L'obélisque de la piazza di Montecitorio |
Plan de situation de la piazza di Montecitorio. | ||||
L'obélisque de Psammétique II (594-588 avant J.-C.) provient d'Héliopolis. Il mesure 30 mètres de haut et fut transporté à Rome par César Auguste, vers l'an 10 avant J.-C., pour être érigé sur le Champ de Mars où il servit de "gnomon" (repaire) du cadran solaire d'Auguste sur un pavement de marbre avec des règles de bronze. |
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L'obélisque indiquait aussi les mois, les années, les saisons et les vents. Une équipe allemande mit huit ans pour le reconstituer et étudier son rapport avec l'autel de la Paix qui est le fondement même de la Rome impériale et le mausolée d'Auguste. Ce dernier, devait rassemblé à celui d'Alexandre à Alexandrie. En étudiant le cadran solaire trapézoïdale, les allemands s'aperçurent que l'ombre de l'obélisque se dirigeait à midi, le 23 septembre jour de l'équinoxe d'automne et jour de naissance d'Auguste, dans l'axe de l'autel de la Paix. L'ombre partage en deux côtés égaux le sommet du trapèze lorsqu'elle est dans l'axe de son bûcher et forme une ligne perpendiculaire avec la ligne qui pénètre dans l'axe du mausolée. | ||||
"De celui qui se trouve au Champ
de Mars, le divin Auguste fit une utilisation surprenante : à partir de
l’ombre créée par le soleil, il marque les longueurs des jours et des nuits.
On plaça un pavage de pierre à la distance voulue en fonction de la hauteur
de l’obélisque pour que l’ombre le touche à midi le jour du solstice
d’hiver, puis pour qu’elle touche progressivement des marques de bronze,
scellées dans le pavage, au fur et à mesure que l’ombre croissait et
décroissait jour après jour. Intéressant sujet d’étude mené par le
mathématicien Facundus Novus. Celui-ci plaça au sommet de l’obélisque une
boule dorée, au-dessus de laquelle l’ombre se concentrait sur elle-même,
faute de quoi l’ombre du sommet se serait démesurément étendue. On dit qu’il
en découvrit le principe en observant l’ombre de la tête humaine." Pline, Histoires Naturelles, XXXVI Traduction tirée des Noctes Gallicanae de Alain Canu. |
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Le
pyramidion est surmonté d'une boule de bronze.
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Cette face restaurée comporte quelques hiéroglyphes sur la partie droite du sommet et trois fragments de signes en son milieu. | ||||
La
face, opposée à la Chambre des députés, est la seule qui conserve le plus de
textes. En effet deux colonnes de hiéroglyphes occupent presque la totalité du front. |
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Deux colonnes de hiéroglyphes sont gravées sur cette face. | ||||
Le dernier mot en bas et à droite est le nom de la ville d'Héliopolis. | ||||
Les
inscriptions hiéroglyphiques, bien que fortement endommagées, ont conservé
la titulature du roi : "L'Horus d'Or, qui rend le Double Pays parfait, aimé d'Atoum seigneur d'Héliopolis, le Roi de Haute et de Basse Égypte, Neferibrê, aimé de Rê-Horakhty, le fils de son propre corps, qui porte la Couronne Blanche et qui unit la Double Couronne, Psammétique, aimé du maître d'Héliopolis." |
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Boule de bronze, surmontée d'une pointe, du pyramidion. | ||||
Le palazzo di Montecitorion fut commencé en 1650 par le Bernin, à la demande d'Innocent X qui voulait en faire cadeau à la famille Ludovisi. Mais le pape se brouilla avec le cardinal Ludovisi et les travaux furent suspendus. Le palais fut achevé en 1694 par Carlo Fontana. En 1871, l'édifice fut agrandi à l'arrière et restructuré pour accueillir la Chambre des députés. | ||||
"L'Horus d'Or, qui rend le Double Pays parfait, aimé d'Atoum seigneur d'Héliopolis, le Roi de Haute et de Basse Égypte, Neferibrê, aimé de Rê-Horakhty, | ||||
le fils de son propre corps, qui
porte la Couronne Blanche et qui unit la Double Couronne, Psammétique, aimé
du maître d'Héliopolis." La colonne de gauche porte la titulature du roi Psammétique II. Psammétique II.
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