Statuettes.
Statuette.
Détail de la statuette.
Stèles et linteau.
Statue d'une femme.
Tête et bols.
Statuettes, table d'offrande et vase.
Coupes gravées.
Coupes gravées et vases peints.
Petit fragment avec un cartouche.
Scarabée avec un cartouche.
Ouchebti au nom du roi Senkamanisken en stéatite.
Détail de l'ouchebti qui provient des fouilles de Nouri au Soudan.
Le roi Senkamanisken vécu vers 643-623 avant notre ère. Il régna sur le pays de Kouch
En terre cuite et peinte les scènes présentent la danse et de la musique.
Provenant de Méroé au Soudan ce gobelet montre une scène rituelle de danse et de musique.
Daté de 100 ans av. J.-C. ou 100 ans apr. J.-C., la scène présente un joueur de tambour.
A sa gauche des danseurs tiennent une palme.
A sa droite un danseur avec une palme.
En terre cuite ce vase est décoré d'urei.
Relief de Séthi Ier et de la déesse Hathor.
Comme la plupart des tombes de la Vallée des Rois, la tombe de Séthi Ier (1294-1279 avant J.-C.) comporte des décors illustrant le dialogue du pharaon et des divinités. Ce magnifique relief ornait le montant droit d'un passage s'ouvrant au milieu du corridor de la tombe, le montant gauche, symétrique, se trouve aujourd'hui au musée de Florence. Sculpté dans du calcaire fin entièrement revêtu de couleurs merveilleusement conservées, il montre le souverain face à Hathor, déesse de l'Occident et protectrice des morts. Ce chef-d'œuvre fut rapporté d'Égypte par Champollion, à la faveur de l'expédition franco-toscane qu'il dirigea sur les rives du Nil en 1828-1829. L'inscription hiéroglyphique qui commence la scène est elle aussi rehaussée de vives couleurs.
Cartouches du souverain.
A droite son nom de naissance: Sethi Merenptah, "Celui de Seth, l'aimé de Ptah".
A gauche son nom de naissance : Menmaâtrê, "ferme est la justice de Rê".
Les pieds du roi sont chaussés de sandales. Seul le roi est chaussé, ses ongles sont représentés par une touche de peinture blanche
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La résille de perles, ornant la tunique divine, a les motifs qui reprennent les noms de la déesse Hathor et de Séthi Ier.
Coiffée du disque solaire reposant sur des cornes de vache, animal qui est aussi son récepteble, Hathor tend, en signe de protection, son collier ménat. C'est objet rituel, qui pouvait être également utilisé pour faire de la musique sacré, est composé de perles de lapis-lazuli bleu et d'un grand contrepoids d'orfèvrerie.
On remarquera la symétrie bien égyptienne de la composition et le geste inusuel des mains qui se joignent.
La scène est traitée avec le raffinement caractéristique de l'époque de Séthi Ier : bas-relief soigné, richesse des couleurs chaudes, transparence des plissés, perfection des détails pour le devanteau incrusté de pierres ou la résille de perles ornant la tunique divine dont les motifs reprennent les noms de Séthi Ier.
Le nom de la déesse Hathor: "la demeure d'Horus" est écrit à l'aide d'un carré, qui représente la demeure, renfermant le faucon Horus.
Le roi et la déesse Hathor se tiennent la main. Les doigts des deux personnages sont longilignes et une touche de peinture blanche marque les ongles. Le roi est coiffé d'une perruque tressée, l'uræus orne son front. Les boucles d'oreille de la déesse représentent des uræus dressés. Les longs doigts du souverain viennent effleurés le collier ménat que tend la déesse Hathor. La grande perruque tressée de la déesse est composée de deux couleurs différentes. Le contrepoids du collier ménat est orné d'une rosace. Un large collier enjolive le cou du roi Séthi Ier. La perruque de la déesse est maintenue par un large bandeau qui cercle le sommet du crâne.
Sur la résille de perles ornant la tunique divine l'on y trouve le nom de couronnement de Séthi Ier : Menmaâtrê, "ferme est la justice de Rê".
Comme les simples particuliers, les rois défunts emportaient avec eux les indispensables serviteurs funéraires, ou chaouabti, destinés à les remplacer dans l'autre monde pour l'exécution de toutes tâches que l'on y devait faire.
A l'origine, au Moyen Empire, les substituts de la momie assuraient au mort la pérennité d'un corps sain. De leur vivant, les Égyptiens de petites conditions étaient régulièrement appelés à faire de durs travaux comme corvéables. Puisque les cadavres des riches défunts étaient soigneusement momifiés, ils devenaient des "morts en bonne santé" dans l'autre monde, d'où la crainte d'y être soumis à la corvée qu'ils avaient fait subir de leur vivant à leurs inférieurs. Il est logique que le texte destiné à leur éviter ces désagréments fût écrit sur les statuettes qui représentaient leurs corps intact. Au cours du Nouvel Empire, ces chaouabti devinrent plus présents, ils se multiplièrent puis changèrent de statut et de nom à la XXIème dynastie -au début de la Troisième Période Intermédiaire- devenant des "ouchebti". Le terme ouchebti est formé selon un schéma canonique -qui permet entre autres de former des noms de métiers- obtenu en suffixant (w)ty à une racine. De cette façon w
šb "répondre" donne wšbty "répondant". Les ouchebti étaient achetés par les héritiers du défunt après sa mort, au cours des préparatifs d'enterrement. Les fabricants des statuettes pouvaient être des employés rémunérés par les institutions religieuses et la vente serait conçue comme accomplie par la divinité à laquelle reviendrait l'argent de la transaction. L'oracle du dieu donnait ainsi l'ordre aux ouchebti d'obéir au défunt et d'agir pour lui. Il est précisé, dans des textes, que les ouchebti sont des esclaves -ce qui semble logique puisqu'on les achète- et qu'ils sont des hommes et des femmes. Le chapitre 166 du Livre des Morts confirme qu'ils sont les esclaves masculins et féminins du défunt, qu'ils étaient ses esclaves sur terre et que c'est lui qui les a achetés. Les ouchebti ont reçu un paiement afin qu'ils travaillent pour rembourser. Les Égyptiens donnaient donc de "l'argent aux ouchebti qui ne pouvaient rembourser que par leur force de travail dans l'autre monde, réduits de ce fait à l'esclavage pour dettes, en toute légalité, conformément à ce qui serait arrivé à des êtres humains dans les mêmes conditions. Extrait du chapitre 166 du Livre des Morts: "...regarde les chaouabtis, les esclaves hommes et femmes, -ils appartiennent à ta Majesté, gémissant-, c'étaient tous ses esclaves quand il était sur terre, c'est lui qui les a achetés; fais qu'il les commande au moment voulu, fais qu'ils travaillent à sa place à quelque moment qu'on se souvienne de lui! Tu es leur témoin; ce qui est bon est devant toi..." A découvrir "Des esclaves pour dettes à Deir Al-Bahari" de Dominique Farout à la page 35 de la revue "Egypte Afrique et Orient" du numéro 38 du mois de juin 2005. 
Belzoni, qui pénétra dans l'hypogée de Séthi Ier au début du XIXème siècle , en découvrit ainsi plusieurs centaines, en bois enduit de résine noire, ou en faïence égyptienne bleue. Ce chaouabti appartient à cette dernière série, dont la perfection de la matière a fait sa célébrité. Peint en hiéroglyphes noirs sur le ventre, le chapitre 6 du Livre des Morts garantit au souverain la jouissance éternelle des services de la statuette. Le cartouche détient le nom de couronnement du roi Séthi Ier : Menmaâtrê, "Ferme est la justice de Rê". Le chapitre 6 du Livre des Morts est inscrit en colonnes horizontales séparées par un trait noir. Les signes se lisent de droite vers la gauche et de haut en bas. Le chaouabti est coiffé du némès, un collier orne le cou du serviteur funéraire. Les bras sont croisés, des bracelets enjolivent les poignés, les deux mains maintiennent une houe, instrument agricole. Chapitre 6 du Livre des Morts : "Formule pour faire qu'un chaouabti exécute les travaux pour quelqu'un dans l'empire des morts. Paroles dites par Menmaâtrê. Qu'il dise: "O ce chaouabti de Menmaâtrê, si je suis appelé, si je suis désigné pour faire tous travaux qui sont fait habituellement dans l'empire des morts, et bien! l'embarras t'(en) sera infligé là-bas, comme quelqu'un à sa tâche. Engage-toi à ma place à tout moment pour cultiver les champs, pour irriguer les rives, et pour transporter le sebbakh de l'Orient vers l'Occident. "Me voici", diras-tu". (Le sebbakh est le limon considéré comme un engrais).