Figurines de divinités.
Stèle d'Horus sur les crocodile maitrisant les animaux (= les forces) nuisibles.
La déesse Isis avec son nom écrit au-dessus.
Le dieu Bès.
Cette figure du dieu Bès est en fait un pot fabriqué dans une fine faïence vert pâle. Des incrustations de couleur achèvent de donner un aspect précieux à cette œuvre, sans doute plus décorative que pratique. C'est un exemplaire exceptionnel par sa qualité, témoin du savoir-faire des faïenciers de la Basse Epoque. Le dieu Bès est représenté assis à même le sol, les jambes repliées, son corps ventripotent occupant largement la surface d'un socle à peu près carré. Ses deux poings posés sur les genoux tenaient autrefois deux serpents en métal, aujourd'hui cassés. Son costume habituel, une dépouille de panthère, retombe sur ses mamelles pendantes. Une simple ceinture nouée orne son gros ventre.
Sa tête disproportionnée est finement détaillée : les mèches de sa crinière animale, une barbe peignée en volutes élégantes, les plis de son front crispé, les oreilles stylisées comme celles d'un lion. La langue qu'il tire est incrustée en pierre rouge ; les yeux disparus étaient insérés dans un cadre de verre noir, peut-être de l'obsidienne. C'est donc un objet de grand prix. Cette sculpture imposante par son sujet, sinon par sa taille, est en fait un vase : le rebord plat et épais est peut-être inspiré des aryballes grecques. La fine faïence siliceuse satinée vert pâle, aux détails délicats, est dans la tradition des fabrications égyptiennes de la Basse Epoque, à partir de la 26e dynastie. Cependant, le style marqué des plis du visage et la façon dont sont façonnées les oreilles incitent à proposer une date plus tardive, de l'époque achéménide. Les Perses ont absorbé à deux reprises l'Egypte dans leur vaste empire. Les arts luxueux de cette époque puisaient aux sources grecques comme orientales et égyptiennes. Malgré cela, cette œuvre est probablement égyptienne, car la qualité de la fabrication comme de sa conservation sont caractéristiques de ce pays.
La déesse Hathor avec ses oreilles de vache.
Trois représentations d'Amon : sous la forme d'Amon-Min ithyphallique, de béliers et un être anthropomorphe.
Les béliers d'Amon.
Le dieu Chou soulevant le soleil.
Le dieu Atoum.
Le dieu Atoum.
Le dieu Bès et Bès-panthée.
Sous sa forme de Bès panthée, être hybride tenant de plusieurs divinités comme Isis, Horus, Bastet... il devient un protecteur universel dont l'aspect composite reflète la multitude des fonctions divines.
Le dieu Bès.
La déesse Nephthys.
La déesse Nephthys.
NOUT est la voûte céleste, femme arc-boutée au-dessus de son frère et soutenue par son père CHOU. Elle avale le soleil le soir et le remet au monde le matin entre ses cuisses. Elle avale aussi les étoiles et les remet au monde : elles redeviennent alors visibles. Elle aide également les morts à s'unir aux corps célestes et les désaltère dans l'au-delà. Ainsi prend-elle soin de ses enfants : le soleil, les étoiles ou les défunts, en les intégrant dans son corps. Cette particularité de manger sa progéniture explique l'une des formes sous lesquelles elle est représentée : une truie allaitant ses porcelets mais aussi capable de les dévorer.
NOUT sous sa forme de truie allaitant ses cochonnets
Basse Epoque, 664 - 332 avant J.-C.
faïence siliceuse
La déesse Nout met le soleil au monde chaque matin après l'avoir avalé au soir, comme la truie qui parfois dévore ses petits
PTAH en nain « patèque »
Figurine

Époque ptolémaïque, 332 - 30 avant J.-C.
faïence siliceuse
H. : 9,10 cm.
PTAH, dieu "au beau visage", est "celui qui a façonné les dieux et fait les hommes", et "qui a créé les arts". Maître de Memphis, capitale de l'Egypte de l'Ancien Empire, il a conçu le monde en pensée et l'a créé par sa parole. Il est le patron des artisans, notamment des orfèvres. À Memphis, il a pour épouse la redoutable SEKHMET et pour fils le dieu au nénuphar NÉFERTOUM, mais aussi, tardivement, IMHOTEP. Sur terre, le taureau APIS est sa réplique vivante. Ptah est toujours représenté comme un homme, enveloppé dans une étoffe moulante. Mais, à la Basse époque s'ajoute un autre aspect : un nain nu, qui souvent écrase des animaux nuisibles, crocodiles ou serpents. Sous cette forme, Ptah protège contre les dangers et les morsures tout comme HORUS L'ENFANT. Ce sont ces représentations que les Grecs appelaient patèques du fait de leur ressemblance avec la divinité de ce nom, protectrice des marins phéniciens.
Ptah, dieu "au beau visage", est "celui qui a façonné les dieux et fait les hommes", et "qui a créé les arts".
Fragment d'un cartonnage avec le dieu Sokar sur sa barque.
Serket, Selkis ou Serkis, « Celle qui fait respirer » ou « La respiration plus facile [dans la gorge] », en grec ancien : Selkis) est la déesse non pas scorpion (interprétation erronée venant de l’emblème de la déesse - un scorpion depuis le Nouvel-Empire), mais, comme son nom l’indique, est la divinité bienveillante qui sur terre protégeait les hommes du venin des serpents, des scorpions et autres animaux dangereux
Statuette dieu Sokar en bois peint.
Basse Époque, 664 - 332 avant J.-C.
H. : 8,30 cm. ; l. : 14,70 cm.
Sokar, dieu des cimetières de la région de Giza et Memphis, il est aussi le patron des artisans qui travaillent le métal. Il emprunte de nombreuses fonctions aux dieux Ptah et Osiris au point de se confondre avec eux en un dieu appelé Ptah-Sokar-Osiris. On le représente généralement sous la forme d'un faucon momifié couvert d'un linceul, ou sous la forme d'un homme à tête de faucon. Il peut être aussi simplement évoqué par la représentation de sa barque sacrée reconnaissable à la tête d'antilope-oryx qui en orne la proue.
Stèles et statues des dieux de la magie.
Stèles des dieux de la magie.
Vitrine avec des amulettes protectrices.
Horus sur les crocodiles, des prisonniers, des sceaux des tombes royales.
Sceau avec un chien couché et victorieux sur des ennemis de l'Egypte.
Ils sont trois avec au-dessous la marque du pluriel.
 Dans la tombe de Toutankhamon le sceau qui scellaient les portes le chien couché était accompagné de neuf captifs.