Sarcophages.
Sarcophage gigogne.
Mobilier funéraire.
Mobilier funéraire.
Sarcophage.
Sarcophage.
Vitrine.
Stèle dont le défunt est placé devant un guéridon garni de pains.
Sous le siège son épouse agenouillée hume le parfum d'une fleur de lotus.
Stèle d'offrande.
Table d'offrande.
Statuettes : un homme et d'un couple.
Statuettes.
Vitrine avec une stèle fausse-porte.
On ne connaît donc pas précisément l'origine de cette stèle. Toutefois, la présence d'une divinité rare, Djed, qui semble entretenir des liens particuliers avec la nécropole de Saqqara, invite à faire de ce site l'emplacement de la tombe de Chéchi. Les fonctions de ce personnage le rattachent au service de la pyramide de Pépi Ier, troisième roi de la VIème dynastie. On ne peut donc faire remonter la sépulture à une date antérieure. Néanmoins, le culte funéraire de Pépi se poursuivant assez tard, il faut s'en remettre aux indices de style pour proposer une date plus précise. Ainsi, la perruque à longues boucles horizontales tout comme les oreilles dégagées font davantage penser au règne de Pépi II, successeur de Mérenrê, lui-même successeur de Pépi Ier.
Stèle fausse-porte.
La stèle fausse-porte assure au défunt le passage du monde des morts à celui des vivants. Cet élément fonctionnel important de la tombe égyptienne revêt donc la signification magique d'un simulacre. Il relève de la superstructure de la tombe, cette chapelle accessible aux vivants, par opposition à une partie souterraine murée lors de l'enterrement et qui contient le corps du défunt. Cette stèle-ci appartient à un dignitaire de l'Ancien Empire, Chéchi.
Détail de la stèle fausse-porte.
La stèle emprunte la forme d'une porte dont le simulacre d'ouverture est constitué par la mince fente située en bas au centre. Elle est encadrée d'un tore enveloppé de lanières et surmontée d'une corniche incurvée, comme il est courant à cette époque. Fait rare, ses couleurs rouge, bleu et vert ont été conservées. Il s'agit de la reproduction d'une architecture de fibres végétales et de palmes qui transpose dans la pierre, pour les morts, les constructions en matériaux légers des vivants. Placée contre un mur de la chapelle de la tombe, elle fonctionne comme une porte pour le défunt Chéchi dont les noms et les représentations couvrent les parois.
Détail de la stèle fausse-porte.
Sous la corniche, trois lignes contiennent des prières à Osiris et Anubis au bénéfice du "Bienheureux auprès du grand dieu, l'inspecteur des greffiers, Chéchi" représenté à gauche, debout, avec un bâton et un pagne court. Au-dessous, deux lignes en retrait donnent les titres de ce fonctionnaire de justice attaché à la pyramide du roi Pépi.
Encore plus bas, une lucarne contenant une petite plaque représente le défunt assis à une table d'offrandes sur laquelle sont disposées des tranches de pain très stylisées. Chéchi respire un vase à onguents et l'on remarquera une aiguière dans sa cuvette, en bas à droite. Cette scène prend place à l'intérieur du caveau.
La lucarne et la porte sont encadrées par deux groupes de doubles bandes verticales. Elles forment une prière courte en faveur du défunt, lui souhaitant "qu'il aille sur les beaux chemins de l'Occident, qu'il touche terre, qu'il traverse le firmament, qu'il monte vers le grand dieu, qu'il soit accompagné par ses ka". Sur le montant gauche sont inscrites des formules invocatoires pour qu'il dispose d'offrandes lors de toutes les belles fêtes. En bas de chaque montant, le défunt est représenté tenant sa grande canne d'une main et le sceptre-sekhem de l'autre. Par cette porte, il était censé communiquer avec le monde des vivants et en particulier bénéficier des comestibles et rafraîchissements déposés sur la table d'offrandes.
Instruments de cuisine.
Vitrine.
Ouvriers.
Une oie en calcaire pour offrande.