La troupe des serviteurs funéraires en faïence siliceuse.
Les serviteurs funéraires (en égyptien chaouabti ou ouchebti) sont de petites statuettes du mort, le plus souvent momiformes; ils sont dotés par la magie des textes (chapitre 6 du Livre des Morts par exemple) de la capacité à exécuter dans l'au-delà les corvées agricoles pour le compte de leur propriétaire.
Apparus au Moyen Empire, il se multiplient au Nouvel Empire et peuvent être organisés en équipes de dix sous la direction d'un contremaître habillé en vivant. Les tombes les mieux équipées pouvaient en contenir des centaines.

Ouchebti en faïence de la XXIème dynastie, vers 1069-945 av. J.-C. Hauteur de 10 cm.
Ouchebti en faïence.
Ouchebti en faïence.
Ouchebti en faïence.
Ouchebti en faïence.
Ouchebti en faïence et outils agricoles : des houes et une bêche
Ouchebti en faïence et deux palanches.
Sphinx au nom du pharaon Néféritès Ier. Ce sphinx a subit de nombreuses restaurations modernes.
Fabriqué en Égypte, transporté à Rome dans l'antiquité, il fut découvert au XVIème siècle de notre ère. Il ornait autrefois les jardins de la villa Borghèse, associé au sphinx d'Hakoris.
A la mort de Darius II en 405, Amyrtée, prince de Saïs, qui a lutté pendant six ans contre les Perses se proclame roi. Il est parvenu à étendre son autorité jusqu'à la frontière d'Assouan, au Sud. On ignore tout de ce personnage qui a été le seul roi de la XXVIIIème dynastie. Néféritès Ier, le fondateur de la dynastie suivante, déplace sa capitale de Saïs vers la ville de Mendès, plus centrale. Pour renforcer son pouvoir, Néféritès Ier s'appuie sur le passé et se réclame de la politique de renaissance pratiquée par les Saïtes. Sous son règne ont été exécutés beaucoup de grands travaux de construction et d'inscriptions, surtout dans le Nord du pays, que sous ses prédécesseurs. Un texte du Sérapeum rapporte qu'il a perpétué le culte d'Apis, le taureau sacré de Memphis. L'on pense qu'il a été inhumé à Mendès, la capitale, mais les archéologues qui ont fouillés le site dans les années 1980 n'ont trouvé aucune tombe royale
Sphinx au nom du pharaon Néféritès Ier.
A gauche le nom de couronnement du roi: "Ba-en-Rê Méry-netjerou": Bâ de Rê qu'aiment les dieux. 
Le Bâ est représenté par le bélier, devant lui le disque solaire Rê, la ligne brisée = n = de.
Le fétiche est l'idéogramme du mot n
tr, que l'on traduit par "dieu". La présence de trois fétiches est là pour désigner le pluriel. Sous les fétiches nous trouvons le signe hiéroglyphique mr représentant un canal. Ce signe est contenu dans le mot méry qui se traduit par "aimé".
A gauche, c
artouche du nom de naissance du roi Néféritès Ier
Nay-ef-Âa-Roudj que l'on traduit par Néféritès.
Fabriqué en Égypte, transporté à Rome dans l'antiquité, le sphinx du roi Néféritès Ier est associé au sphinx d'Hakoris
 Ils étaient autrefois dans les jardins de la villa Borghèse.
Le sphinx d'Hakoris derrière le sphinx du roi Néféritès Ier.
Le sphinx d'Hakoris.
Salle du prédynastique.
La période prédynastique de l'Égypte est particulièrement bien illustrée par la collection du Louvre : on peut y admirer tout à la fois l'éventail complet des formes de vases créés au IVème millénaire sur les rives du Nil. L'on y trouve des récipients taillés dans la pierre ou façonnés dans l'argile.
L'ivoire et l'os ont eu la faveur des premiers sculpteurs égyptiens des débuts du IVème millénaire, lorsqu'ils voulaient façonner des figurines d'hommes ou de femmes, dont la fonction n'est pas toujours facile à déterminer.
La figurine de gauche, (2) haute de 6,5 cm, est en ivoire d'éléphant, elle représente un homme barbu et date de la période de Nagada I. La statuette de féminine (1) est en os, elle date de Nagada I. Des traces de peinture sont encore visible, les formes de la femme sont pleines : ses seins sont lourds, ses hanches et cuisses plutôt rondes. Mais la taille est fine et ses bras, qui viennent se rejoindre en deux mains croisées sur le ventre, sont minces. Les jambes sont serrées l'une contre l'autre, le pubis creusé en creux sous la forme d'un triangle, s'inscrit en haut des cuisses avec force. On y remarque des traces de peinture noire qui restituait la couleur des poils du pubis. Trouvées dans des tombes, ces statuettes, en os ou en ivoire, font partie du matériel funéraire des hommes et des femmes ayant participé à la naissance de la civilisation égyptienne. La statuette féminine (3) date de Nagada I, elle mesure 16 cm et elle est en os de crocodile. Comme la précédente elle avait une connotation de fécondité mais aussi sexuelle. La grande figurine (4) représente un homme avec un grand sexe relevé vers son nombril.
L'ivoire et l'os ont eu la faveur des premiers sculpteurs égyptiens des débuts du IVème millénaire, lorsqu'ils voulaient façonner des figurines d'hommes ou de femmes, dont la fonction n'est pas toujours facile à déterminer.
La statuette féminine (3) date de Nagada I, elle mesure 16 cm et elle est en os de crocodile. Comme la précédente elle avait une connotation de fécondité mais aussi sexuelle.
 La grande figurine (4) représente un homme avec un grand sexe relevé vers son nombril.
La figurine de gauche, (2) haute de 6,5 cm, est en ivoire d'éléphant, elle représente un homme barbu et date de la période de Nagada I. La statuette de féminine (1) est en os, elle date de Nagada I. Des traces de peinture sont encore visible, les formes de la femme sont pleines : ses seins sont lourds, ses hanches et cuisses plutôt rondes. Mais la taille est fine et ses bras, qui viennent se rejoindre en deux mains croisées sur le ventre, sont minces.
Les jambes sont serrées l'une contre l'autre, le pubis creusé en creux sous la forme d'un triangle, s'inscrit en haut des cuisses avec force. On y remarque des traces de peinture noire qui restituait la couleur des poils.
Cette figurine haute de 6,5 cm, est en ivoire d'éléphant, elle représente un homme barbu et date de la période de Nagada I.