Montée vers la tombe de Roy.
Plan de la tombe d'après Porter and Moss.
Information sur la tombe d'après Porter and Moss.
Porte d'entrée de la tombe de Roy qui porte le numéro TT 255.
La tombe de Roy.
La tombe est orientée au Sud-est et creusée dans le rocher. Elle est composée d'une seule chambre de 1,85 x 4,00 m, qui est la chapelle, et dans laquelle se trouve un puits, à droite grillagé, bordé d'un petit parapet, permettant d'atteindre le caveau. Il faut noter qu'ici, c'est la chapelle qui est décorée, contrairement à Deir el-Médineh où ce sont les caveaux. Au fond, se trouve une petite niche décorée, qui a beaucoup souffert.
Côté gauche en entrant dans la tombe.
Coté gauche et droit de la tombe.
Côté droit.
Le mur du fond.
Le mur du fond et la stèle.
La niche renferme une stèle (qui est ici une vraie stèle, mais qui peut être simplement peinte selon les tombes).
 La stèle a beaucoup souffert. Elle est connue surtout par une copie ancienne de Hay (entre 1820 et 1832).
La stèle est positionnée au-dessus d'une banquette
On y voit la barque solaire du dieu Rê adorée par les babouins.
Au dessus de la stèle, dans le cintre du mur Ouest, on y voyait aussi une représentation d'Horemheb et de la reine Moutnedjémet présentant les sistres à Osiris, ainsi qu'une représentation d'Ahmès Néfertari et d'Amenhotep Ier devant Anubis. De part et d'autre de la stèle, il y avait 2 registres avec d'une part le mort en prières, son épouse et de l'autre la déesse Nout du sycomore abreuvant le ba.
La tombe est composée d'une seule chambre de 1,85 x 4,00 m, qui est la chapelle, et dans laquelle se trouve un puits, bordé d'un petit parapet, situé à droite. La chapelle est une salle rectangulaire aux angles arrondis avec un plafond admirablement décoré. Cette chapelle a été creusée sans être véritablement lissée, et il n'y a aucun angle droit. Elle rappelle la très belle "Tombe aux Vignes".
A gauche de la stèle Roy consacre des offrandes aux divinités du registre supérieur.
A droiote de la stèle Nebet-taouy faisant offrande.
A gauche de l'entrée se trouvent de courtes séries de scènes évoquant la vie quotidienne et les fonctions de Roy. Faisant partie du monde terrestre, elles ont été logiquement placées à l'Est. Ces scènes sont inachevées. Du fait de la taille modeste de la chapelle, ces scènes sont toutes rassemblées au revers du mur d'entrée alors que dans d'autres tombes, comme celle de Menna, elle occupent un espace plus important.
En haut, sous un dais, le défunt et son épouse, entendent le rapport d'un ouvrier du domaine dont il est responsable.
Celui-ci lui montre les produits du domaine : des jarres et un bovidé.
Au dessous, un arbre auquel étaient suspendu les provisions et l'eau des laboureurs et une scène de labour.
Au dessous un enfant cueille des figues du sycomore et une scène de labour.
Le mur Sud est divisé en trois registres, qui reposent sur un soubassement constitué de deux larges bandes jaune et rouge. Les personnages se dirigent tous vers le fond de la tombe, c'est-à-dire vers l'Ouest, entrant ainsi dans la tombe puis dans le domaine des dieux.
Le début de la paroi est constitué par l'arrière du cortège, derrière le coffre à huile.
 On n'y trouve que des hommes en grande tunique de cérémonie bouffante ; probablement s'agit t'il des collègues de Roy, ils sont nommés : "les amis". Ils tiennent tous en main une baguette, indiquant leur position de notables. En général ils sont au nombre de 9 (le nombre de l'Ennéade) mais ici comme la chapelle est petite, ils ne sont que quatre.
Devant les quatre personnages, un coffre contenant de l'huile est transporté par quatre porteurs.
Ce coffre même dans les cortèges funéraire est presque toujours surmonté d'une effigie d'Anubis.
Les huiles de ce coffre ont servi pour les différents rites de la momification et vont encore servir pour la cérémonie d'ouverture de la bouche devant la tombe. C'est à dire le rituel qui va redonner vie au mort en touchant les yeux et sa bouche avec toute une série d'instrument pour cet usage.
Au-dessus du coffre le dieu Anubis est couché. Le coffre, contenant l'huile, est transporté par quatre porteurs au crâne rasé, qui sont des prêtres.
Les prêtes qui portent le coffra à huile sont de petite taille en raison de l'espace de la scène, mais cela ne signifie pas qu'ils sont effectivement de petite taille.
 En dessous du coffre, une femme en grande lamentation est désignée comme "sa servante Sekhmet-hétépou".
La servante est vêtue d'une robe de lin sans bretelle, son visage juvénile est particulièrement réussi.
Précédant le coffre l'on trouve un groupe de pleureuses et de pleureurs. Ils suivent le halage du sarcophage tiré par quatre vaches. Devant le coffre nous trouvons un groupe de huit pleureuses professionnelles, dont les attitudes sont variées tandis que les visages sont relativement stéréotypés.
Les pleureuses portent la tenue plissée caractéristique qui montre que nous sommes après le milieu de la XVIIIème dynastie.
Ce groupe, de pleureuses et de pleureurs, qui précède le sarcophage est coiffé d'une perruque.
Devant le groupe des huit pleureuses, deux personnages masculins faisant des gestes de deuil, le premier est en grande tunique, le second n'est vêtu que d'un simple pagne plissé. Il s'agit soit de membres de la famille, soit plutôt de serviteurs. Le groupe de pleureuses et des deux pleureurs font le geste caractéristique de la déploration, c'est à dire verser de la poussière sur la tête.
Devant les pleureuses, deux personnages masculins faisant des gestes de deuil, le premier est en grande tunique, le second n'est vêtu que d'un simple pagne plissé. Il s'agit soit de membres de la famille, soit plutôt de serviteurs. La femme de Roy, Nebet-taouy, qui suit le sarcophage, est nommée au-dessus de sa représentation.

  Nebet-taouy