possédants une protection magique). Ils se présentent comme des croissants assez plats (longueur souvent supérieure à 50 cm) et étaient fabriqués à partir de canines inférieures d’hippopotames.
 Il en existe aussi des exemplaires en bois et en faïence. Le côté supérieur est légèrement bombé tandis que le côté inférieur est plat.
Au recto, sont représenté des divinités et génies protecteurs ainsi que diverses inscriptions.
Ils sont sollicités dans un rôle de protection et sont assimilés aux événements mythologiques dans lesquels ils ont été impliqués ou ont joué un rôle bénéfique.
Un rôle semblable est attendu pour les personnes à qui ils sont donc destinés.
Les bénéficiaires de ces protections sont généralement des enfants ou des femmes.
Les objets de ce types les plus anciennement retrouvés datent du Moyen empire mais on en a retrouvé plusieurs dans des tombes datant du Nouvel Empire.
 On soupçonne leur origine mésopotamienne ou syro-palestinienne mais sans aucune preuve actuellement.
Celles-ci sont gravées dans la partie supérieure de l’objet et représentent généralement des êtres fantastiques ou des personnages à l’allure grotesque.
Ils sont tous les émissaires des puissances redoutables qui nichent dans le désert et dans les eaux.
 Leur pouvoir, à l’origine hostile pour les hommes, est contrôlé et retourné contre le milieu dont il est issu.
Parmi celles-ci on peut noter le plus fréquemment la présence de : Griffon : animal légendaire réputé pour vivre dans le désert. C’est un animal composite : corps de lion à la queue recourbée muni d’une tête de faucon. De ses flanc surgissent deux ailes déployées en éventail qui s’ornent en leur milieu d’une tête humaine.
 Des serpents accompagnent souvent les griffons.
Son utilisation devait certainement s’accompagner de récitations de formules magiques, mais ce rituel oral nous fait évidemment défaut. Le rituel de protection est encore une fois de plus celui du transfert : on assimile la situation de la personne à protéger avec celui de la divinité dans une situation donnée.
Il est difficile de savoir si ces ivoires magiques étaient utilisées dans un contexte curatif (agression déjà perpétuée) ou dans un contexte préventif (protection vis-à-vis d’agressions éventuelles). Les hypothèses penchent plutôt vers le contexte préventif en raison du type de formules inscrites sur les ivoires.
Les ivoires magiques s’inscrivent dans une longue tradition plusieurs fois millénaires.
Certaines représentations sont issues de l’époque protodynastiques et ont perdurés jusqu’à l’époque gréco-romaine.
Les enfants devant être particulièrement protégés dans la société égyptienne, il était important de mettre en œuvre toutes les mesures matérielles ou magiques capables d’éviter aux enfants des accidents qui auraient pu mettre leur vie en péril.