Plan de la tombe.
Sur le mur du fond (4) Houy apporte des offrandes au dieu Osiris et au dieu Anubis.
Dans le registre médian nous trouvons, de part et d'autre de la stèle absente, Houy assis devant une table d'offrande.
Le mur du fond de la salle contient aussi l'emplacement d'une stèle (4), mais plus petite que celle qui lui fait face (9).
Le plafond est ici dépourvu d'étais de soutènement.
Décoration des caissons du plafond.
Décoration du plafond.
Comme sur la salle qui lui fait face, le plafond comprend trois longue lignes de textes : une au centre et les deux autres sur les côtés.
Les lignes de textes encadrent des dessins géométriques de diverses couleurs.
Mur du fond de la salle (4).
Trois registres décorent ce mur.
Dans le registre du haut, qui est placé au-dessus de la stèle, nous trouvons une double scène.
A gauche Houy apporte des offrandes au dieu Anubis, à droite il apporte des offrandes au dieu Osiris.
Mur (4) de la salle.
Houy apporte des offrandes alimentaires et florales au dieu Anubis.
Il verse une libation sur une fleur de lotus.
Le dieu Anubis, à la tête noire, est assis sur un fauteuil portant le signe du séma-taoui, l'union des Deux Terres.
Dans la main droite il tient le sceptre ouas et dans la main gauche le signe ankh.
Entre les deux sièges, une enseigne surmonté de la plume de Maât, repose sur le signe de l'horizon.
Entre les deux sièges, une enseigne surmonté de la plume de Maât, repose sur le signe de l'horizon.
Le dieu Osiris, au visage noir, est lui aussi assis sur un siège portant le séma-taoui.
Le dieu Osiris est coiffé de la couronne atef et il tient les insignes royaux : le heqa et le flagellum.
Les socles où reposent les sièges des deux divinités est biseauté, il s'agit du socle de Maât.
La table d'offrande placée devant le dieu Osiris est aussi richement garnie : des aliments, des fleurs, des vases avec liquide.
Le vice-roi de Nubie verse une libation sur une fleur de lotus.
L'aiguière est, dans cette scène, seulement dessinée.
La main droite levée est un signe de salutation et elle accompagne aussi les paroles prononcées. 
Table d'offrande placée devant le dieu Osiris.
Houy verse une libation sur une grande fleur de lotus.
Le liquide, qui s'écoule de l'aiguière, est représenté par trois filets d'eau.
Dans le registre médian nous trouvons, de part et d'autre de la stèle absente, Houy assis devant une table d'offrande.
Comme sur le mur qui lui fait face nous trouvons sous la stèle une tentative de creusement d'une niche, ou d'un tunnel.
Houy assis devant une table d'offrande.
Houy assis devant une table d'offrande.
Dans cette scène il tient le sceptre sekem.
Le troisième registre est très abimé.
Les scènes de 5 à 7 nous montrent, dans une grande composition, la présentation des tributs de Nubie à Toutankhamon.
A droite le mur qui comprend les scènes de 5 à 7.
Les bateaux du vice-roi de Nubie Houy arrivent à Thèbes.
Dix navires amarrés en couple sont figurés, dont deux, magnifiquement décorés, du vice-roi lui-même.
Les bateaux sont ici dépourvus de voiles, ils ont descendu le fleuve grâce au courant.
La Nubie, qui est riche en matière premières et aussi parce qu'elle offre un accès direct au cœur de l'Afrique et à ses richesses, reste le pays le plus inféodé à l'Egypte. La région est divisée en deux provinces administratives : le pays de Ouaouat, la Basse Nubie dirigée par un "capitaine de Ouaouat" et le pays de Kouch dirigée par un "capitaine de Kouch". Lors de la cérémonie d'investiture Houy reçu la région allant de Nékhen (Hiérakonpolis) jusqu'à Nesout Taouy (Napata).
Les embarcations sont chargées à ras bord des productions de Nubie.
Sur le toit de la cabine des captifs nubiens, entravés, sont entassés côte à côte.
Ils sont coiffés d'une plume sur la tête et ils sont destinés à devenir des domestiques chez les riches dignitaires thébains.
Pour enlever la monotonie des personnages les scribes ont variés les couleurs : noire et rouge.
Les embarcations sont chargées à ras bord des productions de Nubie.
Des bovidés ont pris place sur la barque.

La légende qui accompagne la parade fluviale indique : "Revenir du pays de Kouch chargé de ces parfaites contributions -toutes du meilleur choix des contrées méridionales- et accoster à la Ville du Sud (Thèbes) par le fils royal de Kouch, Houy". (Traduction de Marc Gabolde page 249. "Les Grands Pharaons :  Toutankhamon" éditions Pygmalion).

Le roi, qui est figuré à l'extrême droite du mur, accueille les bateaux et le cortège qui est représenté sur quatre registres.
Les registres qui décorent ce mur nous montrent le pays de Kouch et de Ouaouat qui déposent leurs tribus devant le roi.
Houy est figuré quatre fois entre son souverain et le cortège.
Reçu en audience et récompensé par le roi il revient vers l'assemblée des tributaires.
Au registre supérieur, en partant de la droite vers la gauche, nous trouvons : les tributs apportés qui comprennent des boucliers, des lits, des tabourets et de l'or. Puis suivent les chefs de Ouaouat le premier Hekanefer, Prince de Mi'am (actuelle Aniba) est presque allongé sur le sol. Les deux autres qui suivent sont agenouillés, les mains levés en geste de vénération, ils sont richement parés et portent les costume officiel des princes de la Basse Nubie : peau de félin dur le dos et plumes d'autruches retenues par un serre-tête blanc. Derrière ces trois hommes s'avance une princesse dont la tête est manquante et trois hommes. Puis deux hommes avec leur plume fiché dans une perruque courte et des anneaux aux oreilles, portent de l'or. Ils précédent un char tiré par des bœufs dans lequel se tient une princesse nubienne et son cocher torse nu, sans bijoux ni perruque. La princesse amène avec elle des prisonniers, torse nu et mains liées, suivit de deux femmes et de plusieurs enfants.