Fausse porte en granite avec les cartouches de Sésostris Ier.
Nom de couronnement de Sésostris Ier, Khéper-ka-Rê, Rê fait se manifester le ka.
Nom de couronnement de Sésostris Ier, Khéper-ka-Rê, Rê fait se manifester le ka.
Chapiteau hathorique provenant de Dendérah.
Dans l’Égypte antique, Hathor est la déesse de la musique. Elle est représentée sous les traits d’une jeune femme avec des cornes qui enserrent le disque solaire et des oreilles de vache.

S’il a aussi une fonction régénératrice et protectrice, le collier-menit que la déesse porte autour du cou sert également d’instrument à percussion.
Le zodiaque de Denderah.
Voir les détails du zodiaque
    Le zodiaque
Porte en calcaire du temple de Montou à Médamoud, datant de la XIIIème dynastie, vers 1750 av. J.-C.
Un roi Sobekhotep s'est approprié cette porte en gravant son nom à la place du plus ancien.
Le linteau de la porte est surmonté du disque solaire ailé accompagné de deux ureis. De part et d'autre des extrémités des ailes nous trouvons le nom de la ville. Une partie du cartouche a été martelé et regravé avec le nouveau nom. Cette nouvelle inscription donne : Sekhen-Rê-souadj-taouy = la puissance de Rê rend florissant le Double Pays.
Les montants, droit et gauche, de la porte contiennent la titulature du roi. 
Le montant droit débute par le nom d'Horus du roi. 
Le nom d'Horus, inscrit dans le serek, a lui aussi était martelé et remplacé par Sobekhotep III. C'est à partir du Moyen Empire que la titulature officielle du roi d'Égypte, formée graduellement au cours de l'Époque archaïque et de l'Ancien Empire, se compose de cinq titres, rarement mentionnée en son entier. Le titre qui suit, sur le montant, est celui d'Horus d'or ou faucon d'or dont la signification exacte est inconnue.
Le faucon est posé sur le signe hiéroglyphique qui désigne l'or. Le nom originel a lui aussi était martelé et remplacé.
Le titre "fils de Rê" par lequel le roi d'Égypte revendiquait, comme par le titre d'Horus, une parenté avec le dieu censé avoir institué la monarchie pharaonique sur terre. Le fils de Rê Sobekhotep. Le cartouche "reconstitué" présente le dieu crocodile Sobek, couché sur le toit du temple, et au-dessous le mot hotep qui signifie "est satisfait". Sobekhotep : Sobek est satisfait. Sous le cartouche de Sobekhotep le nom du dieu Montou suivi du déterminatif de la divinité. Le nom de la ville nommée Médamoud. Montant gauche de la porte.
Le montant droit de la porte reprend les mêmes inscriptions que son vis à vis.
Le nom d'Horus à lui aussi été martelé.
Ce cartouche est gravé sur la partie gauche de l'architrave.
Le texte de l'architrave est une formule d'eulogie. Dans les civilisations sémitiques, il est usage de faire suivre le noms des personnes d'une formule d'eulogie, c'est à dire d'une épithète, ou d'une courte phrase exclamative, appelant toutes sortes de bénédictions sur l'intéressé. Ainsi en arabe, toute mention du nom du prophète Mohammed est-elle, en principe, automatiquement suivie de la formule "Dieu le bénisse et lui donne le salut!". Dans les textes, son emploie est d'ailleurs à ce point systématique qu'elle est généralement réduite à une simple abréviation graphique. Devant le cartouche nous trouvons la formule suivante: puisse t-il vivre éternellement, Sekhen-Rê-souadj-taouy, le dieu accomplit. 
Ce cartouche est gravé sur la partie droite de l'architrave.
Le texte de l'architrave est une formule d'eulogie. Dans les civilisations sémitiques, il est usage de faire suivre le noms des personnes d'une formule d'eulogie, c'est à dire d'une épithète, ou d'une courte phrase exclamative, appelant toutes sortes de bénédictions sur l'intéressé. Ainsi en arabe, toute mention du nom du prophète Mohammed est-elle, en principe, automatiquement suivie de la formule "Dieu le bénisse et lui donne le salut!". Dans les textes, son emploie est d'ailleurs à ce point systématique qu'elle est généralement réduite à une simple abréviation graphique. Devant le cartouche nous trouvons la formule suivante: puisse t-il vivre éternellement, Sekhen-Rê-souadj-taouy, le dieu accomplit. 
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Des ouchebtis.
Cette cuve de granite rose en forme de cartouche abritait les cercueils emboîtés du pharaon Ramsès III. Le couvercle est aujourd'hui conservé au Fitzwilliam Museum de Cambridge. Le décor externe de la cuve présente les septième et huitième chapitres du "Livre des demeures secrètes", l'intérieur le premier chapitre du "Livre des Portes". Certaines parties de ces textes furent gravées de manière particulièrement négligente. Le décor de ce bloc monolithe en forme de cartouche s'articule autour des grandes figures ailées d'Isis, aux pieds du défunt, donc sur le petit côté plan, et de Nephthys, à la tête du roi, sur le petit côté arrondi. Chacun des longs côtés est gravé de scènes extraites du Libre des demeures secrètes, ou Livre de l'Am-douat. Le programme décoratif commence près de la figure de Nephthys, à la tête du roi, avec la septième heure de l'Am-douat (long côté droit en regardant de la tête vers les pieds), et se poursuit sur le long côté gauche par la huitième heure. La base du cercueil est ceinturée du motif en façade de palais, ultime avatar des sarcophages de l'Ancien Empire (cf. sarcophage d'Abou Roach, salle 14). L'intérieur de la cuve comporte de grandes figures de divinités issues de la première heure du Livre des Portes.
La déesse Isis.
Les Egyptiens se représentaient le soleil se déplaçant en barque durant les douze heures de la nuit sous terre. Le soleil nocturne prenait l'aspect d'un homme à tête de bélier. Chaque "heure", c'est-à-dire chaque étape de ce périple, était marquée par un événement caractéristique. Aussi, lors de la septième heure (long côté droit), le soleil affronte-t-il le serpent Apophis, "l'Horrible-faciès" des textes égyptiens, qui, chaque nuit, tente d'arrêter sa progression. On le représente lardé de couteaux pour le neutraliser. La figuration de la huitième heure occupe le long côté gauche. On y observe, au registre inférieur, les êtres de l'au-delà assis sur l'idéogramme du tissu qui représente l'une des offrandes funéraires essentielles. Les textes se rapportant à la destinée nocturne du soleil (Litanies du soleil, Am-Douat, Livres des Portes, Livre de la nuit etc.) furent composés au Nouvel Empire à l'usage exclusif du roi. Puisque le pharaon était associé au cycle solaire dans son périlleux déroulement nocturne, la tombe royale devenait le cadre de cet éternel renouvellement quotidien. Après le Nouvel Empire, certains de ces textes, en particulier le Livre des demeures secrètes, furent également utilisés au bénéfice des prêtres et militaires désormais parvenus au faîte de leur influence.
La déesse Isis.
Outre le fait que nous n'avons ici que deux séquences de l'Am-douat, le sarcophage de Ramsès III se caractérise par l'invraisemblable négligence du scribe qui grava le texte d'introduction à la septième heure, à droite de la figure de Nephthys. Les phrases, et même les mots, sont découpés en éléments incohérents qu'il est impossible de comprendre si l'on ne se reporte pas à la bonne version éditée dans d'autres tombes. Mauvaise copie, aucun contrôle du travail a posteriori, peut-être qu'en cette fin du Nouvel Empire, la majesté royale n'inspirait-elle plus tout le respect qui lui était dû.
La déesse Nephthys.
Nous n'avons sur le sarcophage de Ramsès III que deux séquences de l'Am-douat.
La cuve évoque la forme d'un cartouche.
La déesse Nephthys.
La déesse Nephthys et un Livre de l'An-Douat.