De nombreuses salles entourent le reposoir de la barque.
A gauche l
e fragment qui appartient au reposoir de barque de Thoutmosis III, reposoir tombé en ruine puis remplacé par l'actuel de Philippe Arrhidée.
De nombreuses salles entourent le reposoir de la barque.
A droite du reposoir de la barque, au Nord, se trouve une salle érigée par la reine Hatshepsout et Thoutmosis III.
L'appellation "Grande demeure de Maât" apparaît sur des architraves datant de Thoutmosis Ier et dans une titulature de Thoutmosis III. Mais c'est surtout la reine qui bouleverse le cœur de Karnak, elle construisit un ensemble unique de salles qui transformait le complexe du temple d'Amon. Dans cette partie du temple le souverain était "baptisé", couronné, purifié, puis il montait vers l'Est pour accomplir les gestes du roi-prêtre. Il est fort possible que son programme fut jugé trop ambitieux, voire révolutionnaire, pour que des réaménagements furent opérés par ses successeurs parmi lesquels les Ramessides occupent une place importante. La pièce maîtresse de ces salles est en fait un petit édifice conservé au cœur de Karnak, dans le troisième pylône édifié par Aménophis III. Cet édifice, en quartzite rouge est aujourd'hui exposé dans le musée de plein air, il s'agit de la "Chapelle Rouge" de la reine Hatshepsout. Voir le musée de plein air
Ce couloir est formé par le mur Nord de la chapelle reposoir de barque de Philippe Arridhée, et le mur Sud de la salle de purification du roi-prêtre. Tout au fond du couloir, l'ouverture discernable vous conduira vers les statues d'Amon et d'Amonet sous les traits de Toutankhamon et d'Ankhesenamon.
A gauche la chapelle reposoir de Philippe Arridhée, à droite la chapelle des purifications.
Mur extérieur de la salle érigée par Hatchepsout et Thoutmosis III.
Le mur extérieur de la salle de purification du roi-prêtre, situé au Sud, offre une très belle décoration.
Le roi consacre des offrandes et présente deux obélisques au dieu Amon.
Ce mur appartient au mur des Annales, dont une partie est aujourd'hui au musée du Louvre.
Le document nous montre les inscriptions qui figurent sur les obélisques, au nombre de deux.
Nous y trouvons les cartouches de Thoutmosis III.
Inscriptions qui figurent sur les obélisques, au nombre de deux.
Nous y trouvons les cartouches de Thoutmosis III.
Mur extérieur de la salle des purifications.
Le roi consacre les deux obélisques et les mâts.
Sur la décoration figurent les paires d'obélisques des IVème et VIIème pylône, ainsi que les mâts à oriflammes et les tributs des peuples étrangers à l'Égypte.
Les paires d'obélisques des IVème et VIIème pylône, ainsi que les mâts à oriflammes et les tributs des peuples étrangers à l'Égypte.
Les deux obélisques et des mâts sont représentés dans cette décoration, les textes, figurés sur le mur, peuvent être comparés à ceux que porte l'obélisque d'Istanbul.
Le roi consacre les deux obélisques et les mâts.
C'est à la suite d'événements militaires, qui se produisirent entre les années 23 et 42 de son règne, que le roi offrit les deux obélisques au dieu Amon. Le roi, interprété plus grand que les monolithe de granit, et coiffé de la couronne blanche, apporte au dieu Amon toute cette multitude d'offrandes. Le roi tient un sceptre dans la main droite levée.
Offrandes des tributs des peuples étrangers gravées dans la pierre.
Les nombreuses offrandes des tributs des peuples étrangers sont gravées dans la pierre.
L'érection des obélisques, l'érection des mâts, l'apport des tributs des peuples étrangers, étaient arborés à la gloire du père des dieux, Amon-Rê de Karnak.
Offrandes des tributs des peuples étrangers sont gravées dans la pierre.