La Divine Adoratrice Chepenoupet II conduit quatre jeunes veaux au dieu Osiris, posé sur le socle Maât.

C'est pour s'attacher la fidélité des prêtres que des pharaons "instaurèrent" les Divines Adoratrices d'Amon, mais aussi leurs donnèrent un pouvoir de gouvernement. L'aspect  féminin était présent dans les mythes depuis les origines de la civilisation égyptienne, la féminité est présente dans la Création du monde. La création fait appel à Tefnout, principe féminin, à Mout, la déesse du ciel, à Isis, qui participe au mythe osirien, à Sekhmet, la déesse lionne au caractère ambivalent, à Hathor, la déesse de l'amour, de la musique, de l'ivresse, de la nécropole, et bien d'autres déesses participent aussi aux mythes. Après la longue période ramesside le pouvoir royal est confronté aux velléités du clergé d'Amon.
Les grands prêtres, notamment ceux de Karnak, dirigent le temple et les domaines qui y sont associées, comme un véritable état dans l'état. Le clergé thébain devenait un contre-pouvoir avec lequel les pharaons devaient composés. Les filles des souverains  allaient devenir Divines Adoratrices : le pharaon conservait ainsi un pouvoir sur le clergé. La Divine Adoratrice d'Amon devenait l'épouse du dieu, elle est l'épouse vivante à la virginité intacte. Si Mehetnousekhet, femme de Psammétique Ier, possède une chapelle dans le deuxième bâtiment, elle n'était pas Divine Adoratrice.
Des Divines Adoratrices, épouses mystiques du dieu Amon, ont été enterrées sous les chapelles érigées aux confins Sud du temple de la XVIIIème dynastie. Ces dames influentes, princesses de la famille royale, détenaient un pouvoir considérable grâce à leur charge de grandes prêtresses d'Amon-Rê. Elles représentaient effectivement pharaon dans toute la région thébaine.
Osiris est debout sur un socle de Maât, derrière son fils Horus et son épouse la déesse Isis.
La Divine Adoratrice Chepenoupet II conduit quatre jeunes veaux au dieu Osiris.
La divine adoratrice Chepenoupet II accomplit le rite "saluer au moyen du vase-nemset" devant le dieu Rê-Horaktys, la déesse Isis et la divine adoratrice Aménardis Ière divinisée.
La divine adoratrice Chepenoupet II accomplit le rite "saluer au moyen du vase-nemset" devant le dieu Rê-Horaktys, la déesse Isis et la divine adoratrice Aménardis Ière divinisée.
La divine adoratrice Chepenoupet II accomplit le rite "saluer au moyen du vase-nemset" devant le dieu Rê-Horaktys, la déesse Isis et la divine adoratrice Aménardis Ière divinisée.
Cartouche de Chepenoupet II.
Cartouche d'Aménardis Ière divinisée.
Les décors qui enjolivent les deux chapelles sont des scènes rituelles empruntées notamment au "Livre de l'Ouverture de la bouche".
Chepenoupet devant une divinité coiffé de la double couronne qui est suivit d'Anubis.
Le sanctuaire est voûté, nous sommes en présence du plus ancien exemple de voûte en pierres appareillées.
Les scènes qui décorent le sanctuaire représente Aménardis recevant l'offrande.

Une bande, de textes hiéroglyphiques, orne le centre de la voûte.

Le triple sanctuaire.
À l'ouest de la chapelle d'Aménardis (XXVème dynastie) et communiquant avec elle, un triple sanctuaire doté d'un pronaos à deux colonnes ouvrait sur trois chapelles. Au centre se trouve celle de Chepenoupet II, fille du roi Piankhy (XXVème dynastie dite khoushite).
La chapelle de droite, non visible ici, est dédiée de la reine Méhyhemousekhet, épouse de Psammétique Ier, celle de gauche appartient à sa fille, la Divine Adoratrice Nitocris (XXVIème dynastie dite saïte).
Comme dans la chapelle voisine, une table d'offrandes est exposée dans le pronaos.
Table d'offrandes.
Le triple sanctuaire.
Le triple sanctuaire.
Offrande de la divine adoratrice.
Offrande de la divine adoratrice.
Les sanctuaires.
Sanctuaire.
Chapelle voûtée.
Chapelle voûtée et texte hiéroglyphique au centre du plafond.
Chapelle voûtée.
Chapelle voûtée.
Chapelle voûtée.
Chapelle voûtée.