Stèles.
Statues.
La déesse Sekhmet.
La déesse Sekhmet.
Statue d'une femme.
Statues-cube et statues qui présentent un naos.
Statues de la déesse Sekhmet.
Vitrine avec des jeux.
Vitrine avec des jeux.
Des crotales.
Des harpes.
Bijoux et amulettes.
Vitrine avec des objets de toilettes.
Bijoux et amulettes.
Bijoux et amulettes..
Cuillers.
Dans les tombes égyptiennes, les étoffes sont extrêmement répandues, même s'il est rare d'y trouver un vêtement encore intact. Parvenir à le conserver par la suite est encore plus difficile. La robe du Louvre est d'un modèle connu par ailleurs, proche du corps et à manches longues. Sa rareté tient dans la bonne conservation de son plissé horizontal d'origine et de toute sa longueur. Elle a peut-être été portée avant de finir roulée en boule dans une tombe des alentours de 2000 av. J.-C. La robe consiste en trois pièces de lin assemblées. Un morceau fait le tour du corps en passant sous les bras. Il est cousu à grands points lâches sur toute la longueur du flanc gauche. Le corsage et les manches sont constitués de deux parties raccordées en empiècement à cette jupe, de manière à laisser une encolure en V, sur le devant et sur le dos. Très étroit, ce type de vêtement devait coller au corps, des poignets aux chevilles.
On ignore exactement comment le plissage était réalisé : à la main ou à l'aide des énigmatiques planches en bois couvertes de crans conservées dans certains musées ? Il était en tout cas réalisé sur un tissu mouillé. Tous les vêtements "en T" à manches longues à plissé horizontal connus aujourd'hui avaient été pliés en quatre avant l'opération. Au moins une quinzaine de robes de ce modèle ont été trouvées au cours de fouilles depuis la fin du XIXème siècle. La tombe n 13, comme toutes celles du cimetière d'Assiout, était collective. Elle contenait quatre cercueils anonymes. L'un d'eux abritait une momie à l'état de squelette, calée par des tissus roulés en boule, dont plusieurs tuniques plissées horizontalement (une seule d'entre elles a pu être sauvée). Des armes étaient posées sur le couvercle du cercueil, ce qui ne suffit pas à prouver que le corps était celui d'un homme. Les autres robes "en T" à manches longues proviendraient, selon les responsables des fouilles, de tombes de femmes. Celles qui sont datées s'échelonnent de la Vème à la XIème dynastie (entre 2500 et 2000 av. J.-C.).
La robe à plis horizontaux est disponible en de nombreux exemplaires, mais il n'existe qu'une unique représentation de vêtement ainsi plissé, et qui ne paraît pas avoir de manches. Le costume égyptien, dont les représentations sont innombrables, pose un problème agaçant pour les égyptologues : pourquoi trouve-t-on dans les tombes des objets différents de ce que les reliefs, peintures et statues contemporains nous montrent ?
Ostracon représentant une femme allaitant son enfant et une servante jouant du sistre.
Femme respirant une fleur de lotus.
Miroir en bronzes avec différents manches.
De part et d’autre du sphinx, sur les murs latéraux de la crypte, chacun derrière une solide protection de verre, deux bas-reliefs (± 150 cm x 110 cm) en calcaire anciennement polychrome, ayant fait partie de la collection Salt, représentent Ramsès II offrant de l’encens au dieu Harmachis, “Horus de l’Horizon” (une des formes du dieu solaire), sous l’aspect du sphinx. Contre les pattes du sphinx, posés chacun sur un muret de manière à former les côtés latéraux du petit sanctuaire, les deux bas-reliefs de Ramsès II exposés dans la crypte du Louvre ; Ramsès II qui, lui aussi, après Thoutmosis IV, avait fait désensabler le sphinx.
Ramsès II a manifestement voulu reproduire et le geste et l’iconographie de Thoutmosis III, dans la "Stèle du Songe".
 La différence résidant simplement au niveau de l’offrande : Thoutmosis n’offre pas de l’encens comme le fait Ramsès.
Ramsès II offre de l'encens au "Dieu de l'Horizon".
Le sphinx est un être monstrueux, à corps de lion et tête de roi. Celui-ci a été inscrit successivement des noms des pharaons Amenemhat II (XIIème dynastie , 1929-1895 av. J.-C.), Mérenptah (1212-1202 av. J.-C., XIXème dynastie) et Chéchonq Ier (XXIIème dynastie, 945-924 av. J.-C.). Des archéologues voient dans certains détails l'indice d'une époque plus reculée, l'Ancien Empire (vers 2600 av. J.-C.). C'est un des plus grands sphinx conservés hors d'Égypte. Il a été trouvé en 1825, parmi les ruines du temple d'Amon-Rê, à Tanis, capitale des XXIème et XXIIème dynasties. Le travail de taille de la pierre est admirable dans la précision des détails, le poli des surfaces et le rendu imposant du monument.
Le lion couché, corps tendu et griffes sorties, donne l'impression qu'il est prêt à bondir. Sous chacune de ses pattes est sculpté, sur le socle, un signe hiéroglyphes chen qui peut évoquer un cartouche, confirmant le caractère royal du monument.
Les inscriptions lisibles sont toutes des "usurpations", c'est-à-dire des marques de réutilisations postérieures du monument. On peut lire les noms de Mérenptah (XIXème dynastie) et de Chéchonq Ier (XXIIème dynastie). Les textes d'origine ont été martelés (la trace en est visible par endroits) avant d'être remplacés. De ce fait, il est impossible de dater avec certitude cette statue, d'autant plus que son visage ne ressemble à aucun portrait de roi connu et bien documenté. Face à ces incertitudes, les égyptologues sont partagés ; certains attachent ce sphinx à la XIIème dynastie, et d'autres l'établissent à la 6e, voire à la IVème dynastie.
Le deux cartouches de Ramsès II.
Cartouche au nom d'Ouser-Maât-Rê, nom d'intronisation du roi Ramsès II.
Le mot grec "sphinx" est utilisé de façon courante pour désigner les statues égyptiennes représentant un lion à tête humaine, mais il ne correspond pas à la réalité. Chesep-ankh (c'est-à-dire "image vivante") était la formule adéquate pour désigner, en égyptien, une statue ou une image de cette nature. C'est une représentation symbolique de la relation étroite entre le dieu solaire (corps de lion) et le roi (tête humaine). C'est "l'image vivante du roi", qui montre sa force et son association intime avec Rê. Sa place dans l'architecture et le décor est toujours celle du gardien et du protecteur des lieux d'apparition divine, comme l'horizon et l'entrée des temples, ou celle du défenseur de l'Égypte contre les forces hostiles, debout sur ses pattes, écrasant les ennemis.
Le sphinx de Tanis.
Le sphinx de Tanis.
Le sphinx de Tanis.
Le sphinx de Tanis.
Cartouche de Ramsès et de son fils Merenptah.
Détail de la tête coiffée du némès.
Bien que passablement abîmés, les deux bas-reliefs B 18 et B 19 de cette crypte sont donc eux aussi facilement identifiables dans la mesure où l’on retrouve et la dénomination du sphinx et celle de Pharaon au-dessus de la tête de chacun d’eux. Le roi offre de l'encens au dieu Hor-em-Akhet signifiant "Horus dans l'Horizon"
Le dieu Hor-em-Akhet.
Offrande de l'encens au dieu Hor-em-Akhet.