Vue de la tombe depuis le petit couloir qui permet de pénétrer dans la salle.
   Il s'agit d'une tombe bien finie, qui est entièrement décorée. La chambre funéraire a un plan rectangulaire. La tombe a été construites en briques qui furent ensuite recouvertes de plâtre pour faire une surface bien plane pour les thèmes de la décoration.
Des "pieds-droits" et des poutres consolident la voûte de la salle.
Le plâtre dans la chambre fut recouvert d'une peinture jaune d'or, typique de la XIXème dynastie dans les tombes privées de ce domaine. Ensuite, presque tout l'espace disponible fut décorée avec des peintures représentant la volonté divine et des figures humaines et animales. En divisant ces scènes en colonnes verticales, nous trouvons dans les textes funéraires des glyphes noirs. Contrairement à d'autres tombes privées, il n'y a pas toutes les représentations de la vie quotidienne normale. Au lieu de cela, nous trouvons de très strictes décorations funéraires aux sujets symboliques.
Un plancher en bois est posé sur le sol de la salle.
Dans le mur du fond l'on aperçoit le dieu Anubis penché sur la momie.
Petit couloir qui permet de pénétrer dans la salle à la chute de l'escalier.
Ce couloir permet aussi au bâ du défunt de sortir au jour après toutes les transformations réussies.
La tombe appartient au corpus le plus intéressant des tombes ramessides en raison de sa très belle décoration.
Un court passage mène à la chambre funéraire.
Il est décoré avec des hiéroglyphes et avec le chacal couché, Anubis.

Le dieu Anubis, couché sur le toit de la tombe, regarde vers l'escalier, vers l'extérieur.
Il accueille le défunt qui se présente dans le royaume d'Osiris.
Dans la tombe de Pached le dieu Anubis est représenté sur les deux côtés du couloir.
Le dieu Anubis est muni du fouet et de l'écharpe de couleur rouge, signe de protection.
Sous la représentation d'Anubis l'on trouve une procession qui pénètre dans la tombe.
Des enfants participent à cette procession.
Il s'agit de la procession qui accompagnait le défunt dans sa dernière demeure.
La femme porte une large boucle d'oreille.
L'enfant est nu et quelques mèches émergent de son crâne dégarni.
La main est levée en signe d'adoration et de salutation.
Adoration.
Adoration.
L'autre côté du couloir est décoré de textes écrits en colonnes verticales.
Textes du couloir.
L'entrée de la salle est placée presque dans l'angle du mur.
La voûte en brique de la chambre funéraire
a été plâtrée et décorée avec des scènes et inscriptions colorées nous fournissant les noms et les titres des membres de la famille. Le fond de la scène a été peinte en jaune.
Les scènes incluent des illustrations de différents chapitres du "Livre des Morts", des images de divinités funéraires, les démons et les manifestations du bâ du défunt et de son ombre.
A droite entrée de la tombe.
Le mur du fond est décorée de plusieurs scènes.
Au centre, et représenté de grande taille, Irinufer est en adoration.
A droite il est agenouillé devant trois divinités.
A droite du cintre deux hommes et une femme sont agenouillés et lèvent les mains pour adorer une divinité.
L'homme porte un cœur en pendentif.
La divinité est allongée sur le toit de la tombe. Elle semble posséder un visage humain
Sa tête est coiffée de cornes.
Un serpent est positionné au-dessus du dos de la divinité.
Le chapitre 87 du "Livre des Morts" est ainsi rédigé : "Formule pour prendre l'aspect d'un serpent-sata. Paroles à dites par N. : "Je suis un serpent-sata, riche en années; je passe la nuit à être mis au monde, quotidiennement. Je suis un serpent-sata, celui qui est dans le sein de la terre; je passe la nuit à être mis au monde, à être renouvelé, à être rajeuni quotidiennement".
Le défunt est en adoration devant un babouin qui est suivi d'une frise de cobras et de plumes de Maât.
Cette frise, posée sur la corniche, est présente pour protéger.
Cette grande représentation, qui figure sous la corniche, est la "salle des deux justices" ou souvent appelé la "salle des deux Maâts".
Irinufer porte un pendentif orné de l'œil oudjat.
Un large collier décore son cou.
A gauche du cintre le dieu Khépri, le soleil du matin, à tête de scarabée, est placé devant une table d'offrande garnie de pains.
Le dieu Khépri, assis sur un siège à dosseret bas, tient le sceptre ouas et l'ankh.
Derrière le dieu se trouve le prêtre setem ou sem habillé d'une peau de léopard.
Ce prêtre sem, "Pilier de sa mère" ou "Vengeur de son père" joue le rôle du fils, tel Horus accomplissant les rites pour son père Osiris. Il est revêtu d'une peau de panthère qui, selon le mythe, représente celle de Seth, dépecé pour l'un de ses nombreux forfaits.
D'après Nadine GUILHOU dans "la mythologie égyptienne" page 329. Editions Marabout.
Scènes du mur cintré.
Le défunt, vêtu d'un pagne plissé, est agenouillé devant trois divinités.
Les trois divinités sont assises sur le socle de Maât.
La première divinité, comme les deux autres, est représentée momiforme.
Osiris est placé en premier, il est suivi par un dieu qui pourrait-être Atoum et le dieu à tête de serpent, le dieu primordial.
Dans le registre du bas nous trouvons la représentation de la "salle des deux justices" où l'on trouve une suite de divinités, coiffées d'une plume.
Le défunt en adoration devant le dieu Thot, représenté sous la forme du babouin.
Thot est le dieu qui note, lors du passage devant le tribunal, la sentence prononcée par les 42 juges.
Les signes des colonnes de hiéroglyphes sont écrits de couleur noire sur fond blanc.
La "salle des deux justices" adopte le plan d'un temple avec sa corniche à gorge.
Irynefer jure qu'il n'a pas commis de faute devant une liste de 42 juges (chaque juge est responsable d'une faute), et récite un texte connu sous le nom "la confession négative".