Reconstitution du Canope de la Villa Adriana (Tivoli) Le Canope est l’un des ensembles architecturaux les plus éloquents de la grande villa que l'empereur Adrien (117-138 après J.-C.) fit construire à Tivoli. Le canope prend son nom de la bretelle du Nil qui va d’Alexandrie à Canope. C'est ici que l'empereur fit construire, pour donner une touche final au parcours qui bordait le long bassin du Pecile, le sanctuaire de Sérapis, (Serapeum), une structure articulée composée d'un bassin rectangulaire à l'intérieur d'un exèdre, suivie d'une galerie avec une piscine longue et étroite. Tout le complexe du Pecile et du Canope est une transposition architectonique de la Méditerranée (sur la rive ouest du Pecile, on trouve des copies des caryatides de l'Erechthéion d'Athènes) et de la Vallée du Nil, symbolisé par l'audacieuse composition de l'exèdre du Serapeum représentant le Delta et du Canope proprement dit, divisé en deux parties, la Basse Egypte et la Haute Egypte. Bon nombre de statues formant jadis une série de groupes sont aujourd'hui conservées au Vatican, à Londres, à Dresde et à Munich |
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Trois statues du dieu Horus-Zeus Casios de Pelusio. Tivoli, Villa de Cassius - IIe siècle après J.C. |
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Statue du dieu Horus-Zeus Casios de Pelusio. |
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Statue du dieu Horus-Zeus Casios de Pelusio. |
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On considère généralement, la
statue de gauche, comme étant d'Antinoüs. A droite statue d'un prêtre ritualiste. |
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Reconstitution du Canope de la Villa Adriana (Tivoli) |
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Osiride-Apis (Sérapis) biface naissant de la fleur de lotus Tivoli, Villa Adriana, Canope (fouilles 1736) |
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Buste d'Osiris-Apis naissant de la fleur de lotus, restauré au XVIIIème siècle en lui attribuant par erreur une partie inférieure féminine. Dans le Serapeum du Canope, Adrien tente courageusement une sorte de réforme religieuse, en divinisant son favori Antinoüs, mort noyé dans le canal reliant Alexandrie à l'affluent principal du Nil, à travers son assimilation à Osiris, le dieu qui meurt et qui renaît et que les Ptoléméens avaient déjà associé à Sérapis, la divinité alexandrine du salut. |
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Le
dieu Ptah. Cette statue devait être exposée dans un niche et jouxtant une niche consacrée au dieu Nefertoum. A droite Antinoüs-Osiris. |
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Isis-Sothis-Déméter. |
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Isis-Sothis-Déméter Tivoli, Villa Adriana, Gymnase (retrouvée vers 1550) |
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Antinoüs-Osiris Tivoli, Villa Adriana, Pecile (fouilles 1736) |
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Statue de la divinité Antinoüs/Osiris en marbre blanc, représentant la haute Egypte. Les statues du Serapeum de Canope montrent comment l'empereur Adrien avait divinisé son favori Antinoüs, mort noyé dans le canal du canope qui reliait Alexandrie à l'affluent principal du Nil, en l'assimilant à Osiris, le dieu qui meurt et renaît, lui-même déjà associé par les Ptoléméens à Sérapis, la divinité du salut d'Alexandrie. |
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Vase. |
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La panse du vase porte une riche
décoration: |
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Fragment représentant le dieu Thot. |
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Le dieu Thot, à tête d'ibis, est coiffé de la couronne atef, couronne qui est attribuée aussi à Osiris |
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Stèle funéraire en "fausse porte" de Iry, administrateur de la Nécropole de Giza Nécropole de Giza |
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Prêtre ritualiste présentant une table
d'offrande. Statue fontaine du dieu Hâpy. Cette statue fontaine, dont l'eau sortait de la bouche, fut réalisée à Rome par un Egyptien pour orner un jardin ou pour fournir symboliquement l'eau du Nil à un sanctuaire égyptien de la cité. Cette statue date du premier siècle après J.-C. |
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Fragment du tronc et du chapiteau d'une colonne égyptienne, Rome, Iseo des Champs de Mars, Ier siècle après J.-C. |