Statue fragmentaire de Ramsès II, en granite rose, d'une hauteur de 61 cm.
Le torse de Ramsès II, bien que très fragmentaire, illustre cette permanence des plus hautes qualités artistiques.
Le roi, identifié par ses cartouches gravés sur le pilier dorsal, était assis et portait la perruque ronde. La puissante musculature de l'avant-bras, opposée à la finesse du plissé de la manche, évoque un torse de Ramsès II découvert à Tanis et exposé au musée du Caire, ainsi que la fameuse statue du musée de Turin.
Dans le registre du haut offrande de Ramsès à sa statue.
Dans le registre du bas adoration au cartouche du roi.
Stèle de Ramsès qui est représenté adorant un sphinx à tête de faucon, qui est désigné comme étant le roi lui-même.
Le cartouche au nom de Ramsès II est écrit au-dessus du dos du lion.
Le bloc provenant du temple de Ramsès II à Abydos, répète deux fois le nom d'Horus du souverain.

    Ka-nakht-mery-maât, Taureau victorieux aimé de Maât.
Bloc avec les rekhit adorant le cartouche de Ramsès II.
Stèle solaire sur le signe de l'horizon et la déesse Meret-Seger "Celle qui aime le silence".
Meret-Seger est la personnification de la montagne thébaine qui veille sur les morts.
Stèle de Ramsès écrasant des ennemis.
Bien que la guerre contre les Hittites n'occupât que les premières années du règne, et cela avec un succès mitigé, les thèmes guerriers furent exploités abondamment à des fins de propagande comme l'atteste cette petite stèle où Ramsès II massacre des prisonniers. Cette stèle, qui provient de Deir el-Médineh, nous expose dans le registre supérieur, le roi Ramsès II massacrant les ennemis qui demandent grâce. Dans le deuxième registre le propriétaire de la stèle est agenouillé en adoration devant les cartouches du roi.
Le roi reçoit l'ankh, le souffle de vie.
Stèle d'offrande de l'encens de Ramsès à la déesse  Satis.
Dans le cintre nous avons une représentation du dieu Seth.
   Paroles à dire pour Seth
Stèle d'offrande de l'encens de Ramsès à la déesse  Satis.
Dans le cintre nous avons une représentation du dieu Seth.
Vitrine avec des vases et un cimeterre.
Vase en calcite au nom de Ramsès II, qui sont précédés des mentions : le Maitre des Deux Terres, le Seigneur des Couronnes.
Le vase à anses porte les quatrième et cinquième nom enserrés dans des cartouches.
Le quatrième et le cinquième nom sont les noms de naissance et de couronnement du roi.
Le Maitre des Deux Terres : Ouser-maât-Rê, setep-en-Rê, le Seigneur des Couronnes : Râ-mes-sou.
Quatre vases à la glaçure bleu vif très bien conservée, au nom de Ramsès II, sont arrivés au Louvre comme "canopes", ou récipients pour les viscères embaumés du grand roi. Plusieurs études récentes permettent de reconstituer une partie de leur longue histoire, depuis le temple jusqu'à la nécropole.
Lorsque ces quatre beaux vases furent acquis, au début du siècle, on était persuadé qu'ils étaient les vases "Canopes" de Ramsès II. En effet, ils étaient remplis de linges compactés imprégnés de matières organiques, ils portaient les noms du grand roi et enfin, ils étaient au nombre de quatre, comme il est d'usage pour ces récipients funéraires destinés à contenir pour l'éternité les organes embaumés extraits du corps de la momie. L'un d'entre eux contenait un cœur. Certains journalistes s'insurgèrent contre cette acquisition, à leurs yeux trop macabre. Or, l'étude approfondie de la momie de Ramsès faite à Paris en 1976 a révélé que le cœur du roi était resté en place dans sa poitrine.
On fut aussi séduit par la beauté des vases en "faïence", cette céramique siliceuse couverte d'une belle glaçure bleue, ornée au trait noir de formules louant le roi Ramsès. On n'en connaissait pas de si grands et si bien conservés. Une étude récente a démontré qu'en fait, leur forme de petits seaux - ou situles - les apparentent aux vases liturgiques présents dans les temples pour contenir les offrandes faites aux dieux. Les textes les consacrent au dieu Amon-Rê et à Mout, les dieux de Thèbes, et non à Osiris ou à d'autres dieux des morts. Comment comprendre qu'ils aient reçu ces linges souillés et ce cœur ?
Des analyses en cours (J. Connan et collaborateurs, CNRS, à paraître) révèlent que la matière adhérant aux parois est le vestige d'un onguent parfumé et non de produits d'embaumement ; elle date de la Troisième Période Intermédiaire (vers 1035 av. J.-C.). D'autre part, la résine qui contenait le cœur est datée du début de l'Epoque Ptolémaïque (vers 275 av. J.-C.). Ces vases liturgiques, consacrés dans un temple d'Amon sous le règne de Ramsès II, ont donc servi jusqu'à la Troisième Période Intermédiaire dans leur rôle classique de récipients pour des onguents sans doute parfumés, une des offrande traditionnelle aux dieux, avant d'être détournés à une époque très avancée pour servir à l'embaumement d'un particulier.
Vase avec les cartouches de Ramsès II.
Stèle, bagues et amulettes.
Cette petite stèle est sculptée en bas-relief sur les deux faces. Dédicacée par un vizir à Ramsès II, elle figure d'un côté le roi dans l'attitude de l'enfance, assis, le doigt à la bouche, coiffé de la tresse latérale ; de l'autre côté, le vizir honore le dieu Ptah. L'image inattendue de Ramsès II enfant, qui se glorifia souvent d'être le vainqueur de la bataille de Qadesh, demande à être décodée.
Au verso, un vizir, dont le nom est perdu, est caractérisé par la tenue de sa fonction. Les mains accompagnant sa prière, il honore le dieu Ptah. Celui-ci, abrité dans un petit édicule, a le corps pris dans un fourreau ; ses cheveux forment un casque ; il est paré de la barbe droite et du collier ; il tient un sceptre composite.
Cette face présente le dieu Ptah de Memphis, capitale dès l'Ancien Empire. Ramsès II, très attaché à cette ville, honora de façon privilégiée Ptah, le Grand Artisan. Selon la théologie de l'antique capitale, c'est Ptah qui suscita la vie par la Pensée et le Verbe. Ainsi s'agit-il des dieux créateurs dont Ramsès II favorisa les représentations comme dans son célèbre temple rupestre, à Abou Simbel.
Au recto, l'enfant royal n'est autre que le grand conquérant Ramsès II identifié par le cartouche. Celui-ci, figuré dans l'attitude conventionnelle de l'enfance, est assis sur un coussin moelleux, le doigt à la bouche, le crâne nu d'où pend la tresse latérale, orné du bandeau à uraeus. Un lien subtil unit les deux faces du monument votif. Du côté de l'image du roi à qui est dédicacé le monument, le coussin reproduit le signe de l'horizon-akhet. Il rappelle alors que l'enfant divin se confond avec l'être primordial en train de naître : le "choisi de Rê" est "semblable au Soleil" qui se lève à l'horizon. C'est Rê, le principe créateur, qui s'incarne dans la personne du roi. L'image de l'enfant-roi semble copiée d'un modèle antérieur. Le style rappelle les princesses de la cour d'Amenhotep IV avec les doigts effilés, l'index recourbé, la boucle d'oreille à pampilles, la position de profil, et le grand pagne plissé remontant sur le dos. C'est un thème récurrent qui ne reflète pas un réel portrait de jeunesse. Plusieurs amulettes en or et cornaline en témoignent. Ramsès II créa un véritable manifeste en se faisant ainsi représenter, accroupi entre les pattes d'un faucon colossal (musée du Caire). Au cours des soixante-sept années de son règne, un des plus longs de l'histoire égyptienne, Ramsès II devait retrouver l'éternelle jeunesse de sa royauté par des jubilés, car la vitalité de l'Egypte en dépendait.
Amulettes et une bague.
Bague en or au nom de Ramsès IV.
 Cette bague aux canards est un rare exemple d'orfèvrerie qui nous soit parvenu de ces temps difficiles.
La bague aux canards de Ramsès IV.