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Vitrine de l'exposition. |
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Maquette en argile d'une
chapelle trouvée à Deir Rifa et datant du Moyen Empire. |
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Cette maquette, qui mesure
13,5 cm de haut, large de 25,5 cm et profonde de 29 cm, était posée dans
les tombes des personnes qui ne pouvaient acquérir une chapelle en
pierre |
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Quatre colonnes marquent
l'entrée et le patio.
La base de cette maquette a la forme d'une table d'offrande.
Devant les colonnes l'on a déposé des offrandes alimentaires. |
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Vitrine renfermant une
maquette de chapelle, un pyramidion, une stèle et un cône funéraire. |
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Pyramidion de Ptahemuia
provenant de Saqqarah et datant du Nouvel Empire. |
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Le pyramidion est en calcaire
et mesure 42 cm de haut, 28 cm de large pour une amplitude de 28 cm.
Dès l'antiquité les pyramides occupent une grande place dans la symbolique
liée à la renaissance.
La pyramide a une longue histoire, en Égypte, depuis la pyramide à degrés
élevée pour Djeser, à Saqqarah, au tout début de l’Ancien Empire, jusqu’aux
pyramides de Méroé et Napata, encore au IVème siècle de notre
ère. Après les exemples confinant au gigantisme de la IVème
dynastie, les rois continueront à adopter ce type de sépulture pendant tout
le Moyen Empire, mais avec des matériaux de moindre qualité. Au Nouvel
Empire, tandis que les pharaons sont ensevelis dans la Vallée des Rois, au
pied de la Cime thébaine, pyramide naturelle, les particuliers vont à leur
tour utiliser cette forme remarquable, liée au devenir céleste du défunt. La
partie supérieure des pyramides et des obélisques est nommée "pyramidion".
Les tombes des rois, de la période qui va de l'Ancien Empire à la fin du
Moyen Empire, sont couronnées de ce type de bloc unique de pierre. Durant le
Nouvel Empire le pyramidion va servir uniquement à couvrir les petites
pyramides, en briques, des tombes des particuliers. |
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Les faces de ce pyramidion
sont gravées en relief dans le creux.
Ces scènes nous montrent les principaux dieu du panthéon égyptien : Rê-Haraktis,
le dieu solaire, Osiris, le dieu du Règne des Morts.
Sur cette face le sommet du pyramidion porte le disque solaire naissant à
l'horizon. |
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Au dessous nous trouvons le
dieu Osiris et le dieu Rê-Horaktis.
La face, située à droite du dieu Osiris, nous montre le défunt accomplissant
le signe d'adoration au dieu de l'au-delà. |
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Le défunt accomplissant le
signe d'adoration au dieu de l'au-delà.
Le haut du pyramidion est gravé du signe chen, trois signes de l'eau, un
autel pour manger et deux yeux oudjat.
Sous les yeux nous trouvons le dieu Anubis couché sur le toit de la tombe. |
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A droite du défunt,
accomplissant le signe d'adoration au dieu de l'au-delà, nous trouvons sur
cette face un groupe de trois femmes et un enfant.
Il s'agit Amenope épouse de Ptahemuia et de trois filles : Moutemuia et
Isis, la dernière n'est pas nommée. Les trois femmes et l'enfant sont
placés sous le signe de l'horizon. L'épouse et les filles sont en prière.
Sur la face Sud (plaquée contre le mur de la salle) se trouvent deux femmes,
non identifiées, en prière, sous le signe de l'horizon.. |
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Le signe de l'horizon.
A gauche : le signe chen, le signe du cosmos, le hiéroglyphe de l'eau, un
autel pour manger et deux yeux oudjat. |
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Ptahemuia en adoration devant
le dieu Osiris (sur l'autre face).
"Adoration à Osiris, baissant la terre devant le grand dieu Rê-Haraktis,
gouverneur de l'éternité, qui permet d'entrer et de sortir de la nécropole
pour voir le disque solaire chaque jour et respirer l'air mélangé avec de la
myrte, encens et autres choses bonnes et pures" |
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Le signe chen, le signe du
cosmos, le hiéroglyphe de l'eau, un autel pour manger et deux yeux
oudjat.
Au-dessous Anubis couché sur le toit de la tombe. |
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Pyramidion de Ptahemuia. |
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Pyramidion de Ptahemuia.
Osiris et Rê-Horaktis. |
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Ptahemuia en adoration. |
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L'épouse est mentionnée comme
"Chanteuse d'Amon". |
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Pyramidion de Ptahemuia. |
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Le dieu Anubis. |
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Le signe chen, le signe du
cosmos, le hiéroglyphe de l'eau, un autel pour manger et deux yeux
oudjat. |
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Le signe de l'horizon.
Le signe chen, le signe du cosmos, le hiéroglyphe de l'eau, un autel
pour manger et deux yeux oudjat. |
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Une table d'offrande est
placée devant le dieu Osiris. |
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Le dieu Rê-Horaktis et le
dieu Osiris. |
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Stèle en bois et cône
funéraire. |
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Le cône funéraire d'Amenemka
provient de Thèbes et date du Nouvel Empire. |
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Le cône funéraire mesure 20
cm de long.
Cet objet de
terre cuite, normalement de forme conique, possède à sa base une
estampille composée de textes hiéroglyphiques à caractère funéraire. Les
cônes funéraires égyptiens sont réalisés en terre, modelés à la main, et
postérieurement cuits dans un four. De très nombreux cônes funéraires
ont été découverts dans la région Thébaine, et c'est Jean-François
Champollion qui le premier mentionna ces objets et tenta d'expliquer la
signification. Ces cônes, trouvés en grande quantité, furent l'objet de
curiosité et de spéculation de la part des premiers égyptologues, au
milieu du siècle dernier, pour trouver l'utilité et la signification;
discutions qui sont encore loin d'être résolues avec satisfaction. Comme
déjà mentionné les cônes de terre modelés à la main avaient généralement
une forme conique avec une base circulaire. Mais l'on trouve aussi des
cônes, moins nombreux, qui ont une forme pyramidale avec une base carrée
ou rectangulaire.
La taille des
cônes oscille de 10 à 35 cm de longueur, avec une base comprise entre 5
et 10 cm de diamètre ou de côté. Les textes hiéroglyphiques sont
inscrits en relief grâce à une estampille réalisée lorsque la terre
était encore humide et avant la cuisson. Le sceau devait être en bois ou
en pierre, il servait à estampiller une multitude de cônes lorsque la
production était nécessaire. L'on a retrouvé une multitude de cônes,
avec une estampille identique, appartenant à un même personnage, et
réalisés grâce au même sceau. La majorité des cônes présentent un aspect
"vermoulu" sur les faces externes, l'intérieur étant de couleur noire.
La variation des couleurs des cônes funéraires provient des hautes
températures irrégulières lors de la cuisson. Les formules funéraires en
vigueur dans les textes cohabitent avec le nom et les titres des
nombreuses personnes dont l'on a découvert la tombe, ou bien grâce à
d'autres documents, l'on sait qu'elles furent enterrées dans la
nécropole Thébaine de la XVIIIème à la XXVIème
dynastie. L'on a découvert des cônes funéraires, en plus petite
quantité, de forme rectangulaire ou triangulaire et portant plusieurs
estampilles. Ces objets semblaient avoir été utilisés pour intégrer une
construction. De nombreux cônes, estampillés de textes hiéroglyphiques,
conservent des restes de peintures. Normalement, la part qui correspond
au tronc était peinte de couleur blanche, et la partie circulaire de la
base, de couleur rouge. Les inscriptions estampillées sur la base des
cônes sont, dans la majorité des cas, de caractère funéraire. Les textes
se présentent en colonnes ou lignes horizontales inscrites dans un
cercle. Dans la majorité des cas ils se lisent de gauche à droite et de
haut en bas. Normalement ils présentent un texte d'introduction qui
comprend une formule funéraire du type "le vénérable devant Osiris" ou
bien il mentionne le défunt "du nom d'Osiris". Le texte se poursuit avec
les titres et le nom du défunt pour se terminer par l'épithète
funéraire" le justifié". Il existe de nombreuses exceptions en référence
aux différents types d'inscriptions: par la formule utilisée, par la
quantité des colonnes ou lignes de textes, par leurs dispositions
...etc. Il arrive que la formule funéraire soit absente et elle est
remplacée par une prière au soleil, l'on peut trouver aussi uniquement
les titres et le nom du défunt. Quelques estampilles présentent, en
supplément des textes hiéroglyphiques, une image du défunt dans la
position de prière ou bien assis devant une table d'offrandes, seul ou
accompagné de son épouse. Dans quelques occasions apparaît une
représentation de la barque solaire ou d'autres symboles funéraires. Le
nombre des colonnes de textes fluctuent entre un maximum de sept et un
minimum de un. Les textes inscrits, en lignes horizontales, oscillent
entre deux et neuf. Plus de 60% sur la totalité des cônes présentent les
textes en trois ou quatre colonnes ou lignes, et souvent l'on trouve
entre elles un trait vertical, ou horizontal, de séparation. Quelques
cônes présentent des textes inscrits d'une manière irrégulière quand à
la disposition et à la lecture. Pour Jean-François Champollion les cônes
étaient une espèce d'étiquette funéraire et ils avaient la même utilité
que les "bouts" de bois qui se trouvaient dans les sarcophages ou momies
à l'époque grecque. Pour Auguste Mariette le cône évoque le signe
hiéroglyphique utilisé pour écrire la parole "offrande ou donner", il
mentionne également que de nombreuses fois l'objet est entouré d'une
poussière blanche semblable à de la farine, ce qui donne une
ressemblance du cône avec le pain d'offrande, mais il doute que la seule
fonction symbolique soit celle-là. Selon Maspero les cônes étaient
déposés en terre devant l'entrée de la tombe et ils étaient en relation
avec sa forme externe qui était une reproduction en terre des pains
coniques d'offrandes. Maspero rejoint ainsi l'opinion de Mariette.
Flinders Pétrie, lors du congrès de Leiden, s'en remet à l'opinion de
Maspero et mentionne qu'il s'agit bien de simulacre de pain d'offrande.
L'égyptologue Français Daressy, dans l'introduction de son "Recueil des
cônes funéraires", repasse en revue les différentes théories en vigueur
à cette époque. Il y expose son opinion personnelle: "cette action, de
déposer des cônes (ou pierres) devant l'entrée des tombes, rejoint les
coutumes de certains peuples qui disposent des pierres à côté des tombes
comme pour signaler sa visite au défunt, une sorte de "carte de visite"
que les parents ou amis attestent au défunt". Bernard Bruyère mentionne
que les cônes funéraires, de terre cuite, sont les simulacres d'un pain
d'offrande spécialement destiné au dieu Osiris, ils confèrent le même
ordre d'idée magique que les ouchebtis. Pour Bernard Bruyère ce
phénomène est uniquement thébain. En 1926 Bernard Bruyère poursuit les
fouilles à Deir el-Medinet et il trouve un bloc de terre peint de
couleur rouge, taillé en biseau diagonal avec quatre estampilles.
Bruyère mentionne que ces blocs pouvaient servir de pierre d'angle pour
délimiter l'aire de la tombe. Sur les écrits des fouilles de Bruyère à
Deir el-Médinet en 1926 page 54, il mentionne: "Pavés et cônes
funéraires sont des objets de même espèce et font partie les uns et les
autres d'offrandes alimentaires en simulacre.... Si le cône blanc est un
pain, le pavé peut-être soit un morceau de viande, à cause de sa forme
et de sa couleur rouge, soit une tranche de gâteau arrosée d'une
libation..." Les cône funéraires, avec inscriptions, apparaissent sous
la XVIIIème dynastie avec le règne d'Ahmosis. Dès l'époque de
Thoutmosis Ier l'on en trouve divers exemplaires. Exceptés la
période amarnienne, les cônes seront utilisés jusqu'à l'époque
ramesside, puis ils vont complètement disparaître sous les dynasties
suivantes. L'on retrouve les cônes funéraires dans la zone de l'Assassif
sous les XXVème et XXVIème dynasties, ils
décoraient les tombes des notables de l'administration thébaine. A
partir de cette période les cônes funéraires disparaîtrons totalement
des tombes de Thèbes. Des cônes funéraires, sans inscription, furent
trouvés dans des localités éloignés de Thèbes: Naga el-Deir, Abydos,
Armant, El Rizeigat, Et Tod et Guebelein. Georges Daressy parle d'un
voyage d'inspection en l'an 1889 avec le Directeur du Service des
Antiquités d'Égypte, il écrit: "...j'ai ramassé dans ce cimetière un
certain nombre de cônes funéraires semblables à ceux de Gournah, mais
sans inscription, déjà à Abydos j'en avais remarqué quelques-uns,
l'usage de cet objet n'est donc pas spécial à la région de Thèbes". Des
cônes avec inscriptions proviennent aussi de zones éloignées de Thèbes:
Ed Der, situé à 7 km au Nord d'Esna. Georg Steindorff, durant les
fouilles en Nubie au cours des années 1929 et 1934, a découvert dans la
tombe S65 de la nécropole d'Antiba, un cône dont l'estampille donne le
même personnage que des cônes de Thèbes. Quelques cônes funéraires
proviennent de la région de Tombos située au Nord de Kerma dans la Nubie
Soudanaise. C'est la première fois que l'on découvrit des cônes
funéraires dans une région aussi éloignée de Thèbes. La quasi totalité
des cônes funéraires des nécropoles de Thèbes ont été trouvés en dehors
de leur lieu d'origine. Ils étaient disséminés dans une grande zone de
la montagne thébaine. En comparaison l'on a très peu d'exemplaires
trouvés lors des fouilles qui appartiennent au propriétaire de la tombe
attenante.
Quelques exemples de cônes funéraires sont estampillés au nom seul d'une
femme. L'égyptologue américain Herbert E.Winlock, qui fut Directeur du
Métropolitan Museum de New York, a réalisé dans la zone de Deir el-Bahari
de nombreuses fouilles ainsi qu'à Lisht dans l'oasis d'El Kharga. Il
découvrit la tombe de Meketre qui contenait de magnifiques maquettes de
bois peint. Durant les fouilles, de la partie basse, de l'avenue
conduisant au temple de la reine Hatshepsout à Deir el-Bahari, Winlock
découvrit une nécropole de la XIème dynastie dont les tombes
étaient totalement recouvertes depuis 34 siècles. Au début des fouilles
apparurent deux rangées de cônes funéraires fortement scellés dans le
mortier de la façade tels que les avaient apposés les ouvriers qui
construisirent cette tombe durant la XIème dynastie. Dans son
article Winlock fait référence à la publication de Rhind, 75 ans
auparavant, et dont personne n'avait fait cas de ses conclusions.
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Winlock
mentionne aussi la sagacité qu'avait eu Norman de Garis en décrivant les
peintures de la tombe du vestibule de la chapelle funéraire de la tombe
numéro TT 181dans la zone d'El Khokha et appartement au sculpteur
Nebamon et Ipuki. Les peintures du mur Nord-Ouest montrent les dernières
cérémonies réalisées devant la tombe. Nous y voyons les deux momies,
deux femmes qui se lamentent et deux prêtres qui maintiennent les momies
debout, pendant qu'un prêtre ritualiste donne la libation aux deux
défunts. Derrière cette scène apparaît la façade de la tombe dont nous
pouvons distinguer, tout en haut de la porte, quatre rangées de cercles
peints en rouge.
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L'égyptologue
Davies avait suggéré que ces cercles rouge étaient la représentation
picturale des cônes funéraires, il mentionne en même temps deux tombes
de la nécropole thébaine qui avaient une représentation similaire.
Winlock apporte une nouvelle hypothèse qui met en relation les cônes
funéraires comme un élément purement décoratif, ils pouvaient symboliser
les poutres de bois qui sortaient des façades des premières maisons
antiques de l'Égypte ancienne. En 1934, L. Borchardt, Königsberger et H.
Ricke publièrent une grande étude sur l'utilisation des cônes funéraires
dans les tombes thébaines. Ils arrivèrent à la conclusion qu'il
s'agissait d'éléments architecturaux décoratifs qui étaient posés à la
manière de frises au-dessus de la porte et le long de la façade de la
tombe. Rhind avait publié ces conclusions identiques,72 avant, sans que
son opinion fut prise en considération par les égyptologues de son
époque.
A droite, la vignette du papyrus du scribe royal Nakht illustre le
chapitre 91 du Livre des Morts et montre le défunt accompagné par son ba
vers la tombe. L'on y voit deux rangées de cônes funéraires, ce papyrus
est exposé au British Museum de Londres.
A gauche, dessin représentant la peinture du vestibule de la tombe TT
159 de Raia. Sur la façade de la tombe et au-dessus de la porte, sont
représentés deux rangées de cônes funéraires. L'étude détaillée des
cônes funéraires peut-être d'une grande utilité pour connaître
l'occupation de la nécropole thébaine durant le Nouvel Empire. De
nombreux cônes appartiennent à des personnages connus, et, d'autres à
des personnes non identifiées même par d'autres sources. Les cônes
mentionnent environ 440 personnages différents, qui furent propriétaire
d'une tombe décorée dans la nécropole thébaine. 150 personnages ne
possèdent aucune relation avec les familles identifiés (parents,
enfants, épouses...) Tous les cônes possèdent une grande variété de
titres: civils, militaires ou religieux. Un grand nombre de cônes
restent à identifier et peut-être à associer avec les nombreuses tombes
anonymes ou à découvrir.

Tombe TT 157 appartenant à Nebunenef, d'époque ramesside.
Reconstitution probable de superstructure de trois tombes à partir des
représentations peintes dans différentes chapelles funéraires montrant
la possible localisation des cônes funéraires.
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A gauche
tombe TT 288 de Setau, d'époque ramesside.
A droite tombe TT 181 de Nebamon et Ipuki, sous le règne d'Amenhotep
III-IV. |
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Le cône funéraire d'Amenemka
porte les titres de "Second prophète de Menkheperê (Thoutmosis III)
Amenemka et son épouse la Chanteuse d'Amon Meritrê. La tombe d'Amenemka
n'a pas encore été découverte, elle se situe probablement dans l'Assassif
ou à Dra Abu el-Nagra, deux aires importantes de la nécropole thébaine.
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Stèle en bois polychrome
de Padikhnoum provenant de Thèbes.
Elle mesure 40,5 cm de haut pour une largeur de 28 cm et date de la
seconde moitié de la XXVIème dynastie (Basse Epoque
580-530 aC).
Cette stèle en bois et stuquée représente le prêtre Padikhnoum
adorant les Quatre Enfants d'Horus. |
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La stèle est cintrée dans sa
partie supérieure.
Une ligne de hiéroglyphes encadre le soleil qui est poussé par le scarabée
ailé Khépri.
Le dieu Khépri pousse le soleil du matin et maintient entre ses pattes
arrières le signe chem, qui représente le cosmos.
Les ailes du scarabée contiennent deux serpents ailés qui protègent le
disque solaire.
Sous les ailes du scarabée et sous les serpents nous trouvons une frise de
kakérous. |
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Une salle, avec deux colonnes
lotiformes, renferme une scène d'adoration.
La scène d'adoration aux Quatre Enfants d'Horus est placée sous le signe
hiéroglyphique du ciel.
Padikhnoum apporte des offrandes aux Quatre Enfants d'Horus qui
sont sous la protection de la déesse Isis.
Les Enfant d'Horus tiennent des plantes vertes qui évoquent la renaissance. |
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Sous la scène d'adoration nous
trouvons quatre lignes de hiéroglyphes qui se lisent de droite à gauche et
de haut en bas. |
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Les vignettes et les textes
sont encadrées par une bande composée de motifs géométriques. |
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De même, les différentes
scènes sont séparées par une ligne composée de motifs géométriques de
plusieurs couleurs. |
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Les Quatre Enfants d'Horus
sont adorés par le prêtre Padikhnoum. |
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Stèle en bois stuquée et
peinte de Padikhnoum. |
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Tables d'offrandes.
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Table d'offrandes en
calcaire, d'origine inconnue, qui date du Nouvel Empire.
Elle mesure 27 cm de large pour une longueur de 37,5 cm. |
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Les images gravées sur cette
table d'offrandes montrent deux aiguières et un pain.
Les deux cavités, qui sont des deux côtés des aiguières, étaient
utilisées pour recevoir le liquide des récipients.
Ce liquide pouvait-être de l'eau, de la bière ou du lait que l'on
offrait au défunt. |
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Le pain placé entre les deux
aiguières. |
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Table d'offrandes, en
calcaire, circulaire, provenant d'Abu Rawaix.
Cette table d'offrande a été découverte dans une tombe de la Période
Prédynastique avec d'autres offrandes. |
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Vitrines. |