Statues porte-enseigne.
Statue porte-enseigne du dieu Amon.
Statue porte-enseigne du dieu Horus.
Personnage agenouillé en bronze, les bras écartés et les paumes orientées vers le haut : il donne et reçoit de la divinité qu'il adore.
L'apparition précoce de ces petits orants face à leur divinité, allait se répandre au cours de la Troisième Période intermédiaire.
La stèle de Qadech, en calcaire peint, d'une hauteur de 31,5 cm, large de 18,8 cm et épaisse de 6,5 cm provient de Der el Médineh. Décoré sur ses deux faces et sur ses tranches, cette stèle met à l'honneur des divinités étrangères importées d'Asie, dont la présence, bien attestée à Deir el-Médineh, témoigne de l'ouverture de cette communauté à des cultes étrangers et de l'attachement que les Égyptiens du Nouvel Empire montrèrent pour ces dieux exotiques, qui apportaient un champ nouveau dans leur imaginaire religieux.
C'est Amenhotep III qui, le premier, introduit le dieu cananéen Rechep dans le panthéon national, puisant dans les attributs des qualités guerrières qui valorisaient ses propres exploits. A ses côtés, se rencontrent les dieux Baal, assimilé à Seth, Houroun, dieu faucon bientôt identifié au grand sphinx de Giza, et Astarté, déesse guerrière souvent représentée en cavalière. A partir de Ramsès II d'autres divinités étrangères, une dizaine, "viendront" dans la vallée du Nil.
Deux divinités étrangères figurent sur cette stèle : Qadech occupe la place centrale, nue, représentée de face, la déesse se tient debout sur un lion qui marche, tandis qu'elle serre dans ses poings des lotus et des serpents. Absente des documents officiels, la déesse Qadech, règne sur de petits oratoires que la communauté de Deir el-Médineh a bâtis aux alentours de son village. Elle porte un nom sémitique: "la sainte", mais n'apparaît pas dans les panthéons orientaux. Cette déesse est donc une création purement égyptienne, inspirée par une ou plusieurs divinités asiatiques et "baptisée" d'un nom à consonance asiatique. Sa coiffure, disque solaire enserré dans un croissant, rappelle ses liens avec Hathor, dont elle partage quelques attributs. A droite, on retrouve son acolyte Rechep, importé du panthéon cananéen pour sa vigueur et son aptitude à combattre l'ennemi. A gauche officie le dieu égyptien Min, caractérisé avec son sexe en érection, représenté aussi pour rappeler le caractère érotique de la déesse nue. La partie inférieure de la stèle, le dos et les tranches portent les noms et les représentations des adorateurs de ces dieux étrangers. Il s'agit d'une famille honorablement connue au sein de la communauté de Deir el-Médineh, sous Séthi Ier et Ramsès II. L'on peut reconstituer sa descendance sur cinq générations d'ouvriers-artisans, tous héritiers de la fonction de leur père dans la tombe royale. Les deux personnages, le père et le fils, agenouillés sont en adoration.
La partie arrière de la stèle, le dos et les tranches portent les noms et les représentations des adorateurs de ces dieux étrangers. Il s'agit d'une famille honorablement connue au sein de la communauté de Deir el-Médineh, sous Séthi Ier et Ramsès II. L'on peut reconstituer sa descendance sur cinq générations d'ouvriers-artisans, tous héritiers de la fonction de leur père dans la tombe royale. Des membres de la famille adorent et apportent des offrandes aux divinités présentent sur la stèle.
Stèle et statue avec deux divinités : Amon et Mout.
Sur la stèle l'homme est en adoration devant les dieux Amon, Rê et Pt
ah.
Ce groupe, dédicace par Mérymaât, représente les deux principales divinités du temple de Karnak : Amon-Rê et sa compagne la déesse Mout, chacun reconnaissable à ses attributs traditionnels. L’inscription au dos de la plaque énonce les effets de leur pouvoir et tout le bénéfice que l’on peut attendre de la protection de Mout, la déesse susceptible de se manifester en lionne sanguinaire. Statue dédiée par Mérymaât, préposé à la balance. "- Mout la grande, dame de l'Achérou, Ouadjet, dame de Karnak, Sekhmet la grande, œil de Rê, souveraine du Sud et du Nord, qui repousse le mal, chasse le trouble, apporte l'anéantissement à qui (l')attaque en sa ville. Comme il est prospère son protégé ! Le mal ne l'atteindra pas. - Amon-Rê, seigneur des trônes des deux terres, seigneur du ciel, roi des dieux, au grand prestige dans l'Héliopolis du sud (Thèbes), au parfait visage dans l'Héliopolis du nord, dieu vivant issu de l'océan primordial, qui illumine les deux terres de ses rayons, qui rajeunit de lui-même, en perfection, qui crée la semence des hommes et des dieux. - Le préposé à la balance du seigneur des deux terres, Mérymaât, acquitté."
Pectoral au nom de Ramsès : Ouser-Maât-Rê, setep en Rê.
Vautour tenant dans ses serres le signe chen.
Cette amulette ouadj représente une petite colonne en forme de papyrus. D'une grande qualité d'exécution, elle a été réalisée en amazonite, une pierre dont la couleur bleu vert se rapproche de la turquoise. Elle est sertie d'or en plusieurs endroits, notamment au niveau des folioles à la base du fût et de l'ombelle. Les détails ont par ailleurs été soigneusement gravés. Elle appartenait au vizir Paser, un des personnages les plus importants du règne de Ramsès II. Le scarabée protégé par les déesses Isis et Neith. Paser était un personnage éminent de la XIXème dynastie. Fils d'un grand prêtre d'Amon, il débuta sa carrière de haut fonctionnaire à la cour du pharaon Séthi Ier, père de Ramsès II. Il exerça notamment les importantes charges de Directeur des chambellans et de Grand Prêtre de la déesse Ouret-Hékaou. Il accéda par la suite à la non moins importante fonction de vizir de Haute Egypte, fonction qu'il continua d'exercer pendant une grande partie du règne de Ramsès II. Ainsi eut-il sous sa responsabilité la communauté des ouvriers de Deir el-Médineh qui œuvraient alors à l'édification de la tombe royale. Enfin, pour clore une carrière déjà bien remplie et pleine d'honneurs, Ramsès II le nomma Grand Prêtre d'Amon, comme son père.
Pectoral avec un scarabée protégé par Isis et Nephthys.
Masque attribué à Khaemouaset, le fils de Ramsès II.
Masque de momie en or travaillé au repoussé. D'une hauteur de 28 cm, large de 28 cm et d'une épaisseur de 0,01 cm, le masque se révèle être constitué d'une tôle d'or d'un dixième de millimètre d'épaisseur, écrouie (déformer (un métal) au-delà de sa limite élastique) et travaillée au repoussé (Technique de martelage et de ciselure du métal permettant d'obtenir un décor en fort relief ; objet ainsi obtenu. (Le travail au repoussé se pratique sur l'or, l'argent, le cuivre, l'étain, en attaquant l'envers de la pièce à décorer à l'aide du marteau, de ciselets, de bouterolles). Des perforations présentes sur le bord du masque ont probablement servi à le coudre sur un linceul ou des bandelettes, voire à le fixer sur une âme en bois. Les sourcils et les yeux semblent avoir été incrustés, mais rien ne subsiste des incrustations, ni du moyen de les faire tenir dans les cavités.
Stèle d'adoration au dieu Sobek et à la déesse Hathor.
Stèle d'adoration à la déesse Mout.
Ostracon d'un homme qui à l'aide de palmes régénère le foyer.
Statuettes.
La couronne bleu ou khéprech est décoré de pastilles en faïence bleue.
Ostracon d'un homme maitrisant un singe.
Un homme maitrisant un singe, une hyène et un animal en cage.
Deux singes vont cueillir des dattes.
La déesse serpent.
Trois chiens attaquent une hyène.
Déesse serpent.