Inauguré en 1997 le Musée des antiquités de Nubie accueille les vestiges d'une civilisation dont les terres ont été englouties par le lac Nasser. Ce musée est tout entier consacré à la Nubie, cette région riche en minéraux que les égyptiens, dès les premières dynasties, s’employèrent à contrôler. L'histoire, l'art et la culture de cette région sont présentés depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. La disposition des objets est faîte de manière chronologique. Cette nouvelle structure remplace le Musée, toujours présent mais avec moins de pièces exposées, qui était situé sur l'île d'Eléphantine.
Petit obélisque avec les babouins qui symbolisent le dieu Thot.
Cet obélisque était dans le petit sanctuaire de Rê-Horakty à Abou-Simbel, il porte les cartouches de Ramsès II.
Le second obélisque, qui composé l'ensemble, est présent à l'intérieur du Musée.
Il était accompagné d'un grand scarabée posé dans une niche.
Le Musée de Nubie ne fonctionne pas uniquement comme un musée au sens traditionnel du terme, mais il sert également de centre de recherche et de documentation pour la campagne de sauvetage international des monuments de Nubie, de son histoire et de sa culture de manière générale.
Le musée de Nubie a ouvert ses portes en novembre 1997, à l’issue de 12 ans de travaux intensifs coordonnés par le Comité exécutif de la Campagne internationale et les organes concernés, et menés par les autorités égyptiennes avec l’aide des experts de l’UNESCO dans les différentes spécialités. L’UNESCO a concentré son activité sur la création d’une bibliothèque et d’un centre de documentation des études nubiennes ayant une notoriété mondiale en matière de culture et de patrimoine nubien.
Colonne palmiforme inscrite de hiéroglyphes.
Pilier inscrit de hiéroglyphes.
Stèle d'Amasis, avec une scène dans le cintre, suivie de lignes de hiéroglyphes.
Le haut de la stèle comporte une scène d'adoration aux divinités.
Offrandes au dieu Amon et au dieu Khnoum. Le roi Amasis, un général victorieux et vétéran des campagnes nubiennes monte sur le trône en 570 et tue Apriès dans la bataille qui l'oppose à son rival. Le vainqueur respecte les rituels funéraires et enterre Apriès à Saïs, sans doute dans la nécropole royale de la XXVIe dynastie. L'œuvre de l'historien grec Hérodote constitue l'une des sources de cette période. Amasis tente de réduire les conflits raciaux en accordant des privilèges commerciaux aux étrangers, Grecs et Cariens, qui résident à Naucatris dans le Delta. La ville devient une zone franche, le roi établit des relations avec de nombreux peuples, dont les Grecs. En 548 av. J.-C., il répond même à une souscription internationale lancée pour la reconstruction du temple d'Apollon à Delphes détruit par un incendie.
Tout au fond la "cathédrale" copte d'Assouan, elle fut inaugurée au mois d'août 2000.
 Le mausolée des soixante dix-sept saints.
 Le dôme principal appelé "Dôme d'Al Mach'had" est de l'époque fatimide et date du XIe siècle.
Le sarcophage est en basalte et date de l'époque romaine, il provient de l'île d'Éléphantine.
Ce sarcophage est celui du bélier de Khnoum.
Sarcophage composé de la cuve et le couvercle.
Statue dominant, une partie de, la ville d'Assouan.
La statue possède un "pilier" décoré ce qui permet de consolider l'ensemble. Sennaou est appuyé contre un pilier dorsal, il est coiffé d'une perruque, ses bras sont dans le prolongement du corps. Il est vêtu d'une longue robe et d'un tablier. Son épouse, représentée de petite taille, est gravée sur le contrefort qui unit la statue au pilier dorsal.
Toutes les faces du "pilier" sont décorées et portent des hiéroglyphes. L'épouse pose tendrement sa main sur le mollet de son époux; elle est coiffée d'une longue perruque qui descend au niveau de la taille, le cône à parfum et une fleur de lotus sont posés sur son crâne.
Jardins du Musée.
Jardins du Musée.