Statue colossale de la reine Arsinoé II et de Ptolémée II Philadelphe
Statues colossales en granit rouge représentant Ptolémée II Philadelphe et la reine Arsinoé II, deux des grands artisans de l'hellénisation de l'Egypte durant le deuxième quart du IIIème siècle avant J.-C. (285-246 avant J.-C.). Caligula (37-41 après J.-C.) emporta les statues à Rome pour décorer les Horti Sallustiani, (les Jardins Salustres) dans le même pavillon abritant la statue de la reine Tuya, près de l'actuelle Piazza Fiume. A cette occasion, Caligula fit réaliser une copie de la statue de la reine Arsinoé II en l'honneur de sa sœur Drusilla, qu'il avait épousée et qu'il désirait célébrer comme une divinité. La manie de grandeur conduisit l'empereur à se comparer aux pharaons auxquels on reconnaissait des qualités divines.
Statue colossale de la reine Arsinoé     Statue colossale de la reine Arsinoé
Statue colossale de la reine Arsinoé II en granit rouge d'une hauteur de 270 cm.
Statue colossale de la reine Arsinoé     Statue colossale de la reine Arsinoé
Cette statue en granit rose provient d'Héliopolis et fut acheminé à Rome par l'Empereur Caligula (37-41 après J.-C.), en même temps que la statue de la reine Tuya, l'épouse de Séthi Ier et mère de Ramsès II, pour orner le "jardin Salustre".
Statue colossale de la reine Arsinoé
La reine est coiffée d'une perruque tripartite ornée de deux uræus.
Statue de Ptolémée II Philadelphe     Statue de Ptolémée II Philadelphe
Statue de Ptolémée II Philadelphe, d'une hauteur de 266 cm, qui régna sur l'Egypte de 285 à 246 avant J.-C.
En granit rouge, provenant d'Héliopolis, elle fut acheminée à Rome par l'Empereur Caligula  (37-41 après J.-C.), en même temps que la statue de la reine Tuya et celle de la reine Arsinoé II, pour orner le "jardin Salustre".
Stèle funéraire     Stèle funéraire
Stèles funéraires.
Buste     Buste
Bustes.
taureau Apis     taureau Apis
Buste d'une statue anthropomorphe du taureau Apis.
Cette statue date probablement de l'époque tardive (VIème-IVème siècle avant J.-C.) et provient de Memphis où était vénéré le taureau Apis.
génie bénéfique Bès     génie bénéfique Bès
Statue du dieu Bès.
Rome, Ier-IIème siècle après J.-C.
génie bénéfique Bès
Cette statue du génie bénéfique Bès est une imitation provenant de Rome.
Buste de Sarapis     Buste de Sarapis
Buste de Sarapis.
Ce buste provient d'une statue colossale du dieu d'Alexandrie.
Buste de Sarapis

Sarapis est un dieu égyptien créé par les Lagides, mélange d’Osiris et d’Apis. Un des aspects importants de la religion pratiquée à Alexandrie sous les Lagides est le culte de Sarapis. Si Alexandre, en devenant fils d’Amon, a réussi à asseoir son autorité au sein du clergé égyptien, les Lagides ont eux aussi souhaité associer leur nom à une divinité. Mais pour être accepté par tous, ce dieu devait convenir autant aux Grecs qu’aux Égyptiens. Au tout début du IIIème siècle est apparue la figure de Sarapis. On ignore lequel des deux premiers Ptolémées en est à l’origine mais selon une légende romaine, c’est Ptolémée Ier qui l’a institué. Il aurait rêvé d’un dieu qui lui aurait demandé de transporter sa statue jusqu’à Alexandrie. À son réveil, il raconta son rêve et un homme reconnut d’après la description de Ptolémée une statue qu’il avait vue dans la colonie grecque de Sinope (au sud de la mer Noire). Le Pharaon voulut s’emparer de la statue mais les habitants refusèrent et, après trois ans d’attente, il décida de la voler. Une autre version de la légende dit que la statue se serait dirigée toute seule vers le bateau qui devait l’emmener à Alexandrie. À son arrivée à Alexandrie, ce dieu fut assimilé par l’entourage du pharaon à l’Hadès des Grecs à cause du chien Cerbère représenté lui aussi sur la statue. En réalité, le culte de Sarapis existait déjà avant les Ptolémées sous sa forme égyptienne d’Osiris Apis (en grec Osorapis) au Serapeum de Memphis. Ptolémée Ier en a fait une figure mixte, qui regroupait la symbolique égyptienne (en tant que manifestation d’Apis mort donc de l’Osiris Apis) mais surtout les fonctions des dieux grecs : il reçoit de Zeus son aspect solaire, Hadès le lie à l’au-delà, Dionysos le rapproche de la fertilité agraire et Asclépios lui permet de guérir les malades. Cela deviendra d’ailleurs sa principale fonction. Il prend en plus une apparence « à la Zeus », c’est-à-dire les longs cheveux bouclés et la barbe. Il est souvent représenté avec un kalathos sur la tête (une sorte de gobelet servant à mesurer le blé, symbole du monde des morts) ou encore trônant avec le Cerbère à trois têtes d’Hadès à ses pieds. Plus tard, il fut apparenté à Isis et Harpocrate, créant ainsi une sorte de triade alexandrine. Pendant l’époque ptolémaïque, son culte n’a vraiment été pratiqué qu’à Alexandrie et à Memphis mais à l’époque romaine il s’est répandu dans tout le pays. Il a aussi été très populaire en Grèce, en Asie mineure et même jusqu’à Rome.

Stèle magique     Le génie bès
Stèle magique pour guérir les morsures des serpents et des scorpions comme le présente l'enfant-dieu Harpocrate triomphant des animaux dangereux.
Le génie bès.
Une divinité panthéiste
Une divinité panthéiste.
Un poisson     un crocodile
Un poisson et un crocodile.
La mangouste, ou ichneumon
La mangouste, ou ichneumon, mangeuse de serpents, était un des animaux associés au dieu solaire d'Héliopolis Atoum.
Le taureau Apis de Memphis     La mangouste, ou ichneumon
Le taureau Apis de Memphis.
La mangouste, ou ichneumon.
Le dieu faucon Horus     Le taureau Apis de Memphis
Le dieu faucon Horus.
Le taureau Apis de Memphis.
Le scorpion de la déesse Selket     divinité serpent
Le scorpion de la déesse Selket.
Un aspect de la divinité serpent possédant une tête humaine coiffée de la double couronne.
La chatte de Bastet     L'ibis du dieu Thot
La chatte de Bastet.
L'ibis du dieu Thot.