Le toit incliné rappelle le per our, sanctuaire primitif de la déesse Nekhbet.
La partie haute du toit est décoré du disque solaire ailé.
 Les panneaux latéraux sont composés de deux grandes scènes.
Le naos posé sur un traineau plaqué d'argent.
Les côtés du toit bombé possèdent un long serpent ailé qui tient le signe chn entre ses ailes.
 La scène supérieure nous montre deux fois le roi est la reine qui officie devant le roi.
A gauche, le roi debout reçoit le collier hathorique et elle agite un sistre.
A droite la reine offre des fleurs de lotus et elle vers du parfum sur un bouquet de lotus que tient le roi assis sur un fauteuil.
 Dans le panneau du bas, le roi assis sur un tabouret possédant un coussin, verse du parfum dans les mains de la reine.
A droite Ankhsenamon noue un collier autour du cou de son époux.
Détail du panneau du haut, côté gauche.
Le collier menat est offert au roi par la reine qui agite le sistre hathorique.
Le roi et la reine sont chaussés de sandales.
La reine offre des fleurs de lotus et elle verse du parfum sur un bouquet de lotus que tient le roi assis sur un fauteuil.
La reine noue un collier autour du roi.
Le roi verse un liquide ? dans les mains de son épouse.
Cette scène est l'une des deux seules où le roi porte ce collier de mandragores, et la seule scène où il a en main "la baie qui fait aimer"
Le collier est composé de deux rangs et contient 13 fruits. 6 dans le rang supérieur et 7 dans celui du dessous.
Dans "La poésie amoureuse de l'Egypte ancienne. Recherche sur un genre littéraire au Nouvel Empire" de Bernard Mathieu le fruit du mandragore était assimilé (autre autre) aux seins féminins. Dans l'Egypte ancienne, la mandragore était utilisée comme offrande dans le tombes. Hippocrate ventait déjà ses effets antidépresseurs, il y a plus de 2500 ans et année après année, siècle après siècle la mandragore sera étudiée, apprivoisée et utilisée pour différents actions. Calmer la douleur, renforcer le système digestif, augmenter la vitalité, éliminer le stress et l'anxiété encore comme somnifère.

Cette description cryptographique a été réalisée par Jean-Pierre Corteggiani dans la revue Egypte Afrique & et Orient du supplément N° 9 année 2019. Page 23 à 34.
Dans la main gauche le roi tient une fleur de lotus encadré par un pavot et une mandragore.
La mandragore est placé sous le gorgerin et contre la poitrine du roi.
Concernant le pavot le Papyrus d’Ebers est un témoin de son usage par les Égyptiens. Ce Papyrus constitue une sorte de traité médical de l’époque qui décrit différents remèdes à base de plantes parmi lesquelles on retrouve l’opium. Le Papyrus recommandait son utilisation en tant qu’analgésique pour soulager les douleurs et en tant que sédatif pour calmer les pleurs des enfants. Les pharaons utilisaient aussi l’opium pour ses propriétés psychotropes: modifier l’état de conscience, altérer, inhiber ou amplifier les sensations. Les fleurs de pavot sont fréquemment dessinées sur les fresques des tombes des pharaons, attestant de leur culture dans les jardins royaux.
La main droite du roi verse un flot disproportionné, à l'aide d'un petit vase oblong, qu'il tient de façon peu naturelle.
Ce flot va jusqu'à la coupe que la reine forme avec sa main. Dans ce liquide -on y a vu de l'eau, de l'huile, du parfum, du liquide séminal-
La reine a le sein dénudé et qui invite à l'amour dans ce contexte. Il s'agit de la seule représentation de la reine avec le sein dénudé.
La coiffure de la reine porte une grosse mèche bouclée qui est un composant de la coiffe hathorique.
Tous ces éléments de ce panneau, surement le plus important du naos, a pour action de réveiller les ardeurs sexuelles du roi renaissant.
Le panneau arrière du naos contient deux scènes.
Dans la scène du haut Ankhsenamon oint de parfum le bras du roi.
Dans la scène du bas la reine offre des fêtes sed au roi.
La reine oint de parfum le bras du roi assis sur un fauteuil.
La reine tient dans sa main gauche un bouquet de lotus.
Le roi pose ses pieds nus sur un coussin, la reine est aussi dépourvue de sandale.
Offrandes des fêtes sed au roi, qui malheureusement pour lui n'en a jamais fêtés.
Noter les détails des stipes de palmiers : le signe chen, le tétard, tous des symboles de millions d'années = l'éternité.
Le panneau gauche, en regardant les portes du naos, est lui aussi décoré de deux scènes.
La scène du haut nous montre, à gauche, le roi et la reine sur une nacelle en papyrus chassant le gibier à plumes dans les marécages.
A droite le roi et le reine sont face à face.
La scène du haut.
A gauche, le roi et la reine sur une nacelle en papyrus chassant le gibier à plumes dans les marécages.
A droite ils sont face à face.
Dans la scène du bas Toutankhamon chasse les oiseaux à l'arc, tandis que son épouse Ankhsenamon lui tend des flèches.
Des oiseaux des marais sont transpercés de flèches. Le roi est assis et un lion est placé à ses côtés.
Sur les côtés du toit nous trouvons un long serpent ailé qui tient le signe chen.
Paroi de chasse dans les marais.
Les vautours sur le toit bombé.
Les deux lignes des 7 vautours sont séparées par une colonne de hiéroglyphes.
Le naos en bois et recouvert de feuilles d'or.
Instruments de musique : une trompette et un sistre.
C'est de l'antichambres que proviennent les trompettes militaires de Toutankhamon.
Chaque trompette était munie d'une "embouchure" en bois stuqué et peint, sans doute pour éviter toute déformation ou dégradation de l'instrument, dont le métal est assez mince. (trompette de droite)
A droite un sistre doré en bois et en alliage de cuivre.
Embouchure en bois stuqué et peint qui était inséré dans la trompette pour la protéger.
Cette trompette est en argent battu à l'exception de l'embouchure et de la bordure du pavillon qui sont fait d'une feuille d'or roulé.
Elle était enveloppé de roseaux et avait été laissé à même le sol de la chambre funéraire, à l'angle Sud-Est.
Trois divinités sont représentées sur l'embouchure : le dieu Rê, le dieu Amon et le dieu Ptah.
Trois divinités sont représentées sur l'embouchure : le dieu Rê-Horakhty, le dieu Amon-Rê et le dieu Ptah, qui symbolisent le panthéon égyptien dans son ensemble.
Nous avons aussi sur le pavillon les noms du roi.
Le pavillon et le tube de la trompette en argent consistent en deux feuilles de métal travaillé au marteau, dont les bords dentelés ont été repliés et soudé à l'argent. La trompette mesure 58,2 cm, le diamètre du pavillon ne dépassant guère 8,2 cm.
Trompette en argent de Toutankhamon dont le pavillon évoque une fleur de lotus.
Carter a estimé que les feuilles d'or qui décorent l'embouchure et le pavillon ont été fixées par martelage. Les motifs lotiforme qui ornent le pavillon ont été travaillés au repoussé et complétés par des cartouches verticaux aux noms de Toutankhamon.