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Cette stèle, d'époque romaine, nous montre, comme dans les stèles précédentes, que l'idée du bâ est bien séparé de la momie qui est rendue sur un plan pictural. Anubis, le dieu chacal de la nécropole, présente la momie dans une sorte de "scénarimage". Néanmoins, le point central de la scène reste l'esprit bâ juché sur un autel, auquel le fils du défunt donne à boire avec des offrandes d'encens et de pains.
Le registre du haut nous montre le disque solaire ailé, protégé par deux cobras, et deux Anubis.
De part et d'autre de la stèle, deux sceptres ouas soutiennent le ciel.

Cette stèle est sensiblement identique à la précédente, en ce qui concerne les deux premiers registres.
Les deux registres du bas participent à la renaissance du défunt dans l'au-delà.
Deux représentations d'Anubis, posés sur le toit de la tombe, encadrent le dieu Thot et le dieu Horus qui purifient le sarcophage.
Au-dessus, le défunt semble sortir de deux serpents ailés. Isis, Nephthys et les quatre Enfants d'Horus protègent et accueillent le défunt.
Les Enfants d'Horus apportent de l'eau et des étoffes.

Le soleil dispense ses rayons qui viennent apporter la vie.
Le bâ du défunt salut les divinités assises.
Le défunt dans sa robe blanche apporte des offrandes à Osiris qui est suivit d'Horus, Isis, Nephthys, Anubis et Oupaout.

Stèle d'Usirur.
Le défunt et son bâ accueillent la barque divine du dieu Rê qui est protégeait par le serpent Mehen.

Le défunt salut Osiris, qui est accompagné d'Isis, Nephthys, Horus, Hathor, Anubis...
Quatre lignes sont écrites au bas de la stèle.

La déesse du sycomore verse une offrande à boire au bâ, qui se repose à son ombre.

Stèle de Neskhonsou en bois peint de la période ptolémaïque.
La défunte Neskhonsou, une musicienne du temple d'Amon-Rê, est dépeinte à droite, devant le dieu Rê-Harakyty et Osiris.
La gauche des stèles était souvent considérée comme le "côté divin", de sorte que si une scène représentait des parents vivants en train de faire des offrandes au défunt, ce dernier se trouvait inévitablement du côté divin. Rê-Harakty, à tête de faucon, porte un disque solaire, la crosse et le fléau royal. Le dieu est assis sur un trône qui repose sur le piédestal maât. Osiris est placé derrière lui, mais en réalité il faut comprendre qu'il est à côté de lui. La défunte est vêtue de blanc et porte un cône à parfum. La chanteuse offre un sistre et un bouquet de fleurs de lotus aux dieux. Les prières écrites invoquent les dieux afin qu'ils donnent du pain, de la bière, de la viande, du lait, de l'encens, des huiles parfumées, de la vaisselle, des vêtements et toutes sortes de belles choses dont la défunte aura besoin dans l'Au-delà.

Fragment d'un sarcophage en bois de Dedkhonsouefânnkh dont les hiéroglyphes sont en pâte de verre.
Ce sarcophage est du IV^ème siècle avant notre ère.

Hiéroglyphes en pâte de verre.

Hiéroglyphes en pâte de verre.

Hiéroglyphes en pâte de verre.
L'inscription est celle du chapitre 72 du "Livre des Morts".
L'inscription est formée d'une mosaïque de pâtes de verre minuscule.

Offrandes au dieu Osiris et aux déesses Isis et Nephthys.

Dans le registre inférieur nous trouvons deux écritures : l'écriture hiéroglyphique et l'écriture hiératique.

Vitrine.

Le dieu Bès.

Vitrine.

Vitrine comprenant des masques funéraires.

Masque funéraire en plâtre et lin, doré avec incrustation de verre, provenant de Hawara au Fayoum.
Ce masque est de la période romaine, moitié I^er - début II^ème siècle apr. J.-C.
Ce masque de femme est très élaboré : incrustation pour les yeux, cheveux soigneusement peignés sous un voile lisse dont le dos est décoré avec les images égyptiennes traditionnelles.

Elle porte un bracelet serpent à chaque avant-bras, des bagues aux doigts, des boucles d'oreilles en forme d'oiseau, une chaîne avec un pendentif en forme de demi-lune. Sa main gauche tient une grosse guirlande funéraire. La dorure du masque a son importance qui est lié à la chair des dieux.