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Construit
entre 1609 et 1616, la Mosquée Bleue offre une synthèse des grands sanctuaires
impériaux du XVIe siècle.
La mosquée tire son appellation des peintures couvrant les voûtes et les
quelques 20 000 carreaux de faïence d'Iznik qui tapissent l'intérieur à
dominante verte, turquoise et bleue. |
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L'emplacement
choisi de la mosquée est idéal : il occupe une partie des terrains de
l'ancien Hippodrome et du Grand Palais Byzantin. Aperçue depuis la mer de
Marmara, l'élégante silhouette, dressée sur ce site symbolique, ne
pouvait manquer de produire un effet grandiose.
L'empreinte
impériale inscrite dans un site exceptionnel, la pointe de la Corne d'Or,
commande l'accès au détroit du Bosphore, perdura après la Conquête.
Devenus les héritiers de l'Empire, les Ottomans en investirent les lieus
symboliques, sous la bannière de l'islam qui fît côtoyer ses édifices
de prestige avec les souvenirs de l'empire chrétien. |
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L'obélisque Muré et la Mosquée
Bleue. |
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L'Hippodrome et les deux
obélisques. |
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L'Hippodrome, Sainte Sophie,
la Mosquée Bleue et les deux obélisques, au soleil levant. |
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Le soleil se lève sur
l'Hippodrome. |
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Le soleil se lève sur
l'Hippodrome. |
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Le soleil se lève sur
l'Hippodrome. |
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L'obélisque Muré, appelé aussi colonne de Constantin est fait de bloc
grossièrement taillés. |
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L'obélisque
fut érigé par Constantin VII Porphyrogénète (912-959) en hommage à son
grand-père Basile Ier.
Datée du Xe siècle, elle mesure 32 mètres. |
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Plaque posée sur le sol devant
l'obélisque. |
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Plaque posée sur le sol devant
l'obélisque. |
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La colonne est posée
sur un gros bloc qui lui même repose sur des pierres de taille réduite.
Une
inscription sur l'une des faces du socle mentionne que Constantin VII
Porphyrogénète (912-959) fit recouvrir les faces de la colonne de
plaques de bronze doré, dérobées par la quatrième croisade en 1204. |
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Gros
bloc qui supporte l'obélisque. |
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Gros
bloc qui supporte l'obélisque. |
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Gros
bloc qui supporte l'obélisque. |
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A l'origine,
l'obélisque était couvert de plaques de bronze doré qui ont été
arrachées au XIIe siècle par les croisés et fondues pour faire
de la monnaie. |
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Après qu'elle fut
endommagée par un tremblement de terre en 1894, on la restaura. |
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Le champ de
courses était également le terrain privilégié de la politique. |
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L'obélisque Muré. |
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L'obélisque Muré. |
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La colonne Serpentine
est placée entre l'obélisque de Théodose et l'obélisque
Muré. Elle date de 479 avant notre ère et elle fut ramenée à
Constantinople en 326 par l'empereur Constantin. |
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La colonne
Serpentine avait été dressée devant le temple d'Apollon à Delphes (Grèce) en
souvenir de la victoire des Platées remportées par les Grecs sur les Perses
achéménides. |
Fondue avec le
bronze provenant du butin de guerre, la colonne serpentine affectait la
forme d'une torsade obtenue par l'enroulement régulier de trois serpents
dont les têtes s'écartaient au sommet pour supporter un trépied d'or sur
lequel était posé un grand vase de deux mètres et du même métal
précieux. |
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La colonne
Serpentine. |
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Lorsqu'on apporta
la colonne à Constantinople, le vase et le trépied avaient déjà disparu. Au cours de la
période ottomane, les têtes furent mutilées à coups de pierres. L'une
d'elles se trouve exposée au Musée archéologique d'Istanbul, une autre
à Londres au British Museum. La colonne qui mesurait environ 8 m a été
tronquée et ne mesure actuellement que 5 m. Pendant la période
byzantine, elle a été utilisée comme jet d'eau. Son tronc en bronze
comprend 29 spirales. |
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