La femme de Roy, Nebet-taouy, qui suit le sarcophage, est nommée au-dessus de sa représentation.
La femme de Roy, Nebet-taouy, qui suit le sarcophage, est nommée au-dessus de sa représentation.
Ce sarcophage est double parce qu'il y a, à la fois la chapelle décorée de piliers djed et la chapelle décorée de nœuds d'Isis exactement comme la chapelle de Toutankhamon. L'on connait ce type de chapelle pour les rois, on en connait dans la fabrication du mobilier funéraire. L'on en a pas trouvé chez les particuliers, mais dans les cortèges funéraires, il y a toujours ce type de chapelles. On peut penser que cela pouvait exister dans la réalité pour des personnages importants.
La momie est couchée dans la partie basse du sarcophage.
La barque, posée sur un traineau, supporte deux chapelles au toit bombé.
De part et d'autre des chapelles nous trouvons deux femmes qui portent une robe blanche collante qui part sous la poitrine, retenue par une ceinture rouge. Sur la chevelure une sorte de coiffe blanche retenue par par un bandeau rouge. Le musée égyptien du Caire conserve deux statues de bois exactement identiques aux deux femmes de cette figuration. Ces deux femmes jouent ici le rôle d'Isis et de Nephthys.

   Le nom de Roy
La barque repose sur un traîneau tiré par un attelage de bœufs.
À l'avant de la barque, la fonction de prêtre-sem, reconnaissable à sa peau de léopard, est tenue par le serviteur de Roy, Djehoutymes. Il accomplit deux gestes rituels sur le traîneau en marche : une fumigation d'encens et une libation d'eau lustrant. Devant lui se tient un personnage isolé vêtu d'un pagne plissé tenant de la main gauche une situle.

    Djehoutymes   
Le prêtre-sem, reconnaissable à sa peau de léopard et un personnage vêtu d'un pagne plissé tenant de la main gauche une situle.
Le traîneau est tiré par un attelage de quatre bovidés qui étaient attachés par les cornes. A cette époque le jouc n'existait pas.
L'on voit les cordes qui relient les cornes. Comme de coutume dans les représentations égyptiennes, les animaux sont représentés en perspective parallèle, mais il y en a toujours un qui tourne ou baisse la tête pour éviter la monotonie.
Deux personnages conduisent l'attelage. L'un porte un bâton, quant à l'autre il porte une situle. Le texte est très clair, il dit que les chemins sont dégagés avec du lait. Dans la situle il devait y avoir du lait pour asperger le chemin et le purifier.
Devant le bouvier, un prêtre anonyme est maître des cérémonies ; son crâne rasé est entouré d'un ruban blanc et il est fait lui aussi le geste de déploration.
Devant le bouvier, un prêtre anonyme est maître des cérémonies ; son crâne rasé est entouré d'un ruban blanc et il est fait lui aussi le geste de déploration.
Les quatre bovidés.
Devant les bovidés, qui halent le traineau, nous trouvons six pleureuses qui gardent leur attitude traditionnelle. Des hommes précèdent les pleureuses et un des personnages est coiffé d'une perruque grise. Ceci pourrait-être en rapport avec son âge, ou veut montrer sa place plus ancienne dans le lignage familial.
Le cortège, composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent, précède le sarcophage.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège composé de pleureuses et des hommes qui se lamentent.
Le cortège, des hommes qui se lamentent et de pleureuses, est précédé de deux personnages, très mutilés, qui sont mis en valeur en raison de leurs importantes fonctions rituelles : le prêtre-sem, qui fait à deux mains une libation, et un autre personnage - qui devrait être théoriquement le fils du défunt - qui tient à la main une herminette.
Le rituel d'ouverture de la bouche est pratiqué ici sur le cercueil qui a été redressé et qui est soutenu par un prêtre rituellement revêtu d'un masque d'Anubis dont il tient le rôle.
Derrière Anubis une stèle se dresse devant l'entrée de la chapelle surmontée de son pyramidion et elle semble sortir de la Montagne de l'Ouest, demeure des défunts.
La stèle se dressait devant l'entrée de la tombe qui est surmontée d'une petite pyramide et elle semble sortir de la Montagne de l'Ouest, demeure des défunts. De part et d'autre de la pyramide nous trouvons deux yeux oudjat. La tombe et la pyramide de briques étaient recouvert d'un crépi blanc et surmonté du pyramidion peint en noir. Derrière la tombe nous trouvons la montagne thébaine de l'Ouest.
Registre médian du mur Sud.
Il ne s'agit plus de Roy et de son épouse Nebet-taouy.
 Il s'agit cette fois de l'Intendant du Double grenier Imen-em-ipet (Amenemipet) et de "sa sœur, son épouse, son aimée, la maîtresse de maison, la chanteuse d'Amon Mout(tou)y" qui font l'offrande devant les dieux. Ils se situent dans un domaine terrestre comme le confirme les hiéroglyphes qui les surmontent, noirs sur fond blanc. Une table d'offrandes est placé devant Imen-em-ipet et Mout(tou)y et deux vases de vin.
Roy et sa femme n’ayant pas d’enfants, certains rôles sont tenus par des serviteurs. Ces deux personnages sont-ils membres de la famille ? gens du voisinage ? En fait, on ne le sait pas.
 L'Intendant du Double grenier Imen-em-ipet (Amenemipet) et de "sa sœur, son épouse, son aimée, la maîtresse de maison, la chanteuse d'Amon Mout(tou)y" qui font l'offrande devant les dieux.

    Mout(tou)y

Imen-em-ipet (Amenemipet)

     
 L'Intendant du Double grenier Imen-em-ipet (Amenemipet) et de "sa sœur, son épouse, son aimée, la maîtresse de maison, la chanteuse d'Amon Mout(tou)y" qui font l'offrande devant les dieux.
Dans le premier naos, en haut, se tient le dieu Néfertoum, dont la tête est surmontée par l'habituelle fleur de lotus ouverte.
Selon le mythe, il est le lotus duquel le soleil émerge au matin.
En bas, la déesse Maât (vérité, justice, équilibre...) est sa contrepartie féminine dans le naos.
Toutes les scènes des deux registres sont placées sous le hiéroglyphe du ciel.
Devant Néfertoum il est écrit :
"Prononcer les paroles par Néfertoum et Horus hékénou".
Devant la déesse Maât il est écrit :
"Prononcer les paroles par Maât, fille de Rê, Dame du ciel et de toutes les terres".
Le couple ,Roy et Nebet-taouy, réapparait ensuite et toujours devant deux naos qui renferment deux divinités.
Les bras sont levés en signe de salutation devant une table d'offrande richement garnie.
Dans le deuxième naos, en haut, se tient Ra-Horakhty dont la tête est surmontée d'un énorme disque solaire.
En bas, nous trouvons la déesse Hathor portant sur la tête une paire de cornes de vaches enserrant un disque solaire.
Devant le dieu Rê-Horakhty il est écrit : "
Paroles prononcées par Rê-Horakhty-Atoum, seigneur des Deux Terres d'Héliopolis, dieu grand, seigneur du ciel".
 Devant la déesse Hathor il est écrit : "
Paroles prononcées par Hathor, maîtresse du ciel, dame du Double Pays".
Roy et Nebet-taouy toujours devant deux naos qui renferment deux divinités.
Les bras sont levés en signe de salutation devant une table d'offrande richement garnie.
Les deux registres.
Roy et son épouse viennent de franchir la seconde porte ; la matérialisation du domaine divin est soulignée par les hiéroglyphes sur fond or qui cernent le couple et le font participer à la nature divine du naos devant lequel ils faisaient l'offrande. Ainsi est constituée une chapelle, celle où se jouera désormais pour toujours la Sortie du Jour qui est leur foi. Le texte s'adresse à la Grande Ennéade d'Héliopolis représentée devant le couple. Malheureusement, la scène est très abîmée et les dieux ne sont plus identifiables.
L'épouse tient une tige de papyrus et agite le sistre.