Salle et vitrines du musée.
Représentation d'un canard en pierre.
Ce canard devait accompagner les offrandes alimentaires.
Canard.
Une oie troussée en calcite.
Une oie troussée en calcite.
Trois uraeus.
Tête de canidé.
Tête de canidé.
Tête de canidé.
Un taureau avec le disque solaire entre les cornes.
Les dieux taureaux ont existé dès les époques pré-dynastiques : palette au taureau (Louvre), palette de Narmer (Caire), têtes de taureaux ornant le pourtour de certains mastabas dès les premières dynasties à Saqqarah Nord. Les trois entités taureaux principales, dont la notoriété dépasse largement leur lieu d'origine, sont Boukhis, Mnévis et surtout Apis, dont Sérapis sera un avatar plus tardif.
Boukhis
C’est le moins bien connu des trois grands taureaux sacrés de l’ancienne Egypte. Le taureau Boukhis émanation tardive de Montou à Ermant était un taureau sauvage également représenté par un faucon hiérakocéphale. On a retrouvé la nécropole des Boukhis, le Bucheum, en périphérie de cette ville. Les critères de choix de l’animal semblent assez proches de ceux de l’Apis.
Mnevis
 Dans les textes des pyramides il est simplement nommé le taureau d'Héliopolis . Dans les textes des sarcophages, au moyen empire, apparaît le nom de « nem our » qui va devenir plus tard « Mer our » puis « Our mer », Mnevis étant la dernière appellation à l'époque grecque et gréco-romaine ;comment ? et par quelle évolution phonétique ?
 II s'agit d'un taureau noir au pelage hirsute avec sur la nuque une bosse, parfois des testicules particulièrement imposants ; il porte le disque solaire entre les cornes. A l'époque ptolémaïque il a souvent un corps d'homme à tête de taureau portant un disque solaire surmonté de plumes d'autruches.
Apis
Apis est mentionné dès les débuts de l'Ancien Empire. Le pharaon est tout de suite intimement identifié avec l'image du taureau sous tendue par Apis. Cette appellation de taureau victorieux que l'on attribue au pharaon perdurera pendant toute l'histoire. Lors des cérémonies du couronnement et lors de la fête Sed, le roi effectue une course qui rappelle celle du taureau Apis. L 'animal était choisi selon des critères très précis concernant à la fois sa couleur (le noir), la présence de certaines marques (dont un triangle blanc sur le front), un certain moment de naissance. Après sa mort, Apis avait droit à une momification identique à celle des pharaons ainsi qu'à un sarcophage. Le Serapeum, la nécropole des Apis, a été retrouvée en 1851 par l'égyptologue français Auguste Mariette sur le plateau nord de Saqqarah. Très tôt la vigueur d'Apis a été associée avec le maintien des phénomènes naturels terrestres dans l'au-delà, et notamment la crue du Nil.
Plus tard, Apis est d'abord associé à Osiris, puis devient progressivement Osiris, d'où la forme Osiris-Apis dont se servira Ptolémée I Soter.
Voir le site Osirisnet :
http://www.osirisnet.net/docu/veaux/veaux.htm
Un taureau coiffé du disque solaire.
Mnevis

 II s'agit d'un taureau noir au pelage hirsute avec sur la nuque une bosse, parfois des testicules particulièrement imposants ; il porte le disque solaire entre les cornes. A l'époque ptolémaïque il a souvent un corps d'homme à tête de taureau portant un disque solaire surmonté de plumes d'autruches.
Le dieu Happy, le dieu du Nil.
Le dieu est représenté assis.
Il est coiffé de trois papyrus.
Le nombre trois est la marque du pluriel.
La partie supérieure du corps a été reconstituée, d'après des exemples retrouvés intacts.
Les seins sont pendants pour exprimer l'abondance et le bien être.
Une vitrine.
Un bec d'ibis, l'oiseau sacré du dieu Thot.
Le babouin, animal attribué au dieu Thot.
Statuette d'ibis.
L'ibis est un oiseau échassier avec un long cou, et un long bec recourbé vers le bas, le plumage de l'ibis sacré est blanc et noir.

Il existe plusieurs espèces d'ibis, certaines viennent d'Afrique, d'Amérique ou d'Asie. L'ibis sacré d'Egypte n'est pas encore en voie de disparition, mais c'est une espèce protégée. La durée de vie de l'ibis sacré est de vingt à vingt-cinq ans.

Anciennement, l'ibis sacré était courant en Egypte sur les bords du Nil, mais sa population a quasiment disparue depuis le XIXème siècle.
Les égyptiens vénéraient l'ibis sacré, ils l'ont assimilé au dieu Thot, dieu du scribe, peut être existe t'il un lien entre l'oiseau et l'écriture, peut être le fait de voir l'oiseau osciller la tête d'avant en arrière de façon régulière ont inspirés les égyptiens, qui ont comparés son bec à une plume d'écriture ? Le dieu Thot est responsable auprès des autres dieux de la mythologie égyptienne, des mathématique, du calcul du temps, du calendrier égyptien, Thot est un dieu lunaire.

Le babouin au sexe apparent.
Le singe ou le babouin est une représentation positive des divinités, ainsi un des dieux singes ou dieux babouins les plus connus est certainement le dieu Thot, qui peux être représenté sous les traits d'un ibis, mais le plus souvent représenté sous les traits d'un babouin.