Linteau d'adoration au dieu Aton.

Linteau d'adoration au dieu Aton. Le souverain est représenté dédoublé, en adoration au disque d'Aton, qui irradie la scène de sa multitude de ces rayons. Ce linteau de Karnak permet de mesurer la distance parcourue depuis le début du règne, où le roi est encore figuré seul et en profil traditionnel.

Sous l'influence de la religion solaire, les artistes portèrent un grand intérêt pour la nature. Les palais d'Amarna étaient ornés de peintures illustrant la vie des marais, exécutées dans un style réaliste unique dans l'Égypte ancienne. Le carreau au veau bondissant dans les fourrés montre l'animal se faufilant entre les papyrus, dont les feuilles sont traitées de la manière la plus naturaliste qui soit. Les tiges, figurées à la fois devant et derrière l'animal, suggèrent un effet de profondeur que l'art égyptien ignorait auparavant.

Sur ce fragment de carreau une oie s'échappe du fourré de papyrus.

Sur ce fragment de carreau un jeune veau sort d'un fourré de papyrus.

Sur ce fragment la reine cueille des raisins.

Ce torse de femme, en quartzite d'une hauteur de 29 cm, est probablement celui de la reine Néfertiti.  Il n'est pas besoin s'être un spécialiste pour reconnaître au premier coup d'œil cette œuvre comme amarnienne. Akhenaton a imposé à ses artistes des modes d'expression très particuliers. A cette philosophie nouvelle -l'amour de la vie, les sentiments affichés, l'exaltation des joies de la famille, la sensibilité à la nature et à toutes les beautés gracieuses que crée Aton, le dieu unique aux rayons vivifiants- s'ajoutent, lorsqu'il s'agit de représentation humaines, des traits physiques d'un expressionnisme exagéré, peut-être influencé par l'aspect réel du roi: hanches très rondes, larges cuisses, ventre ballonné, épaules étroites, long cou, menton en avant, crâne déformé vers l'arrière.

Un pilier dorsal consolide la statue.

Le plissé mouillé de la robe met en valeur les formes de la féminité.

Cuiller à fard en bois, ivoire et ébène.  Devant la nageuse, un volatile, que l'on a identifié tantôt comme un canard tantôt comme une oie, semble la remorquer. Le corps de l'animal a été évidé pour y recevoir le fard qui lui était destiné.

Rarement découvertes dans leur contexte archéologiques, quasiment absentes des représentations sur les parois des tombes privées, ces cuillers, très fragiles et en même temps très délicates à fabriquer, n'étaient sans doute pas des objets de la vie quotidienne. La tête, en ivoire, est cerclée de quatre rangs d'ébène à la base du cou.

Le manche est une jeune femme représentée sur le ventre dans l'attitude de la nage.

Ses jambes sont longues et étirées, sa tête bien droite semble émergée de l'eau et sa gracieuse silhouette donne l'impression qu'elle glisse sans difficulté dans l'onde. Cuiller à fard en bois, ivoire et ébène. Cuiller à fard en bois, ivoire et ébène. La nageuse porte de grosse boucles d'oreilles.

Tête de princesse du règne d'Amenhotep IV en calcaire peint d'une hauteur de 15,4 cm et large de 10,1 cm. C'est sa coiffure caractérisée par une épaisse calotte couvrant la tête et le haut du front, ornée d'une grosse mèche frisée retenue par une barrette et descendant sur le côté droit, qui permet de l'identifier comme une princesse amarnienne car les filles d'Akhenaton portent régulièrement cette coiffure sur les bas-reliefs de l'époque.

Des traces de peinture indiquent que la peau de la jeune fille était colorée en ocre rouge, tandis que les cheveux, les sourcils et les yeux étaient noirs.  Elle portait un collier bleu et une robe finement plissée qui dégageait son décolleté.

L'ovale de son visage, son petit menton pointu, l'occlusion buccale qui révèle un léger prognathisme (saillie en avant des os maxillaires) et l'air doux et grave qui émane du regard sont autant de traits qui font penser à la famille d'Akhenaton et au pharaon lui-même.

Talatate. Les deux femmes portent des boucles d'oreilles.

Tête amarnienne.

Ce buste du roi Akhenaton malgré son mauvais état, illustre la deuxième phase "assagie", néanmoins, la tête projetée en avant et la couronne aux proportions étirées poursuivent clairement le style d'origine. Un buste identique est conservé au musée de Berlin.

Buste du roi Akhenaton coiffé de la couronne bleue.

Buste du roi Akhenaton.

Buste du roi Akhenaton.