Avant de se faire enterrer dans la Vallée des Rois, les souverains thébains de la Deuxième Période intermédiaire (1710-1550 av. J.-C.) furent inhumés non loin, sur la rive ouest de Thèbes, dans d’autres nécropoles, telle que celle de Dra Abou el-Naga. C’est de ce site que proviennent ces deux cercueils en bois peint ou doré, inscrits respectivement aux noms des rois Sekhemrê-Herouhermaât Antef et Sekhemrê-Oupmaât Antef. Ces cercueils sont d’un type particulier, typique de la XVIIème et du début de la XVIIIème dynasties : les égyptologues les appellent richi, empruntant le terme arabe désignant les plumes qui les recouvrent en partie.
La statue centrale, de bois enduit, représente le célèbre dieu Osiris, souverain du monde des morts, assassiné par son frère Seth et ressuscité par sa soeur et épouse Isis. Il est ici figuré dans son iconographie habituelle : enveloppé dans une gaine momiforme, portant la couronne atef et tenant des sceptres qui peuvent également être portés par les pharaons. De part et d'autre d'Osiris, deux statues d'origine différente représentent les deux déesses sœurs de la mythologie osirienne, Isis et Nephthys. Chacune porte sur la tête le hiéroglyphe de son nom. Leur attitude, les bras levés ou portés à la tête, est celle des pleureuses le jour de l'enterrement ; les femmes de la famille et les proches doivent exprimer leur peine ce jour-là selon une gestuelle conventionnelle.
 Ces gestes émotionnels agités deviennent bien sages une fois transcrits dans l'art égyptien. Les sarcophages en bois peint de l'époque tardive étaient parfois décorés de ces statues divines, qui pleuraient ainsi le mort, assimilé, comme le roi, à Osiris.
Les bras levés ou portés à la tête, est celle des pleureuses le jour de l'enterrement.
Cette statue figure le très populaire dieu Osiris. Elle est faite de bois stuqué, encore partiellement doré, et d'éléments rapportés en métal cuivreux, comme les détails de la couronne ou les sceptres. Les yeux, quant à eux, sont incrustés d'albâtre et de verre. Le dieu est représenté selon son iconographie habituelle, debout, le corps enserré dans un linceul, les bras croisés sur la poitrine, tenant le flagellum et le sceptre héqa. Il porte une barbe tressée et recourbée ainsi que la couronne atef, constituée d'une mitre, de deux plumes d'autruche, de deux cornes de bélier et de deux ureis. Fils de Geb, le dieu-Terre et de Nout, la déesse-Ciel, Osiris épousa sa sœur, Isis, et succéda à son père sur le trône d'Égypte. Une légende tardive, racontée par le Grec Plutarque, relate le meurtre du dieu par son frère, Seth, jaloux de son rayonnement. Les textes égyptiens se contentaient d'allusions pour des lecteurs supposés connaître les faits.
Au cours d'un banquet, Seth, après avoir fait fabriquer un coffre richement décoré aux mesures de son frère, promit de l'offrir à celui des convives qui en s'y couchant le remplirait parfaitement. Quand Osiris s'y allongea, les complices de Seth refermèrent et scellèrent le coffre avant de le jeter dans le Nil. Isis, après une longue quête, retrouva le cercueil de son époux. Malheureusement, Seth découvrit le cadavre et le découpa en morceaux qu'il dispersa à travers l'Égypte. Isis aidée de Nephthys reconstitua le corps et, avec Anubis elles fabriquèrent la première momie. Isis utilisa ensuite sa magie pour concevoir de son époux défunt Horus, leur fils. Ainsi ressuscité et pourvu d'un héritier, Osiris put devenir le souverain des morts.
Dieu à la personnalité complexe, lié à la crue du Nil, à la lune et à la royauté, Osiris doit sa grande popularité à son rôle funéraire. Probablement à l'origine dieu de la fertilité et de la végétation, l'extension de son culte dès l'Ancien Empire lui permet d'assimiler des divinités souterraines et d'acquérir un caractère funéraire. Son mythe promet une vie après la mort à chaque individu ayant bénéficié des rites appropriés. Chaque défunt devient un Osiris et accède à l'au-delà, alors que les croyances plus anciennes n'accordaient qu'un devenir vague et collectif lié au roi mort.
Sarcophage du prêtre Djedhor.
IVe siècle avant J.-C. (30e dynastie - début époque ptolémaïque)
diorite
H. : 1,67 m. ; l. : 2,82 m. ; L. : 1,38 m.
Orné de textes et de représentations de livres funéraires, parmi lesquels le "Livre des Portes" et le "Livre du jour et de la nuit".
Sarcophage du prêtre Djedhor.
Sarcophage du prêtre Djedhor.
Statue du dieu Osiris.
Blocs de parement d'une petite chapelle et une statue d'un homme assis.
Ces scènes reproduisent des scènes de mastaba.
A gauche, une barque, avec ses voiles, transporte la momie.
Blocs d'une petite chapelle.
Scènes d'offrande.
Stèle comportant la famille osiriaque : Isis, Nephthys, Horus et Osiris, au registre du haut et la famille de prêtres au-dessous.
Les cartouches sont au nom de Ramsès II.
Cartonnage de Nakhtkhonsouirou dit Imeneminet et fragments de cartonnage de Padiouf, datant de la Troisième Période Intermédiaire.
Fragments de cartonnage de Padiouf, datant de la Troisième Période Intermédiaire.
Pseudos-cercueil à tête de faucon.
Moules pour Osiris végétant et momies d'Osiris au sexe dressé.
Statue d'un prêtre porte-enseigne.
Stèle en bois polychrome datant de la Basse Époque.
Faisant corps avec le cintre de la stèle, nous trouvons le disque solaire ailé. Le disque solaire naissant est poussé par le scarabée Khépri. Un collier, agrémenté de deux uræus, est suspendu au disque solaire. Les deux uræus évoquent les deux Maîtresses, la Maîtresse du Nord coiffée de la couronne rouge, la Maîtresse du Sud coiffée de la couronne de Haute Égypte. De part et d'autre de la scène centrale, nous apercevons deux représentations du dieu Anubis et deux représentations du Bâ du défunt, oiseau à tête humaine. La vignette du dessous est constituée du défunt, accompagné de son Bâ, en adoration devant la barque solaire du dieu Rê.
L'équipage de la barque divine est constitué de Thot, Chou, Tefnout, Isis, Nephthys..., le dieu Rê est positionné au centre de l'embarcation. Le soleil qui va traverser la nuit possède une tête de bélier sur un corps d'homme. C'est un aspect tout à fait habituel du soleil que l'on trouve dans les tombes royales. Pourquoi le bélier? Parce que cet animal a une valeur génésique particulièrement importante. Il a une très forte connotation de fertilité et c'est un animal particulièrement puissant. De ce fait le soleil qui va pendant la nuit, revenir dans le monde originel, à l'obscurité des origines, y puisera les forces de la vie, capables de le remettre au monde le lendemain matin. Le soleil, à tête de bélier sera dans la barque solaire à l'intérieur d'un baldaquin entouré par les replis d'un serpent que l'on appelle le serpent "Méhen", Mhn, c'est à dire "celui qui entoure le soleil". Ce sera l'illustration, la représentation concrète des forces des ténèbres de la terre dans lesquelles le soleil va venir se ressourcer. Le serpent, pas seulement dans la religion égyptienne, possède une valeur chtonienne liée aux forces de la terre. Il va être représenté autour du soleil puisque c'est précisément dans les lieux obscurs que le soleil retrouvera ses forces pour pouvoir renaître le lendemain à la lumière.
La dernière vignette est divisée en deux représentations. 
A droite, le défunt salut le dieu Osiris, assis dans un fauteuil. Le dieu est accompagné d'Isis, Nephthys et Anubis.
A gauche le défunt a les deux bras levés, en signe de révérence, au dieu Atoum assisté du dieu Chou et d'une déesse à tête de lion, Tefnout. 
Une suite d'un texte, composé de lignes hiéroglyphiques, achève la stèle.
Stèle en bois polychrome datant de la Basse Époque.
La défunte salue et apporte des offrandes au dieu Rê et à Atoum.
Stèle en bois polychrome datant de la Basse Époque.
Le défunt apporte des offrandes au dieu Osiris qui est suivit de la déesse Isis et des Quatre Enfants d'Horus.
Stèle en bois polychrome datant de la Basse Époque.
Le défunt apporte des offrandes au dieu Osiris qui est suivit des Quatre Enfants d'Horus.