Le dieu Thot sous la forme d'un babouin.
Le babouin de Thot a les mains posées sur les genoux, le sexe est apparent.
Le dieu Thot sous la forme du babouin.
Tête du dieu Thot.
Les salles de la statuaire.
Deux salles, qui forment un U, contiennent les statues colossales du musée de Turin.
Ces deux salles, qui ont été aménagées depuis peu, permettent un très bonne vision des œuvres exposées. 
Quelques œuvres sont présentées dans l'allée centrale, mais la majeure partie de la statuaire est appuyée contre les murs latéraux, qui parfois, sont pourvus de glaces réfléchissantes.
Ces deux salles, sorte de "palais des glaces", possèdent un éclairage moderne, qui relève la qualité des œuvres.
Statues dans les salles, situées au rez-de-chaussée.
Glaces réfléchissantes sur les murs.
Statues de Ramsès II, première, deuxième et quatrième.
Statues.
Statues.
Statues.
Sphinx.
Sphinx et statue d'Anen.
Colonne avec chapiteau.
Chapiteau.
Sphinx et statues.
Statues et sarcophages.
Le dieu Amon avec le pharaon et bloc de calcaire en forme de double-cartouche.
Bloc de calcaire en forme de double-cartouche, comportant les noms d'Aton, et sur les côtés les cartouches d'Akhenaton.
La face de ce double-cartouche en calcaire comporte les noms d'Aton.
Le nom du dieu d'Akhenaton, qu'on rend traditionnellement par "Aton" ou "Iten" lorsqu'on le transcrit directement de l'égyptien se prononçait probablement "Yatin" à l'époque amarnienne. C'était à l'origine l'un des noms communs du Soleil, dérivé peut-être d'un  verbe signifiant "être loin". Connu depuis l'Ancien Empire, il n'avait cependant jamais servi, jusqu'à Akhnenaton, à désigner, sinon par métonymie, le Soleil divinisé (Rê ou Rê-Horakhty), mais sa manifestation sensible de disque ou de globe rayonnant. Sous cette acceptation, qui d'ailleurs survivrait au roi, ses mentions s'étaient multipliées depuis le début de la XVIIIème dynastie, en particulier sous le règne d'Amenhotep III, sans qu'il soit cependant permis de parler, dès cette date, ni d'un "dieu Aton" ni encore moins, à fortiori, d'une "religion d'Aton": nul ne songer alors, en particulier, à nier l'existence d'autres dieux. Cette religion serait exclusivement une création d'Amenhotep IV et devait d'ailleurs disparaître avec lui, le nom d'Aton lui fournissant, pour désigner son dieu, un terme réduisant au minimum toute allusion à la religion traditionnelle. 
Dans le cartouche de droite l'on peut y lire: Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, dans le deuxième cartouche ( à gauche) l'on trouve la suite : en son nom de Shou qui est dans l'Aton.
Dire qu'Aton est le nom du dieu d'Akhenaton n'est pas absolument exact. Le terme est plutôt une abréviation, aujourd'hui privilégié pour sa brièveté, mais que les textes égyptiens n'emploient guère que dans la composition de noms de personnes, comme "Aton est en fête", ou de noms de monuments et d'institutions religieuses, tel "la Maison d'Aton". Ces textes quant à eux, emploient le plus souvent l'expression "l'Aton vivant", "le Disque vivant". Encore celle-ci ne représente-t-elle à son tour, que l'abréviation d'un nom "officiel" beaucoup plus développé, et qui fut successivement formulé, au cours du règne, de deux manières différentes. De l'an I à l'an 9 environ, soit à cheval sur la période thébaine et amarnienne, ce nom qu'on désigne souvent, comme le "nom didactique" d'Aton, s'énonce: "Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de Shou qui est dans l'Aton". Après l'an 9 et l'installation définitive du roi à Amarna, il est reformulé en: "Rê, le souverain de l'horizon, qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de rayonnement qui vient de l'Aton". Les deux grands cartouches, de cette face, contiennent le même nom que la premières face : "Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de Shou qui est dans l'Aton". Sous le cartouche de gauche l'on trouve la mention : "le maitre des Deux Terres", sous celui de droite la mention : "le maitre des couronnes". Le petit cartouche de gauche contient le nom : de couronnement du roi: Néfer-Kheperou-Rê ouâ en Rê: Parfaites sont les manifestations de Rê, l'unique de Rê. Le petit cartouche de droite contient le nom Akhenaton : Celui qui est utile à Aton.

Les cartouches, de ce bloc de calcaire, enserrent le premier nom d'Aton, l'on peut ainsi dater ce monument comme appartenant à la première période du roi. Les cartouches se lisent de droite vers la gauche. Dans le cartouche de droite l'on peut y lire: Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, dans le deuxième cartouche ( à gauche) l'on trouve: en son nom de Shou qui est dans l'Aton.
Sur les côtés du bloc de calcaire, l'on y trouve les cartouches du roi Akhenaton. Akhenaton concevait l'état égyptien comme une théocratie, dont Aton était le souverain, et dont il n'était lui-même que la représentation sur terre. Les inscriptions, du côté gauche du bloc, sont identiques à celles gravées sur la face droite.
L'une des première représentation d'Aton, pourvu déjà de son nom "didactique", gravé sous Amenhotep III, est représenté sous l'aspect que l'iconographie traditionnelle prêtait au dieu Rê-Horakhty: celui d'un homme à tête de faucon, portant sur la tête le disque solaire entouré d'un cobra. Cependant, avant la fin de la première année du règne, ce mode de représentation classique d'Aton serait écarté au profit de ce qui deviendra la représentation classique d'Aton: un disque ou un globe solaire, pourvu de rayons terminés par des mains. Divinisé en deux parties, son non "didactique", comme celui d'un roi, serait alors inscrit dans des cartouches et précédé d'une manière de titulature.

Les deux cartouches de droite sont identiques à ceux  gravés dans le bloc de calcaire: "Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de Shou qui est dans l'Aton". Les deux cartouches de gauche portent les noms qui apparaissent après l'an 9: "Rê, le souverain de l'horizon, qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de rayonnement qui vient de l'Aton".
(le nom de Chou a disparu).
Le nom de couronnement du roi: Néfer-Kheperou-Rê ouâ en Rê: Parfaites sont les manifestations de Rê, l'unique de Rê.
A partir de l'an 6 le roi prend le nom d'Akhenaton: Celui qui est utile à Aton.