L'obélisque de la villa Célimontana |
Plan
de situation de la Villa Célimontana. Aménagée au XVIème siècle pour la famille Mattei sur le versant occidental de la colline du Cælius, le site de la Villa Célimontana, se révèle aujourd'hui un parc public fort attachant, apprécié par sa végétation luxuriante. |
Sept arcs de décharge médiévaux de la basilique du XIIème siècle de Saint Jean et Saint Paul (santi Giovani e Paolo) vous conduiront à l'une des entrées du parc de la Villa Célimontana. |
Dans le parc vous y découvrirez quelques stèles, statues ou fragments de temples de la période romaine. |
Statue et colonne. |
Fragment de corniche. |
Stèle et statue. |
Si le
parc est, dans sa grande partie, aménagé en jardin public, le périmètre ou
est érigé l'obélisque est laisse à l'apathie. Les herbes folles, ronces, arbustes... encerclent le monolithe qui est laissé à l'abandon. Un grillage de plus de 2 mètres interdit l'approche de l'obélisque, des panneaux mentionnent la dangerosité du lieu. |
Un échafaudage en fer, installé depuis des lustres, en état de corrosion avancé encercle l'obélisque. |
Cet obélisque en granit rouge a été érigé sous Ramsès II devant le temple de Rê à Héliopolis aux côtés d'un obélisque similaire qui se trouve aujourd'hui devant le Panthéon, piazza della Rotonda. |
Monolithe de 2,70 mètres de haut, cette point d'obélisque provient du temple d'Héliopolis, il avait été installé dans l'Iseum
du Champs de Mars par Domitien (81-96) vers 85-90. On retrouve sa trace au XIVème siècle sur la colline du Capitole où il servait de marche à l'entrée de l'église de Santa Maria in Aracœli. En 1582, l'obélisque est offert à un riche amateur d'antiquités, Ciriaco Mattei qui le dressa dans le jardin de sa villa, sur la colline du Cælius, où il tomba en ruine. L'obélisque fut restauré aux environs de 1820 lorsque Don Manuel Godoy fit l'acquisition de la propriété. |
Le pyramidion est surmonté d'une boule ensachée dans une pointe. |
Le pyramidion porte les deux cartouches de Ramsès II. Les hiéroglyphes inscrits sur une colonne nous apportent la titulature du roi. |
La pointe de l'obélisque de Ramsès II, qui ne mesure que 2,70 mètres, repose sur un obélisque taillé au XIXème siècle, pour rehausser le monolithe égyptien. |
Les quatre faces, de la pointe de l'obélisque, portent des textes hiéroglyphiques qui mentionnent la titulature du roi. |
La titulature débute par le signe hiéroglyphique du ciel qui coiffe le dieu Horus, puis suit le nom de "taureau puissant". |
L'obélisque à l'abandon. |
L'obélisque à l'abandon. |