Statuette en bronze de la déesse Sekhmet.
Horus est le protecteur naturel des enfants dans un pays où la mort infantile frappe sévèrement à la naissance, quand les jeunes enfants ne sont pas victimes des piqûres de scorpions, des morsures de serpents ou de tout autre type d'animaux venimeux.
Les stèles magiques portant la figure d'Horus ou d'Harpocrate (Horus l'enfant), sont un des moyens de se prémunir contre ce type d'accident. Porter une amulette ou un bronze d'Horus autour du cou était le plus sûr moyen de s'identifier à cette version juvénile de la divinité afin de recevoir le puissant secours d'Isis, la magicienne.
L'un des plus beaux bronzes évoquant Harpocrate qui passait, de façon erronée pour un «dieu du silence» étant donné qu'il portait le doigt à la bouche (marque de l'enfance), appartenait à la collection du général Dugua. A l'aspect humain d'Horus, on pouvait préférer la version falconidé, quoique toutes les silhouettes de faucons ne soient pas des Horus. Il y a, dans la vallée du Nil, diverses divinités qui choisissent ce mode d'expression animale, sans que l'on puisse les distinguer a priori.
Les ex-votos de faucons pèlerins, portent toutes les caractéristiques naturalistes de l'animal. Certains exemplaires, comme celui du musée, sont particulièrement réussis; les détails - yeux et larmiers - sont rendus à l'aide de pierres fines: obsidienne (oeil), lapis-lazuli (larmier), tandis que les pattes sont réalisées à l'aide de deux autres moulages à la cire perdue. Certaines de ces petites statuettes étaient creuses, et l'on pouvait y glisser un fragment d'une momie animale afin de les animer.
Harpocrate.
Tandis qu'Isis est la force divine qui protège la famille et le foyer, Hathor est l'autre visage de la féminité, dame de l'amour, de l'ivresse et de la danse. Elle détient toute une série d'objets dont l'offrande permet de capter sa bienveillance en évoquant un de ses aspects particuliers. Les sistres, en général sommés de son visage et surmontés soit d'un naos ou d'un cintre soit d'un élément composite naos-cintre que traversaient des tringles, rappellent, par leur bruissement, des rites anciens aux bords des marais où elle se dissimulait sous la silhouette d'une vache racée. Les égides sont constituées de têtes de cette déesse cernées d'une perruque aux larges volutes, et parées d'un large collier évoquant la protection de la maternité, tandis que le corps est constitué d'ordinaire par un contrepoids de collier-ménât.
Isis lactans.
Coiffe d'Isis lactans : un mortier surmonté de deux cornes qui enserrent le disque solaire.
Isis lactans.
Déesse.
Déesse.
Vitrine.
Tête d'une statuette de prêtre d'époque saïte.
Tête d'une statuette de prêtre d'époque saïte.
Tête d'une statuette de prêtre d'époque saïte.
Osiris est sans doute la figurine la plus répandue, en Égypte et ailleurs, car chacun implore sa protection avant de franchir le seuil de la vie, et affronter le tribunal de l'au-delà.
Aussi ne faut-il pas s'étonner si de telles statuettes se retrouvent en Europe, de la Bretagne à l'Oural, apportées là par des légionnaires en déplacement ou par les circuits commerciaux. D'aucunes de ces statuettes peuvent atteindre un mètre de haut et même plus, mais la plupart sont des objets que l'on peut facilement emporter avec soi; les petits exemplaires pendaient, par grappes, aux murs des sanctuaires osiriens de Basse Epoque.
 Les antiquaires avaient, en général, reconnu cette figure non seulement grâce à son aspect momiforme mais également au bonnet tout particulier dont des exemplaires naturalistes font apparaître qu'il est réalisé d'épis de céréales, et sur lequel sont attachées, de part et d'autre, deux plumes qui rappellent sans doute la qualité de juge du dieu dans la salle des deux Maât.
La plus belle pièce de la collection est le grand Osiris.
Osiris.
Osiris.
Osiris tient les sceptres qui seront portés par les rois : le flagellum et le crochet, outils du berger.
Osiris.
La coiffe d'Osiris est constituée de deux cornes horizontales surmontées de la couronne blanche encadrée par deux hautes plumes.
Un cobra est placé sur la couronne.
Le flagellum et le crochet tenus dans les mains d'Osiris.