Les musées archéologiques d'Istanbul.
Ce superbe ensemble de musées renferme des trésors archéologiques et artistiques de Topkapi.
L'ensemble des musées comprend trois bâtiments où sont présentés des objets datant de l'Antiquité ou se rapportant à l'histoire anatolienne.
Façade du pavillon des porcelaines.
L'extérieur du musée archéologique possède des sarcophage et des cuves en pierre.
Cour devant le musée archéologique.
Sarcophages devant le musée archéologique.
Sarcophages devant le musée archéologique.
Depuis le pavillon des faïences la façade du musée archéologique.
Cour du musée archéologique.
Statues posées sur un socle.
Monument avec un aigle.
La tête de l'aigle est manquante.
En mars 1887 un ouvrier creuse le sol de la nécropole royale de Sidon pour extraire des blocs de pierre. Il s'arrête brusquement en découvrant sous sa pioche un puits funéraire s'enfonçant dans le grès. Il se précipite à Sidon et raconte au missionnaire américain, le révérend Eddy, ce qu'il a vu. Des fouilles sont entreprises. Plusieurs chambres funéraires apparaissent, et dans l'une d'elles, le sarcophage d'Alexandre. Entièrement sculpté dans du marbre pentélique, c'est une des plus belles sépultures.
 Le jeune conquérant macédonien y figure dans des scènes de chasse et de combat, c'est pour cette raison qu'il porte le nom de sarcophage d'Alexandre. Ce sarcophage à frontons mesure 11 pieds de long, pèse plus de 15 tonnes et date du dernier quart du IVème siècle avant notre ère. Lorsque le sultan ottoman est informé de sa découverte, il envoie une mission archéologique pour ramener cette œuvre d'art exceptionnelle à Constantinople.
Les Ottomans, pour accéder directement à la chambre funéraire la plus proche, creusent un tunnel horizontal à l'ouest de la colline et y disposent des traverses de bois espacées de 45 cm. Ils entourent d'ouate les sculptures pour éviter qu'elles ne se fêlent. Puis ils posent le sarcophage sur quatre traîneaux de bois munis de roues.
Le sarcophage surgit du tunnel et apparaît à la lumière du jour dans toute sa splendeur. Un chemin de fer provisoire relie les vergers à la côte, et un embarcadère est aménagé jusqu'au mouillage de l'Assir. Une ouverture dans la coque du navire permet de hisser le sarcophage à bord, et on le voit s'éloigner lentement vers le couchant.
Découvert en 1887 lors des fouilles archéologiques entreprise par Osman Hamdi Bey dans la nécropole de Sidon, ce sarcophage provient de la troisième chambre. Il est identifié sous le nom de "Sarcophage d'Alexandre Le Grand" en raison des reliefs qui ornent ses faces et frontons, qui racontent les guerres menées par l'empereur contre les Perses. La sépulture aurait été sculptée pour le roi séleucide Abdalonymos, qu'Alexandre avait investi. Les principales nécropoles de Sidon, situées au-delà des limites de la cité antique, seront en activité jusqu'à l'époque romaine tardive. Les trois les plus importantes sont celle de Magharat Abloun, d'où provient le sarcophage du roi Echomounazar II (première moitié du Vème siècle), aujourd'hui au Louvre, la nécropole de Ayyâ'a située sous la village de Hilâliyyeh, d'où proviennent les sarcophages dits d'Alexandre, du Lycien, du Satrape et des Pleureuses, aujourd'hui au Musée d'Istanbul, et la nécropole de Aïn el-Helweh au sud-est de la ville, d'où provient la prestigieuse collection de sarcophages anthropoïdes, aujourd'hui au Musée National de Beyrouth.

Sur cette face nous assistons à la bataille d'ISSUS qui se déroula en 333 avant J.-C.
La bataille d'Issus, plus d'un an après la bataille du Granique, est la deuxième grande victoire remportée par Alexandre le Grand sur l'armée perse, commandée cette fois-ci par le roi Darius III lui-même. Par le prestige qu'elle confère au Macédonien, c'est une étape décisive dans sa conquête de l'empire achéménide. Le lieu de l'affrontement est une plaine de Cilicie, en bordure du golfe d'Iskenderun, dans l'extrême sud de la Turquie actuelle. L'armée macédonienne, avec sa phalange d'infanterie au centre et sa cavalerie sur les côtés, s'avance vers l'armée de Darius qui est alignée sur la rive opposée du Pinarus (aujourd'hui Payaz ou Deli). Alexandre charge à travers le cours d'eau, anéantissant l'aile gauche perse avant de se retourner contre les mercenaires grecs qui forment le centre adverse. Son armée étant en plein désarroi, Darius prend la fuite mais sa famille est capturée. Selon Arrien (IIème s. apr. J.-C.), les Macédoniens n'ont perdu que 450 hommes et Alexandre aurait été à nouveau blessé.

Alexandre le Grand, sur son cheval, attaque un soldat Perse.
A droite, Héphaistion à cheval attaque un soldat perse.
Hephaistion était le meilleur ami d'Alexandre le Grand, et a grandi avec le prince. Ou du moins, ils se sont rencontrés quand il est jeune et avait environ le même âge. Cela signifie Hephaistion est né vers 356 avant J.-C. Le nom de son père était Amyntor, et soi-disant il était de Pella (la capitale). Lui et Alexandre sont allé à l'école ensemble, et ont étudié sous Aristote à Mieza. Plus tard, Aristote lui écrivit des lettres, et Curtius dit qu'il était conseiller du roi. La première fois que nous entendons quelque chose sur Hephaistion dans les histoires d'Alexandre, c'est à Troy. Quand Alexandre a traversé l'Asie Mineure et envahi la Perse. Là, il a fait beaucoup de choses symboliques, parmi les sacrifices sur la tombe d'Achille.
Curtius a écrit la plus longue description de Hephaistion dans l'une des histoires d'Alexandre : "Hephaistion était de loin le plus cher de tous les amis du roi, élevé avec lui et le conseiller de tous ses secrets. Personne n'avait plus de liberté pour admonester Alexander, mais il l'a utilisé de telle manière qu'il semblait accordée par le roi, plutôt que de prendre par lui-même. Et pourtant il était là même âge du roi, il était d'un physique imposant. (Livre 3, chapitre 12, trad. Mien)"
Héphaistion à cheval attaque un soldat perse, il fût le second, meilleur ami, compagnon et peut-être amant d'Alexandre.
Bataille d'ISSUS.
Perdiccas, à cheval à droite, est l'un des principaux généraux d'Alexandre le Grand et l'un des diadoques.
 A la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C., il devient chiliarque (régent) de l'empire.
Un lion sur le couvercle du sarcophage et têtes de bouquetins.
Frise de bouquetins et visages décorés d'une chevelure solaire.
Frise de bouquetins et visages décorés d'une chevelure solaire.
Frise de bouquetins et visages décorés d'une chevelure solaire.
Bataille de Gaza en 312 avant J.-C.