Au pied et à la tête du sarcophage une déesse, posée sur le signe hiéroglyphique de la corbeille (= maître), lève les bras pour protéger le défunt. Nous sommes en présence des déesses Isis (à la tête) et Nephthys (aux pieds). La déesse Isis est peinte sur la cuve.
Le large collier ouser orne la poitrine de la cuve.
Ce sarcophage reproduit l'apparence de la momie recouverte d'un linceul et sanglée dans ses bandelettes qui portent le nom de la défunte.
 La cuve est peinte en blanc, les bandelettes de couleur jaune évoquent l'or.
Les décorations nous montrent : le dieu Anubis couché sur la chapelle de la tombe.
Ce sarcophage reproduit l'apparence de la momie recouverte d'un linceul et sanglée dans ses bandelettes qui portent le nom de la défunte.
La cuve est peinte en blanc, les bandelettes de couleur jaune évoquent l'or. Les décorations nous montrent: le dieu Anubis couché sur la chapelle de la tombe.
 Le dieu Anubis couché sur la chapelle de la tombe.
Deux hommes apportent des offrandes alimentaires aux défunts.
Un cuisseau d'un bovidé, des canards et une amphore sont apportés aux défunts.
Le défunt et son épouse sont assis sur le même siège.
Le dieu Osiris précède la tombe qui est surmonté d'un œil oudjat.
L'œil oudjat sur le toit de la chapelle de la tombe.
Le dieu Osiris.
La déesse Nephthys.
Couvercles et cuve en pierre.
Couvercle décoré de la déesse Nout.
Sarcophage et couvercle du scribe royal Iniouia en diorite.
Ce sarcophage appartient à Iniouya. Fonctionnaire important de la fin de la XVIIIème dynastie, il cumulait les titres de scribe royal et de grand intendant de Memphis. Plusieurs objets à son nom étaient, depuis des années, répertoriés dans différents musées du monde, mais ce n'est qu'en 1993 qu'une équipe d'archéologues de l'Egypt Exploration Society et du musée de Leiden redécouvrit sa tombe dans la nécropole du Nouvel Empire de Memphis, à Saqqarah, à proximité de celle du roi Horemheb. D'après la colonne de texte hiéroglyphique gravé sur le devant de sa jupe, Iniouya était un fonctionnaire important de l'administration royale doté des titres de scribe royal et de grand intendant à Memphis. La répartition géographique du matériel funéraire d'Iniouya à travers différents musées dans le monde est étonnante : outre ce sarcophage, le Louvre conserve un pyramidion à son nom, le musée de Berlin, deux colonnes, le musée du Caire, plusieurs reliefs et une stèle, l'Oriental Institute de Chicago, un fragment de linteau, et, enfin, le musée de Boston, un couvercle de sarcophage miniature à oushebtis. Ces différents monuments complètent la titulature d'Iniouya (supérieur des troupeaux d'Amon, scribe du trésor de l'or et de l'argent du roi), et donnent le nom et le titre de son épouse, la chanteuse d'Amon, Iuy. Iniouia, son propriétaire, est étendu, les bras le long du corps, vêtu d'une longue jupe plissée sur le devant, d'une chemise de lin à manches finement plissées et de la lourde perruque dite "à revers" en vogue au début de la XIXème dynastie.
Cuve du couvercle d'Iniouia en diorite et datant du Nouvel Empire, fin de la XVIIIème dynastie.
Il mesure 205 cm de long, large de 65 cm et haut de 72 cm.
Au cours du Nouvel Empire, le type le plus courant de sarcophage, qu'il soit de pierre ou de bois, reproduit la forme du corps momifié du défunt. À la fin de la XVIIIème dynastie, sur certains couvercles de sarcophage apparaissent des images du mort revêtu de ses habits les plus fastueux, véritables statues en haut-relief. Ce sarcophage illustre cette innovation.  En revanche le décor extérieur de la cuve reste très conventionnel. Il est organisé en petits panneaux où alternent formules funéraires extraites du  et représentations des divinités protégeant le défunt, dont Anubis et les quatre Enfants d'Horus, et, aux quatre angles, des divinités à tête d'ibis tenant les quatre supports du ciel. En 1993, des fouilles pratiquées aux abords de la tombe d'Horemheb mirent au jour la tombe d'Iniouia. Il s'agit d'un ensemble comprenant une cour avec un puits donnant accès aux chambres funéraires et deux chapelles dont l'une est revêtue de scènes peintes très bien conservées et l'autre surmontée d'une pyramide à degrés en briques crues et décorée de reliefs. La découverte d'une magnifique stèle à corniche montrant Iniouia et son épouse adorant Osiris en présence de leurs deux filles et de leurs deux fils permet de compléter la généalogie de cette famille. Par ailleurs, le style des reliefs et les titres portés par les fils d'Iniouia, tous deux scribes du trésor du temple d'Aton, permettent de proposer la période post-amarnienne, la fin de la XVIIIème dynastie, comme datation du complexe funéraire d'Iniouya.
Sommet, en granite, de la pyramide du grand intendant de Memphis Iniouia trouvé à Saqqarah.
Le pyramidion est en granite et date de la XVIIIème dynastie.
Vers 1300 avant J.-C. (fin XVIIIème - XIXème dynastie)
H. : 63 cm. ; L. : 67,50 cm. ; Pr. : 70 cm.
Dans la "fenêtre" du pyramidion le défunt et son épouse, reconnaissable grâce à sa poitrine (à gauche), sont agenouillés, les bras levés en signe d'adoration au soleil.
Sarcophage en pierre.
Sur le couvercle du sarcophage le défunt a les bras croisés.
Sarcophages en bois.
Sarcophages en bois.
Sarcophages en bois.
Sarcophages en bois.
Sarcophage en bois avec sa planchette qui reposait sur la momie.